Séminaires offerts en 2019-2020
Automne 2019
Sigle et titre du cours | Horaire | Réservé aux étudiants du DLLF? |
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FREN 609 - Atelier de création littéraireProf. Alain Farah
Préalables, restrictions et cours conjoints Aucun préalable, aucune restriction ni cours conjoint. Contenu Ce séminaire de création vise à initier les étudiants à l’expérience littéraire en les invitant à produire, en diverses étapes et par le biais d’une exploration de diverses notions (narration, intrigue, style, etc.), un texte de vingt pages. Formule pédagogique Cours magistraux, ateliers, conférenciers invités, rencontres individuelles. Lectures obligatoires Un course-pack virtuel sera transmis aux étudiants. Évaluation Présence en classe, participation aux ateliers, critique des propositions des collègues, mise en ligne des textes (20%) Un exposé oral (dix minutes) sous forme de commentaire critique sur une œuvre de votre choix (15%) Un texte narratif de cinq pages (10%) Un texte narratif de dix pages (20%) Un texte narratif de vingt pages (35%) |
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FREN 612 - Séminaire de recherche 1 (Les personnages frontaliers - XIXe-XXe siècle)Prof. Isabelle Daunais
Préalables, restrictions et cours conjoints Aucun préalable, aucune restriction ni cours conjoint. Contenu Ce séminaire a pour but d'étudier le statut, la fonction et la nature des personnages qui occupent dans la fiction, et plus spécifiquement dans la fiction romanesque, une position que l'on peut qualifier de frontalière : personnages secondaires; personnages «réels» (historiques ou biographiques); narrateurs enchâssants; personnages «collectifs» (foule, entités désignées par le pronom «nous») ; figurants... À partir d'une série d'études de cas, il s'agira de voir ce que nous disent de l'existence, comme aussi bien du fonctionnement de la fiction, ces personnages qui ne sont pas des protagonistes mais qui restent dans notre mémoire de façon parfois plus forte que ne le font ces derniers. Ce séminaire sera également l'occasion de faire le point critique et théorique sur la notion de personnage. Formule pédagogique Exposés magistraux, exposés des étudiants et discussions. Lectures obligatoires La liste des œuvres à l'étude sera précisée ultérieurement. Un recueil de textes théoriques et critiques sera également rendu disponible. Évaluation Un exposé long sur le travail de recherche : 30% |
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FREN 613 - Traduction et littérature à contrainteProf. Audrey Coussy Préalables, restrictions et cours conjoints Aucun préalable en traduction. Une connaissance passive de l’anglais est requise afin de pouvoir analyser et évaluer les traductions étudiées. Contenu Traduire est en soi un exercice d’écriture à contrainte : « l’espace de jeu de la traduction » (Antoine Berman, L’Épreuve de l’Étranger, 1984) est délimité tout d’abord par l’univers établi par l’œuvre d’origine, mais aussi par les cultures et langues de départ et d’arrivée et la subjectivité du traducteur/de la traductrice. Cet espace délimité est cependant loin d’inhiber la créativité inhérente à l’acte traductif, car elles viennent en magnifier le potentiel inventif, à l’image de la littérature potentielle de l’Oulipo, que le groupe définit comme « une littérature sous contrainte ». Nous explorerons ainsi dans ce séminaire le rapport créatif que la traduction entretient avec la littérature à contrainte : exercices inspirés de l’Oulipo, abécédaires, littératures très codifiées (romance, roman policier, etc.). Nous réfléchirons aux questions d’écriture/traduction qui se posent et chercherons des solutions dans des traductions publiées. Formule pédagogique Cours magistraux, analyse de textes théoriques et d’œuvres littéraires anglophones et francophones, discussions, exposés des étudiant.e.s. Lectures obligatoires Les textes à lire seront disponibles en ligne sur MyCourses. Évaluation Exposé oral : 30 % |
