La description de la recherche

Le projet de recherche sur l’éducation et la capacité d’action au Mali (PREAM) est une collaboration internationale entre l’université McGill et l’Université des Lettres et Sciences Humaines de Bamako (ULSHB) en partenariat avec Plan International Canada et Plan International Mali qui mettent en oeuvre un programme sur l’éducation en situation d’urgence. Ce projet est financé par Dubai Cares dans le cadre du fonds de recherche E-Cubed (evidence for education in emergency) en partenariat avec le Réseau Inter-Agences pour l’Éducation en Situations d’Urgences (INEE).

En utilisant une approche mixte, combinant des méthodes participatives et quantitatives, ce projet de recherche explore et produit des données sur le lien entre le genre, l’agentivité et l’éducation dans des contextes de conflit dont on a grandement besoin. Son but est d’identifier les différences sexospécifiques dans l’éducation et l’agentivité des filles et des garçons pour apporter un soutien direct aux interventions visant l’élimination des barrières éducationnelles auxquelles font face les filles. Cela apporte un soutien au développement de programmations complexes à l’intersection des conflits, du genre et de l’éducation.

Question de recherche principale

Quelle est la relation entre l'agentivité des adolescent(e)s (âgés de 13 à 18 ans), en particulier des filles, et leur expérience de l'enseignement primaire dans les zones de conflit de Mopti et Ségou, au Mali?

Questions de recherche spécifiques

  1. Quelles composantes de l'agentivité sont les plus importantes pour les adolescentes et adolescents participants ? 

  1. Comment l'agentivité influence-t-elle la participation des adolescentes et adolescents à l'école primaire ? 

  1. Comment la participation des adolescentes et adolescents à l'école primaire influence-t-elle leur agentivité ? 

  1. Comment la relation entre l'agentivité et les expériences de l'école primaire dans les endroits affectées par les conflits diffère-t-elle entre les filles et les garçons ? 

  1. Comment les expériences d'agentivité diffèrent-elles entre les adolescentes et adolescents recevant de l'éducation formelle et ceux et celles recevant de l'éducation informelle ? 

Ce projet de trois ans complémente, mais ne remplace pas, un grand programme d’éducation en situation d’urgence (Imagine) que Plan International Canada à Mopti et Ségou est attendue d’implémenter. Le modèle de recherche fait usage à la fois de méthodes qualitatives et quantitatives. L’approche qualitative fait appel à des méthodes participatives appropriées aux enfants et basées sur l’art, telles que le dessin et le « cellphilming » (vidéos sur tablettes ou cellulaires), tandis qu’un sondage quantitatif à plus grande échelle est élaboré à partir des connaissances des adolescents sur l'agentivité et l’éducation. Le projet génère des données importantes, notamment dans le contexte francophone, pour informer les politiques et les pratiques reliées à l’éducation et l’égalité des genres dans le contexte des conflits au Mali et au-delà. Les résultats de recherche, considérés bien commun, vont être librement et largement distribués au niveau international, régional et national à travers les divers réseaux, partenariats et plateformes de communication des différents partenaires de recherche.

Au cours de ce projet de recherche, les différents acteurs feront de leur mieux pour impliquer les adolescents participant au projet en tant que partenaires de recherche et coproducteurs de connaissances. PREAM aura comme priorité d'amplifier les voix locales, en particulier celles des adolescentes, dans la création d’instruments de collection et d’analyse de données et les participants apprendront, par expérience, comment la recherche est effectuée, analysée, et communiquée aux décideurs.

Ce projet interdisciplinaire prend place à l’Institut du Développement Humain et du Bien-Etre.

Les Chercheurs et Chercheuses

Université des Lettres et Sciences Humaines de Bamako (ULSHB) 

