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McGill et IBM développent le superordinateur en grappe le plus puissant et le plus écoénergétique du Québec

Publié: 14 June 2011

Le nouveau consortium de recherche pour le calcul scientifique haute performance CLUMEQ - une percée pour la recherche et l’innovation

L’Université McGill a annoncé aujourd’hui la signature d’un contrat de 8,3 millions $ CAD avec IBM au Canada pour l’acquisition d’un superordinateur en grappe capable de soutenir les activités de recherche gourmandes en données menées par le consortium CLUMEQ pour la recherche en calcul scientifique haute performance. Il s’agit du plus puissant superordinateur au Québec et du deuxième centre informatique dans tout le Canada en termes d’efficacité énergétique et de puissance (1).

Financée par la Fondation canadienne pour l’innovation, la première phase du projet de McGill vise à doter le Canada d’une capacité de recherche et de développement technologique de classe mondiale qui consolidera sa position actuelle dans l’économie du savoir.  D’après une récente étude de l’OCDE, le Québec est un pôle actif de recherche et développement, ce qui fait de Montréal l’endroit tout désigné pour les activités dans le cadre de ce projet.

Au 21e siècle, l’un des plus gros défis pour les organisations, c’est de pouvoir extraire des informations utiles et pertinentes des masses volumineuses de données.  Le CLUMEQ de McGill offrira des capacités de calcul haute performance (CHP) pour soutenir les travaux de recherche à forte consommation de données menés par des communautés de scientifiques des universités du  Québec et dans le reste du Canada. Les domaines d’études visés par McGill comprennent la physique des hautes énergies, les nanotechnologies, la dynamique des fluides computationnelle, la recherche climatique, l’imagerie du cerveau, la biologie et les sciences de la vie. Le supersystème informatique tirera parti de la puissance de calcul disponible pour effectuer la saisie, le stockage, l’extraction, le partage, l’analyse et la visualisation de vastes quantités de données des différents secteurs d’activités. Le CLUMEQ apportera aussi son soutien au projet Atlas qui est relié à un projet du CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire.

«Grâce à cette puissance de calcul multidisciplinaire, les nouvelles théories mises à l’épreuve par le consortium CLUMEQ McGill auront un impact décisif sur nombre de domaines scientifiques, allant de l’étude du Big Bang aux recherches sur les matériaux à l’échelle nanoscopique, sans compter les autres secteurs névralgiques comme la neuroscience, la biopharmaceutique, l’aéronautique et la finance», a déclaré la principale et vice-chancelière de McGill, Heather Munroe-Blum. «Nous remercions les gouvernements fédéral et provincial pour leur fort soutien et nous apprécions l’aide de notre partenaire IBM qui nous a permis de promouvoir l’innovation et la découverte dans nos universités et de mener des recherches  transformationnelles en appui au développement continu de la société.»

Fondé en 2001, le CLUMEQ est un consortium de recherche pour le calcul sur superordinateur rassemblant les universités McGill, Laval et le réseau de l’Université du Québec, dont l’École de technologie supérieure (ÉTS), qui héberge le superordinateur. Le CLUMEQ de McGill fait partie de l’infrastructure de Plateforme nationale destinée à soutenir les établissements de recherche d’un océan à l’autre.

«Le CLUMEQ de McGill sera l’élément qui changera la donne et permettra d’accélérer les innovations dans la recherche scientifique au Canada», a remarqué M. Denis Desbiens, vice-président Québec, IBM Canada. «Avec l’expertise d’IBM, le consortium – qui fait partie de Calcul Québec – est maintenant l’un des sept piliers de la plateforme nationale de calcul haute performance mise en place par Calcul Canada pour prêter main-forte aux chercheurs. Ce que le CLUMEQ de McGill va apporter, c’est la capacité de recherche de pointe dans des spécialités variées.»

