L’Université McGill associée à la relance de Montréal
Tout d’abord, le CRIEM, le centre de recherche interdisciplinaire en études montréalaises, est unique en son genre, une trentaine de chercheurs, non seulement de McGill, mais de l’INRS, l’UQAM, l’Université de Montréal, Concordia, Laval et venant de disciplines aussi variées que la musique, l’architecture, l’économie, le droit, et la liste n’est pas exhaustive, tous unis sous la bannière Montréal.
Selon le directeur du CRIEM, Pascal Brissette, « S’il est vrai que Montréal est une ville universitaire — et c’est le cas — cette ville a besoin d’un centre comme le CRIEM qui travaille à fédérer les forces de la recherche universitaire et à transformer le savoir sur la ville en projets pour la ville. » Lundi, le professeur Brissette tentera de convaincre des partenaires d’appuyer financièrement le CRIEM pour qu’il puisse créer un site web interactif où les Montréalais de tous les milieux pourraient partager et mettre en commun avec les experts universitaires leurs idées et leurs projets concrets pour Montréal.
Le second projet, La passion des sciences au cœur du Quartier de l’Innovation, est piloté par la rectrice de McGill, le professeur Suzanne Fortier en compagnie de deux co-leaders, Julie Payette, astronaute et directrice du Centre des sciences de Montréal ainsi que Pierre Dumouchel, directeur général, École de technologie supérieure. Il vise non seulement à stimuler le goût des sciences dès le plus jeune âge mais aussi à lutter contre le décrochage scolaire. « Je suis convaincue que faire découvrir très tôt aux enfants le monde des sciences leur donnera le goût d’apprendre et d’aimer l’école. Du développement des talents de ces enfants dépendra l'avenir de notre société. »
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