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À la poursuite de la dispersion mortelle des cellules du cancer du sein

Publié: 16 April 2002

Canadian Breast Cancer Research Initiative
Initiative canadienne pour la recherche sur le cancer du sein

a component of the Canadian Breast Cancer Initiative / une composante de l'initiative canadienne sur le cancer du sein

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Une équipe de recherche de Montréal reçoit une somme de 450 000$ pour étudier les signaux cellulaires et leur rôle dans le cancer du sein métastatique

Toronto- Les cellules cancéreuses dans le cancer du sein sont reconnues pour échapper aux règles établies. Elles peuvent se multiplier, envahir les capteurs et même essaimer vers des organes éloignés du corps pour développer un nouveau foyer de cancer (métastases). Une équipe de recherche de l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill tente de savoir comment ces cellules errantes se séparent de la tumeur et envahissent d'autres tissus organiques - cette connaissance représente la clé du traitement du cancer du sein métastatique dans l'avenir.

Le directeur de l'équipe de recherche, le docteur Morag Park, recevra une somme de 450 000 $ sur trois ans de l'Initiative canadienne pour la recherche sur le cancer du sein afin de compléter son étude sur Les signaux régulateurs de la transition mesenchymateuse épithéliale et le processus de dispersion dans le cancer du sein.

"Le fonctionnement normal du corps veut que toutes les cellules accomplissent leur fonction selon un plan précis et détaillé," explique le Dr. Park. "Lorsque ces plans de croissance normale sont modifiés, il en résulte un déséquilibre des signaux qui favorise la croissance, élimine la destruction de la cellule et augmente la capacité envahissante des cellules." La facilité des cellules à essaimer et envahir d'autres parties du corps pose un sérieux défi au traitement du cancer du sein métastatique.

Les recherches intensives menées au cours des vingt dernières années ont mis à jour un certain nombre d'indices portant sur le comportement des cellules - comment une cellule reçoit la consigne de s'accroître, de s'autodétruire (ou dans le cas des cellules cancéreuses, de mal fonctionner). S'appuyant sur les résultats de ces recherches, le Dr. Park et son équipe ont identifié un important régulateur de l'invasion de la cellule, le récepteur Met. Dans les cellules normales, le récepteur Met agit comme un relais des signaux à partir de la surface de la cellule pour faciliter l'organisation normale du tissu. Lorsque, dans le cancer du sein, les cellules viennent perturber ce cheminement, le récepteur Met agit plutôt comme un agent qui favorise l'invasion de la cellule - premier pas vers la métastase.

"Notre objectif est d'identifier comment les signaux moléculaires contrôlent l'organisation normale des tissus par rapport à l'invasion cellulaire, " précise le Dr. Park. "Nous avons également l'intention d'examiner comment ces signaux coopèrent avec d'autres modes de cheminement qui ont été modifiés dans les cellules du cancer du sein et favorisent l'invasion des cellules."

"Il est crucial d'avoir une bonne compréhension des signaux qui entraînent le phénomène d'invasion accrue, parce que c'est précisément cette invasion accrue qui menace la vie de la femme. Cette recherche pourrait mener au développement de nouveaux traitements du cancer du sein métastatique," ajoute le Dr. Marilyn Schneider, directrice exécutive de l'Initiative canadienne pour la recherche sur le cancer du sein (ICRCS). L'ICRCS est fier de s'associer financièrement aux efforts de l'équipe du Dr. Park et espère que cette étude permettra d'atteindre les résultats escomptés."

Fondée en 1993, l'Initiative canadienne pour la recherche sur le cancer du sein est le premier organisme au Canada pour l'importance des fonds accordés à la recherche sur le cancer du sein. À ce jour, l'ICRCS a contribué pour 80,5 millions $ de fonds en appui à 277 projets de recherche. En tant que partenaire unique regroupant des représentants des secteurs publics et privés ainsi que des organismes à but non lucratif, l'ICRCS est engagée dans la lutte à l'incidence du cancer du sein, à l'augmentation des chances de survie des patientes et à l'amélioration des conditions de vie des personnes atteintes du cancer. Les partenaires de l'ICRCS comprennent la Avon Flame Fondation, la Fondation canadienne du cancer du sein, le Réseau canadien pour le cancer du sein, la Société canadienne du cancer, l'Institut canadien de recherche en santé, Santé Canada et l'institut national du cancer du Canada.

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