  • Dr. Idrissa Soïba Traoré, ULSHB

    Dr. Idrissa Soïba Traoré est titulaire d’un doctorat en Sciences de l'Éducation de l'Université de Paris 8. Il est l’auteur d'une vingtaine d'articles scientifiques publiés au Mali, en Côte d'Ivoire, au Togo, au Niger, en Tunisie, en France et en Suisse et d'un ouvrage intitulé École et Décentralisation au Mali, des Logiques d'appropriation locale aux dynamiques de conquête de l'espace scolaire. Il a occupé successivement les postes de chef de Section et de chef de Département Sciences de l'Education, Vice-Recteur et Recteur de l'Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako. Professeur Traoré est, au plan africain, le Secrétaire Général du Conseil d’Administration de l’Assemblée des gouvernants de Aide Et Action International. Maître de Conférences des Universités, il a participé à plusieurs activités scientifiques et de recherche dont rapporteur du colloque sur la gouvernance de la sécurité au Mali (2014) ; mentor de l’équipe de recherche de l’IMRAP (Institut Malien de Recherche Action pour la Paix) sur la mutation des valeurs comme facteur de déstabilisation de la cohésion sociale (2015 - 2016) ; et participant au colloque Gouverner l’école au Sud, à Bordeaux en France (2015). Il a aussi été consultant et chercheur pour de nombreuses études incluant les thèmes suivants : Gouvernance, Sécurité et Droits de l’Homme au Mali avec NDI (2014 - 2015) ; Accès transfrontalier aux services sociaux de base avec le Laboratoire ANDAL (2015) ; Le mariage précoce au Mali avec le CRDI- WILDAF (2016 - 2017) ; Les dynamiques des conflits locaux/communautaires dans les communes urbaines de Niono et Macina, région de Ségou avec ARGA, AMSS,ALERT (2016) ; Cartographie des acteurs intervenant dans le domaine de la réconciliation Nationale de la République du Mali avec l’IMRAP (2018) ; et le Programme quinquennal de consolidation de la paix, de stabilisation et de réconciliation de l’USAID dans 45 communes du Centre et du Nord du Mali (2019).

  • Dr.  Moriké  Dembélé, ULSHB

    Dr.  Moriké  Dembélé est titulaire d’un doctorat en Sciences de l’Éducation, option pilotage des systèmes. Dr Dembélé s’intéresse à l’éducation et à l’insertion sociale des enfants et des jeunes marginaux. Dans le cadre des politiques de massification scolaire, il a dirigé récemment une étude sur les acquis scolaires des enfants sortis précocement du système scolaire en milieu rural en mettant l’accent sur la situation particulière et inquiétante des filles. Professeur de méthodologie de recherche à l’Université, il a expérimenté différents protocoles de collecte des données auprès des enfants et des jeunes en contexte africain. Dans cette perspective, son dernier article publié en binôme en 2017 intitulé Enquêter avec et auprès des jeunes en difficulté en contexte africain : une démarche méthodologique par le bas développe une approche innovante de recherche impliquant directement les enfants et les jeunes à la fois comme enquêteurs et enquêtés. En termes de connaissances des milieux d’études, en mai 2019 Dr Dembélé fut coordinateur des régions de Ségou et de Mopti dans le cadre des enquêtes de terrain concernant l’étude FRAMe (Méthodologie d’évaluation de la fragilité et de la résilience d’un système de gouvernance locale) soutenue par le projet Paix, stabilisation et réconciliation au Mali et réalisée par l’Université des Lettres et Sciences Humaines de Bamako (ULSHB).

  • Dr. Mamadou Dia , ULSHB

    Dr. Mamadou Dia est titulaire d’un Doctorat Unique en Didactique des Langues de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) au Sénégal. Il a été chef de département de Lettres à la Faculté des Lettres, des Langues et des Sciences du Langage de 2014 à 2019. Membre de la Commission Pédagogique et Scientifique de l’ULSHB, il est aussi le Point Focal du Programme Thématique de Recherche / Civilisation, Langues, Littérature et Société du Cames (PTR/CLLS- CAMES) au Mali. Travaillant dans le domaine de l’enseignement bilingue, il a participé à Dakar à la Rédaction des outils d’auto-formation en vue du développement de l’enseignement bilingue (novembre 2017 à janvier 2018). Il s’agissait de la confection de manuels pédagogiques permettant aux enseignants des écoles bilingues de s’auto-former. Il est auteur d’un livre et de plusieurs articles dont : Enseignement du français dans un contexte multilingue. L’expérience malienne aux Presses Académiques Francophones en 2014 et Les facteurs de l’inégalité des genres à l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako en 2017.

