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Je suis ce que je mange. Je mange ce que je crois ... Et ce que je crois me protège peut-être de l'obésité

Publié: 4 November 2011

Une nouvelle série d’études identifie des normes sociales alimentaires qui ont un effet protecteur face à l’obésité.

Les normes sociales – ces croyances communes qui gèrent ce qui est considéré acceptable et qui imposent l’obligation d’agir d’une façon spécifique – ont un effet important sur les comportements alimentaires.  « Évitez les aliments malsains. », « Attention à vos manières. », « Assurez-vous de toujours déjeuner. », « Évitez les collations. », « Mangez lentement. », etc. déterminent quoi, quand, comment, et à quelle fréquence nous mangeons.  Celles-ci sont formées dès la naissance à travers le renforcement positif ou négatif provenant de nos parents, de nos proches, des médias, ainsi que d’autres acteurs sociétaux.  Elles sont cruciales, non seulement parce qu’elles gèrent nos comportements, mais aussi parce qu’elles peuvent avoir un effet nocif si elles sont transgressées.

Une nouvelle série d’études – issue de l’université McGill et de l’université d’Alberta et publiée dans l’édition d’octobre du journal Appetite – examine les croyances des Américains par rapport à l’alimentation et comment ces dernières influencent les comportements et les résultats de santé.  Cette étude innovatrice a révélée qu’agir de façon cohérente avec ses normes, telles que « Ne mangez qu’à satisfaction. », « Assurez-vous de toujours déjeuner. », « Évitez les collations. », « Consommez des fruits et des légumes. », « Gérez vos portions. », étaient associées à un indice de masse corporelle plus faible, une satisfaction corporelle plus élevée, et une meilleure santé subjective.  De façon inverse, transgresser ces normes était associé à un indice de masse corporelle plus élevé.

Selon les chercheurs, Dre Laurette Dubé de l’université McGill et Dr Robert Fisher de l’université d’Alberta, ceci est une trouvaille clé.  « Avec des taux d’obésité grimpants, cette conclusion est cruciale et pourrait aider les  gouvernements autant que les familles, communautés, media, affaires et  autres organisations à concevoir des interventions plus appropriées pour guider et former les croyances des individus par rapport à leurs habitudes alimentaires, » dit Dre Dubé, qui détient la chaire James McGill de marketing et psychologie des comportements et des consommateurs.

Selon Dr Fisher, puisque la culture et la société travaillent ensemble pour créer un système cohérent et indépendant, « les résultats de cette étude aideront à transformer notre culture et société actuelles pour que le choix santé soit le choix naturel.  »

À propos de la Plateforme mondiale de McGill pour la convergence de la santé et de l’économie

Se fondant sur les atouts de recherche académique de l’université McGill, la Plateforme mondiale de McGill pour la convergence de la santé et de l’économie (MWP) a pour mission d’intégrer les grands développements en science, politique, innovation et éducation aux décisions économiques et de gestion qui affectent la santé et, inversement, de tisser les considérations économiques et de gestion à la conception et à la gestion des systèmes de santé.  Pour ce faire, la MWP collabore avec les grands penseurs et les organisations de tête de file du secteur privé ainsi que des domaines sociaux et de la santé qui innovent dans la génétique, la neuroscience, la gestion et les sciences computationnelles des systèmes.  La MWP a mis en place un programme de recherches et d’activités avant-garde afin de promouvoir l’innovation ouverte, les changements sociaux et l’action collective, la convergence politique, ainsi que l’éducation et la recherche distribuées et transdisciplinaires sur les questions à l’intersection de la santé et de l’économie.

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