Retour sur le tsunami de 2004 : le point après trois ans
Un acteur important de la reconstruction en Indonésie donnera une conférence publique gratuite à McGill
Le cyclone Nagris qui a frappé le Myanmar au début du mois a remué les souvenirs du tsunami qui a dévasté neuf pays de l’Asie de l’Est en décembre 2004 et le monde s’est interrogé. Le raz-de-marée a tué quelque 170 000 personnes dans la seule province d’Aceh en Indonésie. Que s’est-il passé dans la région depuis? La reconstruction a-t-elle donné de bons résultats? A-t-on pu alléger la souffrance? Quelles leçons a-t-on tirées de la tragédie?
Le jeudi 29 mai, le Projet d’équité sociale en Indonésie de l’Université McGill et le Centre d’études sur les régions en développement de McGill présenteront une conférence publique gratuite de M. Kuntoro Mangkusubroto, Ph. D, directeur de l’Agence de réhabilitation et de reconstruction d’Aceh et de Nias, intitulée 2004 Tsunami – Reflections Three Years After (Le tsunami de 2004 – Bilan des trois dernières années). Des représentants de l’ambassade d'Indonésie à Ottawa accompagneront M. Kuntoro. La conférence aura lieu à 11 h à l’amphithéâtre du Musée Redpath de l'Université McGill, 859, rue Sherbrooke Ouest.
À un impressionnant parcours dans les milieux gouvernementaux et universitaires, M. Kuntoro allie une connaissance parfaite des règlements et pratiques internationaux en matière de développement, de croissance économique, de reconstruction et de coordination des secours d’urgence. Il a participé aux travaux de secours post-tsunami à Aceh du fait de ses fonctions au sein du Global Rescue Network du Indonesia Rescue Network (IndoRescue) et de Wanadri (Youth Jungle Explorer and Mountaineering Association).
Le Projet d’équité sociale en Indonésie perpétue une tradition de coopération entre l’Université McGill et l’Institut national d’études islamiques en Indonésie. L’objectif du projet est d’améliorer la cohésion sociale et la stabilité politique en Indonésie en permettant aux instituts de jouer un rôle déterminant dans l’intégration de la religion et du développement, et de renforcer leur capacité d’appui à la formation des maîtres et au développement communautaire.
La conférence est gratuite et ouverte au public. Elle sera suivie d’une période de questions.