  • Dr. Fatoumata Keita, ULSHB

    Dr. Fatoumata Keita est titulaire d’un doctorat en Littérature Américaine de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis au Sénégal. Madame Fatoumata Keita est professeure de littérature africaine d’expression anglophone et de littérature américaine au Département d’Anglais. Ses activités de recherche portent sur l’activisme politique et social des africaines et afrodescendantes, en occurrence, leur lutte pour l’émancipation, l’agentivité, l’autonomisation, l’égalité des sexes ainsi que leur combat contre les violences basées sur le genre, l’oppression, le racisme et la discrimination dans une perspective féministe. À cet égard, ses recherches examinent les interactions entre le genre et l’éducation, le développement, la paix, la sécurité, la migration, l’intégration régionale en Afrique, et leurs impacts sur la construction de soi et la capacité d’agir des sujets féminins. Dr. Keita a pris part à plusieurs colloques sur le genre où elle a présenté des communications sur la lutte contre les violences basées sur le genre, les résistances des africaines par rapport aux assignations genrées de leurs sociétés, le leadership féminin, etc. Elle travaille actuellement avec la fondation Heinrich Böll sur le féminisme intergénérationnel en Afrique. Elle est lauréate de la bourse d’échange culturel américain Fulbright, un programme de recherche qui lui a permis, entre 2017 et 2018, de prendre part à plusieurs conférences et ateliers sur l’évolution actuelle des études sur le genre aux Etats-Unis. Elle est point focal genre et membre de la Cellule d’Assurance Qualité Interne (CIAQ) de l’ULSHB. Elle est aussi membre du Réseau des Femmes Universitaires et Enseignantes du Mali (REFUE-MA) qui milite pour renforcer la participation des enseignantes chercheures á la gouvernance universitaire tout en faisant du coaching auprès des étudiantes afin qu’elles poursuivent leurs études. Dr Keita est auteure de plusieurs articles académiques.

  • Dr. Seydou Loua, ULSHB

    Dr. Seydou Loua a un doctorat en Sciences de l’éducation de l’Université Lumière Lyon 2 en France. Il est enseignant-chercheur et responsable de Masters au département de Sciences de l’éducation de la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’éducation (FSHSE). Il a publié plusieurs articles dans le domaine des Politiques éducatives comme L’état des lieux de l’éducation des filles et des femmes au Mali : contraintes et défis et La question de la réussite scolaire des filles au Mali pour la Revue internationale d’éducation de Sèvres. Il a aussi publié en binôme dans la revue Recherches africaines, un article intitulé Impacts de la crise sécuritaire sur les activités de production dans les régions de Mopti, Gao et Tombouctou. En plus de ses activités d’enseignant-chercheur et de ses publications scientifiques, il a été enquêteur sénior en 2017 dans une étude de la Coalition Nationale de la Société Civile pour la Paix et la Lutte Contre la Prolifération des Armes Légères, sur le lien entre développement et sécurité dans les régions de Mopti, Gao et Tombouctou. Il a été consultant pour l’ONG Agir dans une étude portant sur le rôle des initiatrices nuptiales dans la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes de la région de Sikasso et consultant associé avec l’ONG Agir et Save the Children, dans une recherche formative pour l’approche inclusive des grand-mères dans la santé de la reproduction des adolescents et jeunes dans la région de Sikasso. Dr. Loua a aussi participé en 2019, à l’analyse qualitative des données de l’étude FRAMe (Fragility-Resilience-Assessment-Méthodology), réalisée par l’Université des Lettres et des Sciences Humaines de Bamako.

Université de McGill

  • Dr. Claudia Mitchell, McGill

    Dr.Claudia Mitchell est Professeure distinguée James McGill dans le Département d’études intégrées de la faculté d'éducation de McGill et détient le titre de professeur honoraire à l'Université de KwaZulu-Natal en Afrique du Sud.  Elle est Directrice de l'Institut de recherche pour le développement et le bien-être humain ainsi que la fondatrice et directrice du laboratoire sur les cultures participatives à l’Université McGill, une unité de recherche et formation dans la Faculté d'éducation destinée aux étudiants à la maîtrise et au doctorat et financée par la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI). Sa recherche porte sur comment l’utilisation des méthodes visuelles participatives et les approches artistiques novatrices auprès des jeunes et de leurs communautés peuvent contribuer à adresser les questions sociales les plus importantes, telles que l'inégalité entre les sexes et les défis liés aux violences sexospécifiques, dans différents contextes et dans une variété de régions, dont l’Afrique de l'Ouest, l'Afrique australe et orientale, ainsi que l'Asie de l'Est et du Pacifique.

