Cette session d’automne est très spéciale. Nous retournons sur nos campus avec un optimisme prudent, au moment de reprendre nos activités d’enseignement et d’apprentissage entièrement en personne pour la première fois depuis plus de deux ans. Nous avons demandé au corps professoral, au personnel, aux apprenants et aux apprenantes de se joindre à nous pour accueillir tous les membres, anciens et nouveaux, de la communauté de la Faculté de médecine et des sciences de la santé en ce début d’année universitaire.
Jie Yu Li, maîtrise en orthophonie, originaire de Montréal
Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Je suis impatiente d’y être! Les contacts humains qui viennent avec la vie universitaire m’ont manqué et le fait de commencer un programme aussi concret maintenant que les restrictions s’estompent est très excitant pour moi! Je n’ai pas aimé les cours en ligne, alors j’ai de grandes espérances pour la reprise des cours en personne.
Pourquoi avez-vous choisi McGill? J’ai choisi McGill parce que son programme d’orthophonie est axé sur la pratique, ce qui est très important dans n’importe quelle carrière clinique. L’université est aussi très forte en recherche. Et ça m’intéresse, pas seulement parce que je veux éventuellement être clinicienne et chercheuse, mais aussi parce que c’est là qu’on pourrait voir le fruit des nouvelles découvertes pendant notre formation même. C’est passionnant!
La pandémie a-t-elle influencé votre choix de domaine d’études? De quelle façon? Je sais que je veux être orthophoniste depuis mes 16 ans. Les deux dernières années n’ont fait que m’inciter à poursuivre sur cette voie, encore plus parce que la pandémie nous a montré à quel point le système de santé a un urgent besoin de ressources, notamment de personnel et de fonds. J’ai personnellement eu à interagir avec des travailleurs de la santé à plusieurs reprises au cours de ces deux dernières années et je les félicite pour la qualité des soins qu’ils ont prodigués à ma famille, surtout si l’on considère le poids qu’ils portent sur leurs épaules. J’espère devenir un jour une excellente professionnelle de la santé afin d’aider les gens comme ils m’ont aidée.
Quel est votre aspect préféré de Montréal? Comme j’ai grandi à Montréal, j’ai tenu bien des choses pour acquises jusqu’à ce que je puisse visiter d’autres endroits pour comparer. Maintenant que j’apprécie ses nombreux attraits, l’une des choses que je préfère à Montréal est sa scène culturelle accessible. Musées, théâtres, spectacles d’humour et festivals, nous les avons tous! (Et toute la verdure de la ville est magnifique aussi).
Anikka Swaby, étudiante en première année du programme MDCM (Campus Montréal), originaire de la Jamaïque
Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Je suis ravie d’avoir des cours, des séances en laboratoire et d’autres activités d’apprentissage en présentiel! Tout en espérant que cela se poursuivra durant l’année, je suis également prête à m’adapter à l’apprentissage à distance si nécessaire.
Pourquoi avez-vous choisi McGill? J’ai choisi le programme de médecine à McGill parce qu’il permet de découvrir le domaine de différentes manières, par exemple grâce à l’apprentissage en groupe, à l’expérience pratique offerte très tôt, et les opportunités de recherche.
La pandémie a-t-elle influencé votre choix de domaine d’études? De quelle façon? La pandémie n’est pas à l’origine de mon intérêt pour la médecine, mais elle a certainement renforcé mon intérêt à faire partie des équipes cliniques et scientifiques qui luttent contre la COVID-19 dans nos communautés.
Quel est votre aspect préféré de Montréal? Une chose que j’aime à Montréal, c’est la variété des activités de loisirs possibles. Je pense qu’il y en a pour tous les goûts et qu’on peut toujours trouver quelque chose de nouveau à explorer!
Misha Fotovati, étudiante en première année du programme MDCM (Campus Outaouais), originaire de Vancouver
Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Personnellement, j’ai aimé la flexibilité des cours en ligne et de pouvoir suivre les cours à mon rythme car le français est ma langue seconde, mais les interactions avec mes pairs et tuteurs me manquaient.
Pourquoi avez-vous choisi McGill? J’ai choisi McGill car c’est une université qui est forte en recherche en plus de nous donner une exposition clinique et en médecine familiale, dans un environnement bilingue, ce qui est parfait pour moi. Il y a aussi une grande diversité au sein de la cohorte.
