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McGill s’associe à la Fondation pour la foi Tony Blair afin d’élargir la recherche sur les problématiques religieuses

Publié: 3 December 2009

McGill fera ainsi partie d'un réseau mondial d'universités de pointe qui contribueront à l'avancement de la compréhension et de la tolérance

L'Université McGill devient la première université canadienne, et la quatrième au monde, à s'associer à l'Initiative foi et mondialisation de la Fondation pour la foi Tony Blair (FFTB). Réseau universitaire mondial voué à l'exploration des interrelations complexes entre foi et mondialisation dans le monde moderne, l'Initiative foi et mondialisation comprend le développement, par l'Université McGill, d'un nouveau cours multidisciplinaire destiné à 120 étudiants, de séminaires de recherche, de conférences publiques, d'événements et d'activités sur le campus.

« À mesure que la mondialisation rapproche les gens, nous devons comprendre, en principe et en pratique, comment les relations entre les personnes de différentes confessions peuvent modeler les sociétés, pour le bien ou le mal. La question de la foi religieuse aura la même importance au cours du XXIe siècle que l'idéologie politique au cours du XXe, et nous devons en comprendre l'impact. La prochaine génération de chefs de file doit avoir accès aux réflexions de penseurs renommés comme ceux de McGill. Je suis également ravi que l'Initiative foi et mondialisation s'étende au Canada, un pays reconnu dans le monde comme une nation qui accueille et célèbre la diversité, et cela, parce que la variété culturelle peut être une source importante de puissance », a indiqué Tony Blair, ex-premier ministre de Grande-Bretagne, président d'honneur de la Fondation.

« Nous sommes extrêmement heureux de construire ce partenariat stimulant avec la Fondation pour la foi Tony Blair », a déclaré la principale et vice-chancelière de l'Université McGill, la professeure Heather Munroe-Blum. « À mesure que le monde moderne embrasse le multiculturalisme et la diversité à des degrés de plus en plus élevés, nous faisons face à la fois à des défis de taille et à de grandes possibilités dans l'évolution des relations humaines. Depuis longtemps, l'un des objectifs que je m'attache à atteindre pour McGill est qu'elle continue de jouer un rôle de premier plan dans le façonnement de notre société. Grâce à l'établissement de cette relation importante consacrée à la recherche de classe mondiale sur des problématiques aussi essentielles que la manière dont les populations interagissent lorsqu'il est question d'expression et de patrimoine religieux, j'ai bon espoir que nous serons capables d'apporter une contribution de taille. »

L'Université McGill se joint aux partenaires existants de la FFTB, soit l'Université Yale, l'Université nationale de Singapour et l'Université Durham du Royaume-Uni. Des discussions avancées sont en cours avec des universités en Chine, en Inde, en Australie et en Amérique latine pour s'assurer que le réseau représente la totalité des différentes traditions culturelles et géographiques.

Ruth Turner, directrice générale de la Fondation pour la foi Tony Blair, a déclaré : « Nous avons choisi l'Université McGill pour son caractère international, sa perspective sur le monde et son engagement à augmenter les connaissances et les politiques en ce qui a trait à l'une des problématiques les plus fondamentales du XXIe siècle. »

Ellen Aitken, doyenne de la Faculté d'études religieuses de l'Université McGill, a insisté sur le fait que « ce partenariat fournit une excellente occasion de coordonner autant de forces mcgilloises, y compris l'étude au niveau universitaire des religions du monde, et d'élargir la portée internationale de McGill par l'intermédiaire de ce réseau universitaire mondial. Il offre l'occasion pour nos étudiants de nouer des liens avec certains des plus éminents cerveaux engagés dans l'élaboration de solutions en réponse à des enjeux criants et de déployer leurs capacités de chefs de file de manière novatrice et clairvoyante. Nous sommes très enthousiastes à l'idée de mettre au point les éléments de recherche et d'enseignement, de même que les aspects publics de ce projet, tout en tenant compte du contexte canadien. »

Notes aux journalistes

  • La FFTB travaillera avec un certain nombre de départements de McGill, relevant des facultés suivantes : Études religieuses, y compris Études islamiques, Arts, Éducation et Sciences de l'agriculture et de l'environnement. Un intérêt particulier sera également accordé à la perspective canadienne, depuis l'origine des droits de la personne aux peuples autochtones.
  • La Fondation possède un bureau à Toronto; elle augmentera et élargira ses activités à la fois dans ses programmes d'éducation et d'action sociale partout au Canada. Le partenariat avec l'Université McGill permettra à la Fondation de mettre au point des programmes au Québec, particulièrement dans le contexte des modifications récentes apportées au programme d'enseignement religieux.
  • Les leçons apprises dans le milieu universitaire seront transposées dans le monde réel pour susciter un changement. Nous voulons que la recherche stimulée par les cours Foi et mondialisation soit mise en pratique par les décideurs, les chefs de file du monde des affaires et la société civile.
  • La Fondation pour la foi Tony Blair vise à promouvoir le respect et la compréhension entre les principales religions, à expliquer que la foi est une force bienfaitrice et à en témoigner en encourageant les initiatives interconfessionnelles à s'attaquer à la pauvreté et aux conflits mondiaux. Pour en savoir plus, allez à www.tonyblairfaithfoundation.org

À propos de l'Université McGill

Fondée à Montréal, au Québec, en 1821, l'Université McGill se classe comme chef de file parmi les universités canadiennes. McGill compte deux campus, 11 facultés, 10 écoles professionnelles, 300 programmes d'études et au-delà de 34 000 étudiants, originaires de 150 pays. L'Université accueille au-delà de 6 400 étudiants étrangers, qui composent près de 20 pour cent de sa population étudiante. Près de la moitié de ses étudiants ont une langue maternelle autre que l'anglais - dont 6 000 francophones.

 

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