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Les recherches établissent une relation entre la dysfonction érectile et la maladie cardiovasculaire

Publié: 29 April 2003

Selon les résultats préliminaires d'études menées par des cliniciens de l'Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), les hommes atteints de dysfonction érectile seraient prédisposés aux maladies cardiovasculaires. Les affections cardiovasculaires touchent annuellement environ 40 000 hommes au Canada.

« Notre étude suggère que la dysfonction érectile, en particulier chez les jeunes hommes, pourrait être un indice précoce de la maladie cardiovasculaire et du risque d'accident vasculaire cérébral », dit le Dr Steven Grover, directeur de l'épidémiologie clinique au CUSM et chercheur principal.

Le Dr Grover, qui enseigne également à la Faculté de médecine de l'Université McGill, ainsi que ses collègues ont évalué plus de 4 000 hommes. Ils ont comparé le risque de dysfonction érectile chez des patients atteints ou exempts de maladies cardiovasculaires. « Nous avons établi que la présence des maladies cardiovasculaires était étroitement associée à la dysfonction érectile », dit le Dr Grover. Chez les hommes sans diagnostic d'affections cardiovasculaires, les facteurs de risque cardiovasculaire comme le diabète, l'usage du tabac, l'hypertension et le faible degré de cholestérol-HDL étaient plus fréquents chez les sujets souffrant de dysfonction érectile. Cette conclusion suggère que les hommes atteints de dysfonction érectile mais qui ne présentent pas d'autres symptômes d'affection cardiovasculaire pourraient présenter un risque plus élevé de développer la maladie cardiovasculaire. Par conséquent, l'évaluation diagnostique complète de la dysfonction érectile devrait comporter un dépistage des facteurs de risque cardiovasculaire.

Cette étude a remporté le prix Yamanouchi de la catégorie des meilleurs résumés analytiques sur l'impuissance décerné par l'Association américaine d'urologie et ses conclusions sont présentées aujourd'hui à la réunion annuelle de l'Association.

L'étude a été financée par Pfizer Canada Inc.

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