La pandémie a-t-elle influencé votre choix de domaine d’études? De quelle façon?La pandémie a influencé ma décision d’étudier la médecine. Cela a été une période chaotique, mais qui m’a donné le temps de réfléchir. J’ai vu l’importance des médecins en première ligne et ça m’a inspirée, j’ai eu envie de le devenir aussi.
Quel est votre aspect préféré de Gatineau?Ce que j’aime à Gatineau, c’est le côté nature, il y a beaucoup de parcs et d’endroits pour se détendre. C’est aussi près d’Ottawa, un bonus pour moi car je m’intéresse à la politique gouvernementale.
Ed Ruthazer, Ph. D., professeur au Département de neurologie et de neurochirurgie à l’Université McGill et à l’Institut-Hôpital neurologique de Montréal, et directeur associé du Programme intégré en neurosciences
Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Évidemment, je suis ravi à l’idée de pouvoir à nouveau donner mes cours en personne, mais je dirais que je fais preuve d’un optimisme prudent. Les données épidémiologiques donnent à penser que nous ne sommes pas tout à fait sortis d’affaires. Ce qui s’est passé à mon avis, c’est que nous avons décidé collectivement que les légers inconvénients de la vie sous restrictions pouvaient être au moins aussi dommageables que les risques évidents de la propagation de la COVID. J’espère que cette décision était la bonne.
Avec le recul, qu’est-ce que la pandémie nous a fait perdre, à votre avis? Que nous a-t-elle fait gagner? J’ai l’impression que la plus grande perte est le sens de la communauté et du travail en équipe. Nous pouvons tous poursuivre notre travail, mais il est beaucoup plus individuel et cloisonné. Ce qui fait la joie d’être un scientifique, c’est le sentiment de contribuer, même de façon modeste, à quelque chose de plus grand que nous. La reconnaissance et l’approbation de nos pairs. Au lieu de ça, nous avons dû nous concentrer uniquement sur notre petite contribution, plutôt que sur le portrait global auquel nous contribuons.
En termes de gains, il est clair que nous sommes tous plus à l’aise avec la communication en ligne et à distance. Je peux tenir des réunions avec des gens de partout dans le monde et avoir le sentiment que c’est tout à fait normal. Quant au PIN, nous avons pu offrir notre programme d’études supérieures à des étudiants en Chine, ce qui aurait été beaucoup plus compliqué avant la pandémie. Évidemment, ce que nous sacrifions, ce sont les interactions en face à face.
Quelles devraient être les priorités pour l’année universitaire à venir? Je pense que le principal objectif devrait être de recréer le sens de la communauté et des objectifs communs que nous avons perdu pendant la pandémie. Le Neuro, et McGill en général, est un chef de file mondial dans plusieurs domaines des neurosciences, mais ce qui nous rend vraiment plus forts, c’est notre masse critique, la collaboration communautaire que nous avons ici. Renforcer cette solidarité devrait être la priorité de tous.
Selon vous, qu’est-ce qui fait l’attrait du Neuro et de McGill pour la population étudiante, le corps professoral ou le personnel? Nous avons une longue histoire de leadership en neuroscience, qui remonte à l’époque de Wilder Penfield et de Donald Hebb. McGill demeure un chef de file mondial dans le domaine de la recherche et de l’enseignement en neuroscience. J’espère que notre réputation contribuera à propulser les carrières et multiplier les possibilités des étudiants et des jeunes professeurs qui choisissent McGill.
Selon vous, comment les études dans votre discipline ont-elles évolué depuis vos propres années étudiantes? Je pense que les étudiants ont beaucoup plus d’occasions de participer à des projets scientifiques qu’à l’époque où j’étais étudiant. Mais en même temps, ils semblent subir une pression plus forte pour se constituer un CV impressionnant en multipliant les activités. J’ai de la peine pour les étudiants qui se sentent obligés de faire plus d’activités, au lieu de s’engager dans quelques projets seulement en leur accordant toute leur attention et leur énergie.
Qu’est-ce qui vous a attiré à Montréal? Je suis vraiment un gars de la ville, et pour différentes raisons historiques intéressantes, il y a une vingtaine d’années, Montréal était l’une des rares villes où on pouvait se loger près du centre-ville à coût abordable, même avec un salaire de professeur. Mais, ce qui m’a surtout attiré, ce sont les échanges que j’ai eus pendant les entretiens d’embauche avec les étudiants de McGill, qui étaient bien supérieurs aux étudiants des écoles américaines où j’avais été recruté. Sans compter que c’est bien de se retrouver dans l’une des universités les plus prestigieuses du pays.