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FREN 628 - Séminaire de théorie (La voix et la manière)Prof. Arnaud Bernadet Préalables, restrictions et cours conjoints Aucun Contenu Ce séminaire essaie d’expérimenter une hypothèse. Il entend contribuer à une approche des faits dits « littéraires » par une théorie de la manière et de la voix en se concentrant sur les œuvres de la modernité (XIX-XXIe siècles) et en visant la diversité des genres existants. Postuler une réciprocité entre la manière et la voix, c’est a priori mettre de l’avant une pensée de l’individuation dans le langage, au sens où la manière et la voix désignent l’invention simultanée de la subjectivité et de la valeur. Pourtant, chacune des deux notions prises séparément ne cesse pas de faire difficulté. Régulièrement employée par les écrivains eux-mêmes, la voix n’est guère qu’une métaphore, qui masque le problème qu’elle désigne en même temps, celui de la singularité. En attente d’une légitimité épistémologique, elle ne saurait valoir pour un concept. Elle constitue au mieux une catégorie en devenir pour telle œuvre particulière. Quant à la manière, elle se présente dans une situation exactement inverse : issue d’abord de l’art, traversant le champ religieux, moral ou politique, alors qu’elle a représenté une notion centrale de la pensée classique à côté du goût et du faire, au cours du XIXe siècle elle a perdu progressivement sa légitimité épistémologique, et s’est réduite à un simple synonyme de style : une technique de la langue ou une modalité formelle du discours. Elle engage pourtant une configuration unique et inimitable de l’œuvre, traduit les habitudes ou les attitudes d’un sujet, et c’est cette valeur à la fois artistique et éthique que continuent d’invoquer des auteurs aussi différents que Baudelaire, Hugo, Lautréamont, Michaux, Koltès, Beckett ou Kerouac par exemple. Ce n’est pas non plus un hasard si, historiquement, pour circonscrire la manière on a eu fréquemment recours au paradigme intuitif de la voix sous l’espèce du « ton », de « l’air », de « l’allure » ou du « chant ». Ainsi, la manière comme la voix sont des termes à découvrir – ensemble. On prendra la question du point de vue d’une poétique. D’un côté, par une théorie de la manière, on envisagera la littérature non plus sous l’angle formel, linguistique et rhétorique du style mais comme expression résolument artistique ; de l’autre, par une théorie de la voix, on s’attachera à repenser la problématique de la valeur en l’articulant étroitement à une pensée de l’individuation, du sujet et du corps. Si l’on veut, c’est en tant que manière que la voix peut être constitutive spécifiquement d’une subjectivation dans la double perspective de l’individuel et du social. Formule pédagogique Séances magistrales ; tables-rondes et discussions ; exposés oraux. Lectures obligatoires Une documentation précise sera distribuée en début de séminaire. Évaluation Présence et participation : 10 % |
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FREN 694 - Génétique textuelle et édition critiqueProf. Jane Everett Préalables, restrictions et cours conjoints Aucun Contenu À travers l’étude d’extraits de manuscrits, d’éditions critiques et de textes théoriques, nous examinerons la génétique textuelle en tant que pratique et l’édition critique littéraire envisagée comme objet de savoir et comme objet à produire. Nous commencerons par un bref rappel de l’évolution des deux champs (qui se chevauchent, bien sûr), pour passer ensuite à des études en coupe synchronique permettant d’identifier les enjeux pragmatiques, esthétiques, éthiques et idéologiques entourant la pratique de la génétique textuelle et la conception et la production d’éditions critiques littéraires. Il sera question entre autres des archives d’écrivain, de la critique génétique, de l’édition critique « conventionnelle » (sur support papier) et de l’édition critique numérique. Le corpus étudié en classe privilégiera la prose narrative et les correspondances d’écrivain, mais les étudiant·e·s auront la possibilité de travailler sur d’autres corpus littéraires, selon leurs intérêts (poésie, théâtre, essai, carnets...). Formule pédagogique Exposés magistraux, exposés des étudiant·e·s et ateliers de discussion. Lectures obligatoires FREN 694 – Génétique textuelle et édition critique, recueil de textes (« Course Pack »), disponible à la librairie de McGill (680, rue Sherbrooke Ouest). Évaluation À déterminer. |
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Non |
FREN 710 - Séminaire de doctorat 1Prof. Diane Desrosiers