  • Dr. Kattie Lussier, McGill

    Dr. Kattie Lussier est chercheure à McGill et chargée de cours à l’Université de Montréal. Elle travaille dans le domaine de la coopération et du développement international depuis 1998. Elle possède un doctorat en études du développement de l’Institut d’Études du Développement (IDS) de l’Université de Sussex en Angleterre et une maitrise en mesures et évaluation de l’Université de Montréal. Spécialisée dans le renforcement des capacités et l’évaluation, elle a été particulièrement active dans les secteurs de l’éducation, du développement communautaire et du genre et a œuvré sur de nombreux projets en Afrique, en Amérique Latine et en Asie. En tant que consultante et chercheure, elle a travaillé pour l’UNESCO, le groupe indépendant d’évaluation (IEG) de la Banque Mondiale, le PNUD, l’OIF, différents bailleurs de fonds bilatéraux, ainsi que plusieurs ONG et compagnies spécialisées dans la coopération internationale. Jusqu’à présent elle a effectué du travail de terrain dans plus de 20 pays dont huit pays d’Afrique. Elle a réalisé de nombreuses missions au Mali notamment pour l’AMC et l’OIF afin de réaliser des études et de fournir de l’appui technique et de la formation. Avant de rejoindre McGill en 2019 elle a occupé le poste de professeure adjointe à l’université des études étrangères Hankuk de Séoul (HUFS) et, avant cela, était chargée de recherche au centre de recherche sur l’éducation internationale (CIE) et au centre de recherche sur l’éducation supérieure et l’équité (CHEER) à l’Université de Sussex.

  • Dr.  Myriam Denov, McGill

    Dr. Myriam Denov est Professeur James McGill dans l’école de travail social et Chaire de recherche du Canada de niveau 1. Ses recherches explorent les domaines de l’adversité à laquelle font face les enfants et les jeunes, la protection des enfants dans le context international, avec un intérêt particulier pour la violence sexiste contre les enfants vivant en zone de conflits armés, violence politique et de fortes incidences de VIH/SIDA.

  • Dr. Myriam Gervais, McGill

    Dr. Myriam Gervais est professeure à l’Institut Genre, Sexualité et Féminisme de l’Université McGill. Elle a dirigé un projet de recherche multidisciplinaire axé sur l’usage de méthodologies visuelles participatives pour effectuer des études avec les filles et les femmes rurales en Afrique (Burkina et Rwanda). Elle a publié un guide sur la façon de concevoir et réaliser un projet de recherche participatif avec des méthodes visuelles (2018). Elle est membre de l’équipe de recherche de l’Université McGill pour le projet PREAM.

  • Dr. Blane Harvey, McGill

    Dr. Blane Harvey est professeur adjoint et William Dawson Scholar dans le Département d’études intégrées de la faculté d'éducation de McGill, ou il dirige le Laboratoire de Leadership et d’Éducation pour la durabilité. Ses recherches explorent comment les connaissances sur changement climatique sont produites, validées et communiquées, et comment la recherche participative, l’éducation facilitée et le partage des connaissances peut soutenir l’action collective dans le Sud Global.

  • Dr. Lisa Star, McGill

    Dr. Lisa J. Starr est professeur adjoint à l’université McGill dans le Département d’études intégrées de la faculté d'éducation de McGill. Elle a complété son doctorat dans le Département of Curriculum et d’Instruction de l’université de Victoria. Elle a reçu sa maîtrise des arts en administration et supervision de l’université de Phoenix pendant qu’elle travaillait come enseignente au secondaire à l’étranger. Sa carrière en enseignement l’a menée du Canada au Pakistan, au Koweït, en Mongolie et de retour au Canada. Ses voyages ont crée en elle une passion pour l’étude de la relation entre l’identité et le culture, en particulier en relation avec l’efficacité éducationelle et le leadership à l’école. Lisa s’éfforce de faire en sorte de faciliter les experiences d’une façon plus poussée que simplement montre et raconte pour créer des environnements d’apprentissage transformatifs où les individus sont inspirés et habilités. Son principal domaine de recherche actuel est l’usage de l’éthnographie dans l’étude de la philosphie et la practique du leadership.