Lenardo Miguel S. Dadulla, baccalauréat en sciences infirmières (3e année), originaire de Bangkok, Thaïlande
Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Je suis ravi que la vie universitaire reprenne, mais au fond de moi, comme professionnel de la santé en devenir, je crains que cette reprise n’alimente une nouvelle vague.
Pourquoi avez-vous choisi McGill? Montréal était le meilleur choix du point de vue de la météo et de la vie sociale. McGill est aussi une université de renommée mondiale, alors c’était magique d’avoir l’occasion d’étudier ici.
La pandémie a-t-elle influencé votre choix de domaine d’études? De quelle façon? En fait, ça l’a encouragé. Même si je risque de ne jamais savoir ce qu’étudier en sciences infirmières était avant la pandémie, j’ai trouvé que c’était assez facile à gérer pendant cette période grâce à l’importance accordée à mes cours. Comme mon horaire était vraiment adaptable, j’ai eu beaucoup de marge, ce qui a rendu mes études en sciences infirmières moins épuisantes qu’elles ne le sont déjà.
Qu’est-ce qui vous a attiré à Montréal? J’avais entendu dire que la vie nocturne était incroyable et honnêtement, elle l’est. C’est dommage que j’aie perdu quelques années, mais je suis prêt à me rattraper maintenant :D.
Elizabeth « Anne » Kinsella, Ph. D., directrice de l’Institut d’éducation en sciences de la santé (IÉSS)
Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? La professeure Margaret Somerville a déjà dit : « L’espoir, c’est l’oxygène de l’esprit humain ». C’est Don Boudreau, membre de l’IÉSS, qui m’a fait connaître cette citation, qui m’est immédiatement venue à l’esprit quand j’ai commencé à réfléchir au retour sur le campus. On ressent un sentiment d’espoir et d’excitation, mais aussi de prudence et de responsabilité pour rester vigilant et prendre soin des membres de notre communauté. Nous avons une formidable communauté engagée à l’IÉSS. Je suis ravie à l’idée de rencontrer les collègues, les membres du personnel et les étudiants dans des cadres plus personnels, de faire venir des chercheurs invités à l’IÉSS, de participer à des collaborations de recherche et d’écriture, et d’explorer différents types d’événements hybrides.
Avec le recul, qu’est-ce que la pandémie nous a fait perdre, à votre avis? Que nous a-t-elle fait gagner? Je pense que nous avons davantage pris conscience des inégalités et des vulnérabilités des différents groupes d’usagers des soins de santé et des professionnels de la santé qui ont œuvré dans des environnements difficiles pendant la pandémie. On reconnaît peut-être davantage la complexité et la fragilité profondes de notre système de santé et la nécessité de travailler à un changement systémique dans l’intérêt de la justice pour les patients, mais aussi pour améliorer les lieux de travail des professionnels de la santé.
Est-ce que de grands projets sont à venir pour l’IÉSS cette année? Nous travaillons sur trois secteurs importants à l’Institut en lien avec : a) le développement de nos programmes d’études supérieures; b) l’amélioration de notre profil de recherche; et c) la participation de la communauté locale et nationale de l’ÉSS. Je pense que le directeur associé des programmes d’études supérieures de l’IÉSS, Peter Nugus, Ph. D., aura des annonces passionnantes à faire sur ces dossiers au cours de la prochaine année. En mai 2022, nous avons accueilli notre nouvelle directrice associée de la recherche, Meredith Young, Ph. D. La professeure Young est déjà en train de repenser différents mécanismes pour catalyser la recherche de l’IÉSS, et au cours de la prochaine année, nous allons tenter de développer nos efforts collectifs de recherche. Linda Snell, M.D., sera la nouvelle directrice des relations communautaires à l’IÉSS. Nous cherchons à créer des liens avec d’autres unités, à accroître notre interdisciplinarité, à accueillir des visiteurs du monde entier et à multiplier les collaborations et les échanges internationaux.
