L’immigration, source d’enrichissement socioéconomique et culturel

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Le 1er juillet 2023 était le cinquième anniversaire de mon arrivée au Canada. Je suis venue à Montréal (Québec) dans l’espoir d’entamer une nouvelle vie, un nouvel emploi, comme des milliers d’autres personnes l’ont fait avant moi, soit parce qu’elles ont été déplacées de force (dans le cas des réfugié.e.s par exemple), soit « par choix », pour des raisons économiques ou sociales (je dis « par choix » entre guillemets puisque la plupart des gens ne se déracinent pas par choix; c’est généralement un ensemble de facteurs d’incitation et d’attirance qui les y obligent). Selon le Conseil de l’information sur le marché du travail, en 2023 seulement, le Canada prévoit accueillir 500 000 immigrant.e.s. Avec 818 000 postes vacants au Canada et plus de 200 000 rien qu’au Québec, les immigrant.e.s qualifié.e.s et instruit.e.s que le pays attire normalement devraient être accueilli.e.s à bras ouverts.

L’École d’éducation permanente de l’Université McGill, comme bien des établissements du genre, fait tout ce qu’elle peut pour que son offre et les résultats qui en découlent répondent aux besoins du marché du travail. Elle travaille avec des arrivant.e.s instruit.e.s incroyablement déterminé.e.s pour leur donner une accréditation canadienne en plus de celle qu’elles ont déjà obtenue dans leur pays d’origine, trop souvent jugée sans valeur par les employeurs et les gouvernements canadiens. Elle aide les personnes et les populations historiquement sous-représentées dans le marché du travail canadien à acquérir des compétences professionnelles pratiques axées sur l’avenir, la collaboration et le numérique. Les services tels que l’initiative SEED (avec le généreux soutien financier du programme d’investissement communautaire ScotiaINSPIRE), les cours de langue pour les personnes déplacées de force et le Service-conseil en transition professionnelle (CATS) sont tous conçus pour servir les intérêts mutuels de la main-d’œuvre et du marché du travail afin de contribuer à la croissance socioéconomique et à la stabilité.

Lorsque je songe aux défis qui attendent les immigrant.e.s, je me rappelle aussi toute la créativité qui naît de l’interaction entre universitaires, employeurs, communautés et individus, laquelle présente la vie et le travail au Canada sous un nouveau jour. Nous accomplissons de bien grandes choses lorsque nous traitons l’intégration comme un rapport mutuel. J’ai beaucoup appris de mon nouveau foyer et je continue à approfondir ma connaissance de la culture locale et des moteurs économiques au quotidien… dans plusieurs langues! Je sais aussi que les personnes immigrantes, comme je l’ai déjà été, apportent idées nouvelles, innovation et productivité à la société, pour peu que nous ouvrions nos portes, nos esprits et nos cœurs à cette véritable mine d’or, pas avec crainte et méfiance, mais avec curiosité et confiance.

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