Préalables, restrictions et cours conjoints Séminaire obligatoire réservé aux étudiant.e.s inscrit.e.s au programme de doctorat du Département de langue et littérature françaises. Contenu Obligatoire dès la première année de scolarité pour les étudiant.e.s de doctorat, le séminaire FREN 710 porte sur les aspects théoriques et méthodologiques du projet de thèse des candidat.e.s. Il se veut un lieu privilégié d’échanges et de réflexion, où l’on discutera des problématiques soulevées par les textes choisis comme objets d’étude et des enjeux théoriques susceptibles d’intéresser les étudiant.e.s dans leur démarche de recherche. Les doctorant.e.s seront invité.e.s à réfléchir sur les modalités de leur pratique littéraire, à présenter leur sujet de thèse, à soumettre un état de la question et à affiner leurs hypothèses de travail, tout en précisant – en dialogue avec les diverses approches critiques modernes – les méthodes et concepts auxquels elles et ils recourent. Formule pédagogique Exposés du professeur et des étudiant.e.s. Une forte participation est attendue de la part des doctorant.e.s. Les rencontres auront lieu toutes les deux semaines. Un calendrier des séances sera distribué au début de la session Lectures obligatoires Textes distribués en classe. Lectures suggérées BEAUD, Michel, en collaboration avec Magali Gravier et Alain de Tolédo. L’Art de la thèse. Comment préparer et rédiger un mémoire de Master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l’ère du net, édition revue, mise à jour et élargie, Paris, La Découverte, 2006. (Bibliothèque McLennan Réf. LB2369 B334 2006). CHEVREL, Yves. L’Étudiant-chercheur en littérature. Guide pratique, Paris, Hachette, coll. « Hachette Supérieur », 1992. (Bibliothèque McLennan Réf. PN73 C44 1992). Évaluation Présence et participation : 15% |
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Oui |
FREN 723 - Littérature, rhétorique et progymnasmataProf. Diane Desrosiers
Préalables, restrictions et cours conjoints Aucun préalable, aucune restriction ni cours conjoint. Contenu En raison notamment de l’abandon des classes de rhétorique en France au XIXe siècle et du discrédit jeté sur l’ars bene dicendi, la critique littéraire contemporaine a largement sous-estimé, voire ignoré, la transmission et la mise en œuvre des progymnasmata chez les écrivains qui – on l’oublie trop souvent – ont appris à maîtriser les rudiments de la composition à travers cette formation pédagogique. Or, les grands textes canoniques de la littérature française, surtout ceux composés avant la Révolution, gagnent à être réexaminés à la lumière de la tradition progymnasmatique. À la Renaissance et au XVIIe siècle surtout, les manuels de præexercitamenta suscitent un très vif intérêt et les lettrés font l’apprentissage de la rédaction de discours à travers la pratique scripturaire des quelque quatorze formes que les traités rhétoriques définissent et illustrent par des exemples. Parmi ces exercices préparatoires à la rédaction d’un texte, le tout premier consiste en une fable. Les Fables de La Fontaine, par exemple, sont en fait un recueil de ce premier exercice rhétorique. Les Maximes de La Rochefoucauld sont l’illustration du quatrième. Quant aux Caractères de La Bruyère, ils se révèlent une collection d’éthopées, soit l’un des progymnasmata. La description et ses variantes, tout comme le lieu commun, l’éloge et le blâme, constituent l’un de ces 14 exercices. Nous nous proposons donc de passer en revue ces exercices préliminaires et de voir selon quelles prescriptions ils s’actualisent dans les manuels rhétoriques ainsi que dans quelques textes littéraires. Formule pédagogique Exposés du professeur et des étudiant.e.s. Lectures obligatoires CHIRON, Pierre. Manuel de rhétorique, Paris, Les Belles Lettres, 2018. Évaluation 1) Présence et participation en classe : 10% 2) Un exposé oral présentant la définition et les caractéristiques d’un des 14 exercices rhétoriques à partir des prescriptions contenues dans les traités de progymnasmata (40%). 3) Une analyse textuelle d’un texte littéraire au choix comportant un exercice préliminaire (fable, maxime, lieu commun, éloge, blâme ou invective, parallèle ou comparaison, éthopée, description, etc.) (40%). |
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Non |