À l’avant-scène de l’innovation, IBM possède une impressionnante feuille de route en matière de technologie de haute performance. En février 2011, le système informatique Watson IBM a triomphé aux jeux télévisés Jeopardy! et remporté la victoire sur les deux plus grands champions historiques de cette émission. Les prouesses de Watson ont enflammé l’imagination des millions de téléspectateurs qui ont vu à travers lui les retombées bénéfiques de la super-informatique sur la société, par exemple en matière de soins de santé.

«La position de McGill sur l’échiquier mondial de la recherche a atteint un nouveau niveau, et on constate à quel point la combinaison des forces du milieu des affaires, des gouvernements et des universités peut être bénéfique et génératrice de progrès. Cela contribuera à faire du Canada, et du Québec tout particulièrement, des endroits réputés pour leurs capacités scientifiques et les synergies mises au service de la recherche et de l’innovation», a ajouté M. Desbiens.

IBM, qui souligne le centième anniversaire de sa fondation cette année, collabore depuis 2005 au projet de calcul haute performance de McGill. L’entreprise a offert aux chercheurs de l’institution son soutien continu.

«Nous sommes très heureux de collaborer avec IBM et McGill. Au Canada, l’ÉTS est un modèle-phare en formation et recherche appliquées en génie ainsi qu’en transfert technologique. Cette annonce vient justement renforcer davantage la synergie que nous croyons essentielle entre recherche, innovation et industrie. En travaillant ensemble, l’ÉTS et McGill couvrent et influencent toute la chaîne de l’innovation : de l’idée à l’innovation, et de la recherche fondamentale à l’application, chacun bénéficiant de l’expertise de l’autre», a commenté M. Yves Beauchamp, directeur général de l’ÉTS.

Le nouveau superordinateur, qui utilise la solution IDataplex d’IBM, a bénéficié des contributions des deux paliers de gouvernement, en plus de la participation d’IBM dans le cadre de son programme relatif à la Politique des retombées industrielles et régionales(RIR).

À propos de l’Université McGill

Fondée à Montréal, au Québec, en 1821, l’Université McGill se classe comme chef de file parmi les universités canadiennes. McGill compte deux campus, 11 facultés, 11 écoles professionnelles, 300 programmes d’études et au-delà de 36 000 étudiants, dont 8 300 aux cycles supérieurs. McGill accueille des étudiants originaires de plus de 150 pays, ses 7 200 étudiants étrangers représentant 20 pour cent de sa population étudiante. Près de la moitié des étudiants de McGill ont une langue maternelle autre que l’anglais, dont plus de 6 200 francophones. Pour en savoir davantage, visitez www.mcgill.ca

À propos de l’École de technologie supérieure (ÉTS)

L’ÉTS est une constituante du réseau de l’Université du Québec. Spécialisée dans l’enseignement et la recherche appliqués en génie et le transfert technologique, elle forme des ingénieurs et des chercheurs reconnus pour leur approche pratique et innovatrice. Depuis sa création, elle entretient un partenariat unique avec le milieu des affaires et l’industrie, tant avec les grandes entreprises que les PME.

L’ÉTS se classe au premier rang au Québec et au troisième rang au Canada pour le nombre de diplômés en génie annuellement. Elle propose aussi des programmes de maîtrise et de doctorat dans de nombreux domaines du génie, ainsi que des programmes de certificat destinés aux personnes qui désirent acquérir une spécialisation ou une formation d’appoint.

Pour en savoir davantage, www.etsmtl.ca

À propos d’IBM

- Pour plus de renseignements sur nos initiatives intelligentes et les superordinateurs, visitez : http://www.ibm.com/smarterplanet/ca/fr/smarter_computing/overview/index.html et

http://www-03.ibm.com/systems/deepcomputing/

- Pour visionner les activités de recherche de l’université McGill, visitez : https://files.me.com/ncsmultimedia/g5tj4n.mov

(1) Selon la liste des Top500 list du mois de novembre 2010.

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