Selon vous, qu’est-ce qui fait l’attrait de l’IÉSS pour la population étudiante, le corps professoral ou le personnel? De nombreux facteurs suscitent l’intérêt des gens pour l’Institut. La réputation de McGill est toujours attirante. De plus, l’Institut d’éducation en sciences de la santé (anciennement le Centre d’éducation médicale) jouit d’une solide réputation internationale et a accueilli au fil des ans de nombreux maîtres à penser et agents de changement en recherche dans le domaine de l’éducation médicale et en sciences de la santé. Nous avons aussi un certain nombre de jeunes membres du corps professoral dont les noms s’imposent comme chefs de file internationaux dans le domaine. Par ailleurs, la collégialité de notre communauté de scientifiques et son engagement à encadrer les jeunes chercheurs sont bien connus dans le milieu de la recherche sur l’enseignement des sciences de la santé.
Selon vous, comment les études dans votre discipline ont-elles évolué depuis vos propres années étudiantes? Quand j’étudiais au doctorat, on ne comptait qu’une poignée de programmes en enseignement des professions de la santé dans le monde, et aucun n’était axé sur le champ plus vaste de l’enseignement des sciences de la santé. À l’époque, la plupart des médecins et des professionnels de la santé qui s’intéressaient à la recherche en éducation étudiaient dans une faculté d’éducation où l’accent était mis sur les écoles des niveaux primaires et secondaires, plutôt que sur les contextes universitaires et des sciences de la santé. À l’Institut, nous nous efforçons de faire progresser la recherche et de créer un nouveau domaine d’étude interdisciplinaire qui allie les sciences de la santé et l’éducation.
Quel est votre aspect préféré de Montréal? L’une des choses que j’aime de Montréal, c’est l’ambiance. Il y a une joie de vivre qui est palpable. J’aime les espaces culturels, les quartiers distinctifs, les nombreux festivals, les bâtiments historiques, les marchés, les lieux propices à la marche et au vélo, et la diversité des terrasses et des restaurants.
Kedar Mate, étudiant en première année du programme MDCM (Campus Montréal), originaire de Montréal
Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Je pense qu’il est nécessaire de revenir aux cours en présentiel pour vivre pleinement l’expérience étudiante : cela permet d’interagir plus facilement et de se créer un réseau.
Pourquoi avez-vous choisi McGill? J’ai fait mon doctorat à McGill en sciences de la réadaptation – ça fait 10 ans que je suis ici! – et je me suis dit : pourquoi quitter Montréal? J’aime beaucoup cette familiarité.
La pandémie a-t-elle influencé votre choix de domaine d’études? De quelle façon? Avec la pandémie, j’ai terminé mon programme précédent en ligne, ce qui m’a en fait donné le temps de me préparer aux examens d’entrée en médecine. Je n’aurais probablement pas pu le faire autrement.
Quel est votre aspect préféré de Montréal? J’aime Montréal parce qu’elle combine l’historique et le moderne, avec McGill au cœur du centre-ville, ce qui est très unique.
Sophie Vaillancourt, orthophoniste, coordonnatrice de la formation clinique et professeure adjointe (professionnelle) à l’École des sciences de la communication humaine
Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Je suis très heureuse de cela! Ce sera formidable de voir les étudiants en personne et de voir leurs visages et leurs réactions.
Avec le recul, qu’est-ce que la pandémie nous a fait perdre, à votre avis? Le contact humain. J’avais l’habitude de voir mes étudiants dans mon bureau ou à l’école tous les jours, puis tout à coup, je ne pouvais interagir avec eux qu’à travers Zoom. J’ai l’impression de connaître à peine mes étudiants des deux dernières cohortes, c’est bien triste.
Que nous a-t-elle fait gagner? Nous avons développé de nouvelles méthodes de travail qui perdureront dans le domaine de l’orthophonie, comme la télépratique pour servir des populations qui n’avaient habituellement pas accès aux services parce qu’elles étaient trop éloignées.
Est-ce que de grands projets sont à venir pour votre École cette année? Oui, nous sommes très heureux de lancer notre nouveau programme de maîtrise ès sciences appliquées en orthophonie à l’École des sciences de la communication humaine. La nouvelle session d’été nous permettra d’ajouter du nouveau matériel au programme, en nous adaptant aux innovations en science et en pratique clinique, ainsi qu’aux changements sociaux et démographiques. Notre nouveau programme basé sur l’approche par compétences a été conçu de manière à réduire l’intensité de la charge de travail à chaque session, et à accroître le soutien direct aux étudiants.