FREN 755 - De Saint-Denys Garneau inéditProf. Michel Biron Préalables, restrictions et cours conjoints Aucun Contenu Le séminaire a pour point de départ un ensemble de lettres partiellement ou entièrement inédites à Claude Hurtubise, Jean Le Moyne, Gertrude Hodge, Anne Hébert et Maurice Hébert. À partir de ce « laboratoire », il s’agira de montrer en quoi ce de Saint-Denys Garneau inédit modifie ou non les interprétations qui ont été proposées de la poétique garnélienne (tant dans ses lettres et son journal que dans ses poèmes et autres textes en prose). Le séminaire s’appuiera sur une bibliographie presque exhaustive des travaux consacrés à Garneau et visera à dialoguer avec cet imposant corpus critique. Formule pédagogique Le séminaire comprendra dans un premier temps des cours magistraux et des discussions sur les lettres de Garneau de même que sur l’ensemble de son œuvre, en regard des interprétations critiques qui en ont été proposées. Dans un deuxième temps, chaque étudiant.e devra présenter un exposé d’une trentaine de minutes qui portera sur une problématique au choix, en prenant appui sur les inédits de Garneau. Lectures obligatoires Hector de Saint-Denys Garneau, Lettres à ses amis, Montréal, HMH, 1967. (disponible à la réserve de la Bibliothèque McLennan) Hector de Saint-Denys Garneau, Regards et Jeux dans l’espace suivi de Les Solitudes, BQ, 1993. Recueil des lettres inédites de Garneau (sur myCourses) Recueil de textes photocopiés (« Course pack ») en vente à la librairie de McGill Évaluation Un compte rendu d’un ouvrage critique : 15% |
Non |
Hiver 2020
Sigle et titre du cours | Horaire | Réservé aux étudiants du DLLF? |
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FREN 595 - Séminaire avancé de lettres françaises : Les romans du poète (France / Québec)Prof. Pascal Brissette
Préalables, restrictions et cours conjoints Cours réservé aux étudiants de U3 et de maîtrise. Contenu Depuis Corinne et Illusions perdues jusqu’à La vie devant soi; depuis Le beau risque et Salut Galarneau! jusqu’au Petit aigle à tête blanche, le poète a constitué, pour les romanciers français et québécois, un type particulier de la galerie littéraire. Présenté tantôt comme le porteur de l’idée pure dans un univers dégradé, tantôt comme un naïf incapable de comprendre le monde tel qu’il va, tantôt encore comme un fat ou un intarissable bavard, le poète fictif est, dans les romans qui le mettent en scène, le vecteur de questions de différents ordres. Les unes se rattachent à la représentation de l’univers social et de l’espace public au sein du roman de la vie littéraire, et à la place qu’y occupe l’écrivain fictif, en l’occurrence le poète. Quelle valeur est attribuée à la littérature et à la poésie au sein du monde romanesque? Quelle place y est faite à la singularité créative? Comment la littérature compose-t-elle avec les médias? Quelle réception est réservée à la parole du poète (dans les scènes de récitation poétique ou de lancement de livres, par exemple)? D’autres questions tiennent au caractère réflexif du roman qui prend la littérature comme objet de discours et qui offre ses acteurs — et leurs interactions — en représentation : qu’est-ce que le roman dévoile du « champ littéraire » contemporain et des tensions qui y ont cours? Le poète fictif a-t-il le même statut dans le roman français et dans le roman québécois? Enfin, il conviendra de s’arrêter aux questions qui concernent les rôles et identités du romancier et du poète. Pourquoi le roman s’intéresse-t-il à la poésie et qu’a-t-il à dire des fils et petits-fils d’Apollon? De quelle manière rejoue-t-il les stéréotypes du poète et les mythes de la poésie? En retour, qu’est-ce que le roman du poète, par ce qu’il dit de la parole poétique, révèle (parfois en creux) de la parole, de l’art et du pouvoir du romancier? La première partie du séminaire sera l’occasion de discuter de notions théoriques comme celles, entre autres, d’« imaginaire social » (Castoriadis, Popovic), de « stéréotype » (Amossy), de « figurations romanesques » (GREMLIN), de « scénographie auctoriale » (Diaz), de roman du code et de roman de la parole (Belleau). Ces discussions seront alimentées par la lecture d’une demi-douzaine de romans québécois. La deuxième partie du séminaire sera consacrée aux exposés des étudiants. Une trentaine de minutes seront accordées à chacun pour traiter d’une problématique de son choix et pour proposer l’analyse d’un roman (québécois ou français). Formule pédagogique Exposés magistraux, conférences, exposés des étudiants et discussions. Lectures obligatoires Recueil de textes polycopiés. Les lectures obligatoires seront précisées au début du cours. Évaluation - Un exposé oral: 35% |
vendredi / 9h35 - 12h25 | Non |
