Valérie Plante : les universités comme soutien névralgique à la métropole

En poste depuis bientôt six mois, la mairesse de Montréal a accepté de rencontrer McGill dans la ville afin de parler de l’importance de l’Université McGill et de son rôle dans le développement économique et culturel de la métropole.

Quelle est l’importance de McGill pour l’administration Plante?

J’ai très envie de travailler plus étroitement avec McGill. Je suis vraiment déterminée à utiliser les universités de Montréal à leur plein potentiel et à renforcer les liens que nous entretenons avec elles. La Ville a de nombreux défis à relever et les institutions d’enseignement postsecondaire sont riches de nombreuses expertises qui pourraient nous apporter des solutions. C’est pourquoi j’ai l’intention de faire une tournée des universités, probablement au printemps, afin d’établir des liens directs avec elles et de voir à quoi pourrait ressembler ce genre de collaboration, que ce soit pour des problèmes très techniques, dans le domaine de la voirie ou des infrastructures, par exemple, ou pour contribuer au rayonnement de Montréal et améliorer le quotidien des Montréalais.

À votre avis, de quelle manière McGill contribue-t-elle au bien-être économique de Montréal?

Le rôle de l’Université McGill dans l’économie de Montréal est très important. McGill compte 40 000 étudiants et 250 000 diplômés – c’est vraiment incroyable. Tout cela s’inscrit dans le développement économique de la métropole, parce que l’Université contribue à former des travailleurs et des travailleuses dans plusieurs domaines et dans des secteurs de pointe. La renommée de McGill y est aussi pour quelque chose puisqu’elle attire des talents de partout, ce qui est considérable.

Comment convaincre les étudiants internationaux venus étudier à McGill de s’installer à Montréal pour y travailler?

Les universités, le milieu des affaires, les différents secteurs de recherche et la Ville de Montréal s’accordent tous pour dire qu’on doit en faire plus pour inciter les étudiants qui viennent d’ailleurs à demeurer dans la métropole. Des initiatives ont été mises en place dans le passé, mais il faut être encore plus proactifs. Il faut que le coût de la vie à Montréal demeure abordable, que le logement et la culture demeurent accessibles et que les déplacements y soient plus faciles. Si la qualité de vie à Montréal est bonne – l’un des thèmes sur lesquels j’ai axé ma campagne – nous pourrons inciter les étudiants internationaux à rester dans la métropole. En tant que mairesse, je peux avoir un impact direct sur ces enjeux.

Quel rôle voyez-vous pour l’Université McGill sur le plan culturel?

McGill est intimement liée à l’histoire de Montréal et à son développement culturel. C’est une grande institution montréalaise bien ancrée dans la ville depuis 1821; McGill joue donc véritablement un rôle d’ambassadeur culturel. En plus, McGill, grâce aux étudiants et professeurs qu’elle attire de partout, favorise la diversité culturelle; c’est vraiment un incubateur culturel incroyable pour Montréal.

Quel est votre endroit préféré sur le campus?

J’aime énormément le campus de McGill, c’est vraiment le seul campus un peu à l’américaine que nous avons à Montréal. J’adore son immense pelouse et son portail majestueux. Dès que j’ai l’occasion de me promener, parfois avec les enfants, j’aime beaucoup passer par le campus de l’Université. Le Musée Redpath est un lieu que j’affectionne particulièrement, c’est vraiment une petite merveille qui s’inscrit dans la tradition des cabinets de curiosités, les musées des xviiie et xixe siècles. J’aime beaucoup, beaucoup ce musée, c’est vraiment mon endroit préféré!

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