Selon vous, qu’est-ce qui fait l’attrait de l’École pour la population étudiante, le corps professoral ou le personnel? McGill et l’École des sciences de la communication humaine ont une excellente réputation. Montréal est une ville formidable où il fait bon vivre, et je pense que les étudiants aiment le fait que nous offrons des expériences pratiques très tôt dans le programme.
Selon vous, comment les études dans votre discipline ont-elles évolué depuis vos propres années étudiantes? Comme notre profession est encore très jeune, notre champ de pratique s’élargit constamment. Les orthophonistes travaillent maintenant dans le domaine de la déglutition en pédiatrie, avec des adultes atteints de démence, avec des enfants qui reçoivent des implants cochléaires très tôt, etc., ce qui n’était pas le cas quand j’ai étudié pour devenir orthophoniste.
Quel est votre aspect préféré de Montréal? J’adore l’ambiance qui règne à Montréal. C’est très vivant et diversifié, et il y a toujours quelque chose à faire. Je trouve que Montréal est la plus européenne des villes nord-américaines, et ce mariage est passionnant.
Sophie Valence, étudiante en première année du programme MDCM (Campus Outaouais), originaire de Boucherville
Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? J’aime mieux avoir des cours en présentiel, donc je suis contente que nous revenions aux cours sur le campus. Je trouve que c’est plus facile d’interagir, il y a moins de distractions qu’à la maison.
Pourquoi avez-vous choisi McGill? J’ai choisi McGill car c’est une bonne université, le Campus Outaouais est plus petit et les étudiants s’entraident beaucoup, c’est un environnement favorable.
La pandémie a-t-elle influencé votre choix de domaine d’études? De quelle façon? Je savais que je voulais étudier dans un domaine scientifique, mais j’hésitais entre la recherche et la médecine; la pandémie m’a fait prendre conscience de l’importance du rôle des médecins.
Quel est votre aspect préféré de Gatineau? Ce que j’aime à Gatineau : c’est une petite ville, toute la cohorte vient en fait de la région de Montréal donc on est comme une famille, ce qui est super.
Je pense que, comme beaucoup d’entre nous, je suis optimiste tout en restant prudente. Nous avons pu entrevoir une certaine levée des restrictions à quelques reprises ces dernières années et je pense que nous sommes tous beaucoup plus informés sur les pratiques de santé publique, de sécurité et d’hygiène à suivre. J’ai vu à quel point cela fait du bien aux étudiants et au personnel quand nous pouvons nous réunir en toute sécurité, et je suis enthousiaste à l’idée d’avoir plus d’occasions de renouer en personne.
Trina Johnson, Ph. D., directrice adjointe, Institut du cancer Rosalind et Morris Goodman (ICG)
Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Je pense que, comme beaucoup d’entre nous, je suis optimiste tout en restant prudente. Nous avons pu entrevoir une certaine levée des restrictions à quelques reprises ces dernières années et je pense que nous sommes tous beaucoup plus informés sur les pratiques de santé publique, de sécurité et d’hygiène à suivre. J’ai vu à quel point cela fait du bien aux étudiants et au personnel quand nous pouvons nous réunir en toute sécurité, et je suis enthousiaste à l’idée d’avoir plus d’occasions de renouer en personne.
Avec le recul, qu’est-ce que la pandémie nous a fait perdre, à votre avis? Que nous a-t-elle fait gagner? La pandémie a été une source d’apprentissage à bien des égards. En tant que citoyens, nous avons beaucoup appris sur la santé publique, l’immunologie et les vaccins, et sur l’importance de la science, de la découverte et de l’innovation pour résoudre les crises mondiales. Ici, à l’ICG, nous avons vu le travail des nos scientifiques spécialisés dans la biologie de l’ARN, dont Nahum Sonenberg, Jerry Pelletier et Thomas Duchaine, être mis en lumière avec le développement de vaccins à ARNm.
Nous avons également appris qu’il est possible de rendre les pratiques de réglementation et de surveillance de la R-D plus efficaces sans compromettre la sécurité. Dans l’ensemble, nous avons sans doute appris qu’en y consacrant collectivement assez d’énergie, on peut mettre en place des solutions fondées sur des preuves solides. L’importance de la recherche fondamentale pour trouver de nouvelles solutions n’a jamais été aussi évidente.