Chercheuses Associés

  • Dr. Prudence Caldairou-Bessette, McGill

    Dr. Prudence Caldairou-Bessette est psychologue clinicienne auprès des enfants, des adolescents, des familles et des adultes. Elle est professeure associée à la section humaniste du Département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle fait actuellement aussi des études postdoctorales à l’Université McGill sous la supervision de Claudia Mitchell (Éducation) et Lucie Nadeau (Psychiatrie transculturelle).  Elle travaille depuis 2013 avec l’institut universitaire SHERPA (https://sherpa-recherche.com) qui se spécialise dans les pratiques interculturelles en matière de santé et de soutien social. Elle est également psychologue en santé mentale Jeunesse dans un Centre Médicosocial d’un quartier défavorisé de Montréal (Hochelaga-Maisonneuve) et dans un Centre communautaire autochtone de la périphérie (Kahnawake). Elle détient un doctorat en psychologie recherche/intervention (PhD/PsyD) de l’UQAM et un doctorat en psychologie de l’Université de Strasbourg (PhD, Études psychanalytiques et psychopathologie clinique, Programme international du Collège Doctoral européen).  Sa thèse de doctorat a porté sur une étude culturelle et sociale de l’identité à partir des dessins d’enfants de 5 pays différents (dont la France, le Vietnam et la Russie), mais plus spécifiquement sur les dessins d’enfants Québécois et Ivoiriens. Dans le cadre son travail, elle a habité ou visité plusieurs pays d’Afrique noire (le Burkina Faso, le Sénégal, la Côte d’Ivoire et le Cameroun). Elle a écrit plusieurs articles sur l’interprétation interculturelle des dessins d’enfants et l’utilisation du dessin en recherche avec les enfants. Elle s’intéresse maintenant à l’utilisation participative du dessin, du jeu et d’autres formes d’expression artistiques, tant en recherche qu’en clinique, dans une perspective de justice sociale. 

  • Dr. Jennifer Thompson, Université de Montréal

    Dr. Jennifer Thompson est postdoctorante au Centre de recherche en santé publique de l’Université de Montréal, au sein de la Chaire Myriagone McConnell-Université de Montréal en mobilisation des connaissances jeunesse. Dr Thompson s'intéresse aux questions méthodologiques liées à la recherche participative et visuelle. Elle a travaillé avec des méthodologies telles que la photovoix, la vidéo participative, et le cellphilming (vidéo sur cellulaire) pour explorer des questions liées aux aspects sexospécifiques de la gestion de l’eau au Cameroun, de la formation des enseignants au Mozambique, et de la conservation environnementale en Sierra Leone. Dr Thompson a aussi animé des ateliers de formation sur les méthodologies participatives et visuelles pour soutenir des chercheurs au Kenya et au Myanmar. 

Stagiaires de l'IHDW-PREAM

  • Ishika Obeegadoo, Stagiaire, McGill

    Ishika Obeegadoo est en dernière année à McGill, complétant son degré en Sciences Cognitives dans la faculté des Arts et des Sciences de McGill, avec un mineur en Économie. Elle est née à l’île Maurice, située dans l’Océan Indien et y a grandi avant d’émigrer au Canada. Elle est passionnée du développement humain, en particulier par rapport à l’égalité des genres et à l’accès universel à la santé et à l’éducation. Avec l’IHDW, Ishika explore le rôle que la gouvernance et la formulation de politiques peuvent jouer dans la promotion du développement humain durable et équitable et dans la garantie du bien-être de populations à risque et de groupes marginalisés à travers son rôle dans le projet PREAM.

  • Elina Qureshi, Stagiaire, McGill

    Elina Qureshi est une étudiante en U3 complétant son Baccalauréat ès Arts en Développement Internationale et en Économie. Ses intérêts académiques incluent les politiques publiques et la bonne gouvernance, les politiques internationales et environnementales, et la migration transnationale. Ses expériences de travail précédentes étaient centrées sur la corruption, la transparence, les pratiques de gouvernance au Liban, les politiques d’immigration et de réfugiés au Canada, et l’autonomisation financière à travers la programmation du développement pour les femmes en Ouganda. Elle a participé dans de nombreuses organisations du campus et est sur le comité de rédaction de revues telles que le Catalyst et Maktoub. Elina est passionnée par la promotion de l’équité et la durabilité à travers son travail et espère contribuer aux initiatives de développement communautaire à l’IHDW et de se familiariser avec la recherche participative visuelle.


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