Le mot de la doyenne : Après la collation des grades – tant d’occasions de changer les choses

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La doyenne explore la signification de la collation des grades dans l’ère post-pandémique.

Tout récemment, beaucoup de nos étudiants à l’École d’éducation permanente ont participé en personne à leur collation des grades. Bien que l’expérience ait été différente à cause de la pandémie (entre autres parce qu’il y avait beaucoup moins de monde), elle m’a apporté une grande joie et une grande fierté devant tout ce que notre communauté d’apprenants, de professeurs, de formateurs et d’employés a accompli au cours des dernières années. Je suis absolument enthousiaste quand je pense à tout ce que l’avenir nous réserve !

Pour la première fois en près de deux ans, j’ai enfilé ma tenue de cérémonie, non pas pour m’asseoir devant mon écran et vous applaudir virtuellement, mais bien pour traverser les rangées d’étudiants bientôt diplômés portant toge et mortier, accompagnés de leurs êtres chers. En m’installant sur la scène aux côtés des autres membres de la direction de l’Université, doyens, dignitaires et autres membres du corps professoral, j’ai ressenti la même excitation qu’à chaque collation des grades. Je dois toujours déployer de grands efforts pour ne pas sauter de ma chaise, faire quelques pas de danse et taper dans la main de chaque diplômé. Sachez que derrière mon air digne, c’est exactement ce que je faisais !

Pourquoi devrait-on s’enthousiasmer d’une célébration considérée par certains comme désuète, une vieille tradition en grande pompe qui contraste avec nos vies numériques au rythme effréné? D’abord, l’événement de l’automne 2021 marquait 200 ans de bourses d’études, d’enseignement, d’apprentissage et de services à l’Université McGill. Mais surtout, il représentait le résultat de nombreuses heures de travail acharné, de sacrifices personnels et de jongleries dignes du Cirque du Soleil pour chaque diplômé, formateur, professeur et membre du personnel.

Comme dans tout établissement d’enseignement qui se respecte, il y a souvent des personnes qui portent le chapeau à la fois d’étudiant et d’employé. Cette fois-ci n’a pas fait exception. Un merci tout spécial à ces personnes; vous avez non seulement soutenu les autres apprenants et représenté l’ÉÉP dans le cadre de votre travail, mais avez aussi trouvé du temps pour vos études. Des deux côtés de l’écosystème de formation aux adultes, vous incarnez parfaitement l’esprit de l’éducation permanente.

À tous les diplômés, et à tous ceux qui vous ont soutenus durant vos études, sachez que vous avez fait évoluer les choses et que vous continuerez de le faire. Félicitations, congratulations à une nouvelle génération de diplômés de l’ÉÉP! Alors que vous vous laisserez porter par vos ambitions, je continuerai de vous encourager et de me réjouir des réalisations collectives de l’École d’éducation permanente. Pour reprendre les paroles du poète Robert Frost :

« I shall be telling this with a sigh

Somewhere ages and ages hence:

Two roads diverged in a wood, and I—

I took the one less traveled by,

And that has made all the difference. »

[en anglais seulement]

(Robert Frost, The Road Not Taken, 1915)

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