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Étude sur la santé : ordonnances d'antibiotiques
Les médecins surmenés, les médecins formés dans d'autres pays et ceux qui exercent depuis plus longtemps sont plus susceptibles de prescrire des antibiotiques mal à propos. Telles sont les conclusions d'une étude menée à McGill qui met en lumière l'un des grands problèmes auquel sont confrontés les responsables de la santé publique. L'étude publiée aujourd'hui dans le Journal de l'Association médicale canadienne a évalué les habitudes en matière de prescription de centaines de médecins québécois durant huit ans et a identifié ceux dont le mode de recours aux antibiotiques peut entraîner une pharmacorésistance. Selon Geneviève Cadieux, co-auteure de l'étude et chercheure au Département d'épidémiologie et de biostatistique de l'Université McGill, « le plus inquiétant, c'est que nous n'aurons pas de médicaments efficaces contre les maladies. » Robyn Tamblyn, l'autre cosignataire de l'étude, précise qu'il faut pousser plus avant la recherche afin de comprendre pourquoi les médecins appartenant à ces grandes caté