Updated: Mon, 07/22/2024 - 15:29

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La normalisation des rapports de pathologie dans le réseau

Le docteur Indrojit Roy, chef de pathologie au CHSM (arrière centre), et ses étudiants examinent une lamelle de tissus cancéreux au microscope à cinq têtes en préparation à un rapport synoptique
Les professionnels de la santé de tous les secteurs du Réseau de cancérologie Rossy (RCR) cherchent de nouveaux moyens d’améliorer les soins et les résultats des patients atteints du cancer. Le RCR, une collaboration entre la faculté de médecine de l’Université McGill, le Centre hospitalier de St. Mary (CHSM), l’Hôpital général juif (HGJ) et le Centre universitaire de santé McGill (CUSM), a été établi au printemps 2012  pour améliorer la qualité, l’efficacité et l’efficience des soins du cancer afin d’en réduire le fardeau pour les patients et leur famille. L’engagement du réseau est démontré par l’adoption du rapport synoptique, un mode de production normalisé et plus complet des rapports de pathologie.

Par le passé, le rapport de pathologie était généralement présenté sous forme narrative, et les données essentielles relatives à un patient étaient intégrées à des phrases ou à des paragraphes. Par contre, un rapport synoptique est un formulaire de pathologie standardisé  qui inclut les caractéristiques pathologiques de tout type de cancer , afin qu’il soit complet et uniforme. De plus, les données de pathologie saisies dans ce type de rapport peuvent en être extraites beaucoup plus facilement dans le cadre de futures recherches cliniques en vue d’améliorer les soins aux patients.

L’atteinte d’un consensus

Le docteur Indrojit Roy, directeur de la pathologie au CHSM, dirige l’initiative concernant les rapports synoptiques de pathologie. Il explique que le passage à ce type de rapport est déjà en cours chez les pathologistes des trois établissements du RCR. « C’est une évolution naturelle au sein du milieu de la pathologie, explique-t-il. Il n’y a pas d’exigence provinciale, mais les pathologistes étaient conscients des avantages liés à l’utilisation de ce mode de rapport plus moderne. » Les patients sont devenus très mobiles. Ils passent d’un hôpital à l’autre selon les divers aspects de leurs soins. La nécessité de normaliser les rapports gagne donc en importance. Grâce au rapport synoptique, les médecins peuvent retrouver les données ou l’information dont ils ont besoin, quel que soit le patient.

Le College of American Pathology (CAP) a fixé des normes en matière de rapport synoptique, et plusieurs hôpitaux d’Amérique du Nord ont commencé à les adopter. Pour les pathologistes du RCR, les normes du CAP représentent la référence. Pour lancer le processus, le docteur Roy a réuni plusieurs pathologistes du RCR qui sont responsables des quatre principaux types de cancer et leur a demandé d’analyser et d’approuver la liste du CAP afin de l’utiliser dans tous les hôpitaux. « Ce fut un processus coopératif très approfondi, explique le docteur Roy. Il nous a permis de nous entendre sur la présentation la mieux adaptée à nos besoins et à ceux de nos patients. »

Le docteur Zu-Hua Gao, directeur du département de pathologie de l’Université McGill, appuie l’adoption du rapport synoptique. « Il est essentiel d’avoir des rapports de pathologie opportuns, précis et complets pour les soins des patients atteints du cancer. C’est un véritable pas en avant. Le rapport synoptique est l’approche recommandée, qui permet d’utiliser une norme de soins moderne au profit des patients. »

Le RCR a répondu aux exigences des TI pour le projet en s’associant à des équipes de l’HGJ, du CHSM et du CUSM afin de déterminer le meilleur moyen pour les pathologistes de remplir les listes de vérification  de façon à avoir une présentation uniforme des données à travers le réseau. Les trois centres commencent maintenant à utiliser le rapport synoptique.

Les avantages actuels et futurs

Le passage au rapport synoptique vise à produire un rapport de pathologie normalisé dans lequel on trouvera toute l’information clé dans les mêmes champs et les mêmes sections. Ainsi, de manière aussi simple que rapide, les médecins auront accès à de l’information uniforme et complète sur le patient.

À l’avenir, le rapport synoptique suscitera l’intérêt du milieu de la recherche parce qu’il sera plus facile d’y extraire des données. Avec le temps, les patients pourront aussi en bénéficier  grâce aux plus grandes possibilités d’analyser des données tirées d’échantillons de patients de taille plus grande, ce qui donnera de meilleurs traitements et de meilleurs résultats.

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