Quant à ce que nous avons perdu, c’est incalculable. Nous avons perdu des proches, des collègues, des amis et des héros. Je pense à ces personnes chaque jour en prenant des précautions pour assurer la sécurité de ma famille et de mes collègues.
Quelles devraient être les priorités pour l’année universitaire à venir? L’ICG publiera son plan stratégique quinquennal pour l’excellence en recherche, dévoilera sa nouvelle identité visuelle et lancera une campagne de collecte de fonds pour soutenir plusieurs initiatives clés. Ce sera une année chargée pour l’Institut : nous visons à bonifier l’équipement, les services, l’administration et le soutien à la recherche pour nos scientifiques de renommée mondiale et la prochaine génération de leaders en recherche sur le cancer.
Selon vous, qu’est-ce qui fait l’attrait de l’ICG et de McGill pour la population étudiante, le corps professoral ou le personnel? Tous ceux qui travaillent au sein de l’ICG sont fiers de vivre les valeurs et la philosophie qui caractérisent notre milieu collaboratif, interdisciplinaire et communautaire. Nous formons un groupe florissant, où les stagiaires, les scientifiques, les chercheurs et chercheuses travaillent en équipe. La recherche à l’ICG est avant tout fondée sur la collaboration; c’est un lieu de formation, le résultat d’efforts collectifs. Un chercheur m’a dit l’autre jour que plutôt que de transmettre des connaissances à nos stagiaires, nous générons des connaissances ensemble. L’autre raison pour laquelle les gens veulent se joindre à l’ICG, c’est le riche héritage et le prestige de nos chercheurs. J’ai choisi de rejoindre l’Institut pour pouvoir intégrer l’équipe composée des chercheurs que j’ai étudiés au premier et au deuxième cycle. Qui ne voudrait pas avoir la possibilité de discuter avec ces grands noms?
Selon vous, comment les études dans votre discipline ont-elles évolué depuis vos propres années étudiantes? J’en parlais l’autre jour avec un collègue et nous étions d’accord que les choses avaient évolué pour le mieux. La multidisciplinarité et le travail d’équipe sont des acquis aujourd’hui, et la recherche ne s’en porte que mieux. La reproductibilité, la transparence et la représentativité sont maintenant intégrées dans nos travaux. L’expérience étudiante, la conciliation travail-vie personnelle et l’accessibilité financière sont des sujets difficiles à aborder, mais nous les abordons. Est-ce que nous avons toutes les réponses? Non. Est-ce qu’il est important de continuer à en parler? Oui, absolument.
Quel est votre aspect préféré de Montréal? Je suis une nerd montréalaise autoproclamée. J’ai eu le choix de faire mon deuxième postdoc à plusieurs endroits dans le monde et j’ai choisi Montréal. J’aime Montréal pour ce que j’appelle sa « beauté accidentelle ». On peut se promener dans n’importe quelle rue et voir quelque chose de vraiment beau, l’architecture, les arbres et les fleurs, les festivals et même les gens. Sans dépenser un sou, on peut être entouré de beauté. J’ai vécu dans des villes un peu partout au Canada, et ce n’est pas toujours le cas. Les Montréalais sont très chanceux de vivre dans une ville aussi belle.
Linda Song, étudiante en première année du programme MDCM (Campus Montréal), originaire de Montréal
Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’année universitaire débutera avec très peu de restrictions sanitaires. Comment envisagez-vous la rentrée? Je suis vraiment ravie que les cours reprennent en présentiel, je me sens à nouveau étudiante, c’est super de reprendre la routine!
Pourquoi avez-vous choisi McGill? J’ai choisi l’Université McGill car mes parents l’avaient tous deux en haute estime. Ma mère a également travaillé dans le laboratoire de chimie, donc j’avais entendu de bonnes choses et je savais que McGill avait un excellent programme de médecine. Un autre facteur déterminant était que je voulais rester près de ma famille.
La pandémie a-t-elle influencé votre choix de domaine d’études? De quelle façon?La pandémie a renforcé mon choix d’étudier la médecine, mais je ne dirais pas qu’elle a changé ma décision.
Quel est votre aspect préféré de Montréal?Ce que j’aime à Montréal : tous les événements auxquels on peut assister, et le grand nombre d’étudiants; je me sens très en sécurité ici.