Nouvelles

Découvertes de l’année 2014 selon Québec Science

Le jury de Québec Science a délibéré. Trois des 10 découvertes de l’année 2014, selon le magazine, nous viennent de travaux dirigés par des chercheurs de l’Université McGill.
Publié: 2 January 2015

Parmi les découvertes les plus importantes réalisées au Québec l’an dernier, les travaux du psychiatre Gustavo Turecki, (Institut universitaire en santé mentale Douglas et Université McGill), du spécialiste de l’Alzheimer Judes Poirier (Institut universitaire en santé mentale Douglas et Université McGill) et du professeur François Barthelat et son équipe (Département de génie mécanique de McGill). Pour en savoir plus sur le classement de Québec Science en 2014 et voter pour votre découverte préférée, aller ici.


Gustavo Turecki – Une micromolécule pour combattre la dépression

La dépression est l’une des causes d’invalidité les plus fréquentes et malgré plusieurs traitements efficaces, le médecin doit souvent procéder par tâtonnement avant de trouver celui qui conviendra le mieux à son patient. Le Dr Turecki, psychiatre à l’Institut Douglas et professeur de psychiatrie à l’Université McGill, a découvert que les niveau d’expression d’une minuscule molécule, miR-1202, peuvent être des marqueurs de la dépression, et permettre ainsi de dépister les personnes susceptibles de répondre à un traitement antidépresseur.

Judes Poirier – Espoir pour le traitement de l’Alzheimer

Judes Poirier de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas et de l’Université McGill a découvert avec son équipe qu’une variante génétique relativement fréquente dans la population confère une protection substantielle contre la forme la plus commune de la maladie d’Alzheimer et peut retarder jusqu’à quatre ans le déclenchement de la maladie. Cette découverte permettra d’explorer de nouvelles pistes thérapeutiques pour cette terrible maladie.

François Barthelat -- pour l’élaboration d’un verre pouvant se déformer sans se casser

En général, quand un verre tombe sur le plancher, il se brise. Pourtant, à l’avenir, le verre qui tombe devrait se courber et se déformer légèrement, grâce à une technique mise au point au Département de génie mécanique de l’Université McGill. En effet, le professeur François Barthelat et son équipe se sont inspirés de la mécanique de structures naturelles comme celle des coquillages pour augmenter la résilience du verre de façon significative.


Back to top