FREN 615 - Littératures francophones et polyphonies postcolonialesProf. Mbaye Diouf Préalables ou restrictions Aucun. Contenu Le séminaire Littératures francophones et polyphonies postcoloniales étudie la démultiplication des voix narratives dans les littératures francophones contemporaines d’Afrique subsaharienne, du Maghreb et de l’Océan Indien. Marquées par la tradition du récit classique à une voix, ces littératures dévoilent des formes romanesques inhabituelles axées sur la pluralité discursive, la superposition vocalique ou l’éclatement des instances narratives pour souligner autant leur dimension postcoloniale que leur figuration différente d’un monde globalisé et conflictuel. Sur la base des textes d’auteurEs originaires du Maroc, de l’Île Maurice, du Sénégal, d’Haïti, etc. les étudiantEs du séminaire étudieront comment la narration polyphonique signale une caractéristique centrale des littératures francophones actuelles tout en invitant à une lecture postcoloniale des théories dialogiques du texte. Formule pédagogique
Lectures obligatoires
Lectures recommandées À déterminer Évaluation
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Non | |
FREN 621 - Ekphrasis et imaginaireProf. Laurance Ouellet Tremblay Préalables, restrictions et cours conjoints Aucun Contenu Les Anciens considéraient l’ekphrasis comme une figure de rhétorique à travers laquelle « accomplir la transposition verbale » (Bertho, 1998) d’un objet d’art afin que celui-ci sujet surgisse avec éclat sous les yeux du lecteur. Récupérée par la critique littéraire moderne, la définition de l’ekphrasis correspond désormais à la description textuelle minutieuse d’une œuvre, technique d’écriture apte à rendre compte de la singularité du regard de celui qui observe et à « faire entrer dans le texte des éléments étrangers à l’univers de la diégèse » (Raynié, 2009). Du bouclier d’Achille aux Drama Queens de Vickie Gendreau, en passant par le petit pan de mur jaune proustien, ce séminaire se propose d’étudier la figure de l’ekphrasis à travers son évolution dans le temps afin d’en comprendre les différents usages et effets littéraires. Alors que la pratique de l’ekphrasis suppose un processus de sublimation de matériaux de création autres que celui du langage (couleur, matière, son) dans le texte, nous examinerons comment l’analyse de cette ruse d’écriture nous aide à définir la spécificité de la création littéraire en tant que pratique artistique. Formule pédagogique Séances magistrales, exposés étudiants, rencontres individuelles. Lectures obligatoires Extraits de textes théoriques et littéraires remis par la professeure. Évaluation
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Non | |
FREN 624 - Problèmes d’esthétique littéraire – Les usages de la mémoire : le roman, l’autobiographie (17e -20e siècles)Prof. Frédéric Charbonneau Préalables, restrictions et cours conjoints Nil Contenu Le séminaire prendra pour objet d’étude et de réflexion les usages littéraires de la mémoire chez quelques grandes figures d’écrivains ayant oeuvré à la fois dans le domaine du témoignage (mémoires, autobiographie) et dans celui du roman : Marie-Madeleine de Lafayette au XVIIe siècle, François-René de Chateaubriand au tournant des XVIIIe et XIXe siècles et Marguerite Yourcenar au XXe siècle. De l’un à l’autre et à l’enfourchure de cette double pratique, nous nous intéresserons à l’inscription du roman dans la mémoire individuelle ou collective et à l’affleurement de la fiction dans le témoignage ; à ce que ces genres littéraires permettent d’expression mémorielle ; aux rapports qu’entretient la mémoire avec l’identité et avec la temporalité (celles de l’auteur, du narrateur, du personnage) ; aux phénomènes d’appropriation et de désappropriation ou d’oblitération dont la mémoire est le lieu — nous penchant en somme sur les différents « régimes de mémoire » que ces oeuvres nous donnent à lire et à penser. Formule pédagogique Cours magistraux et ateliers animés par le professeur ; exposés d'étudiants suivis de périodes de discussion. Lectures obligatoires Lafayette, La Princesse de Montpensier et Histoire de Madame Henriette d’Angleterre. Chateaubriand, René et Mémoires d’Outre-Tombe, livre I. Yourcenar, Mémoires d’Hadrien et Souvenirs pieux. Évaluation
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Non | |
FREN 697 - Méthodologie et théorie littérairesProf. Jane Everett Préalables, restrictions et cours conjoints Aucun préalable. Séminaire obligatoire pour les étudiant·e·s inscrit·e·s au programme de maîtrise du Département de langue et littérature françaises. Contenu L’objectif de ce séminaire est de fournir aux étudiant·e·s de maîtrise les notions et instruments dont ils et elles ont besoin pour élaborer un projet de recherche. On y discutera de questions théoriques et méthodologiques susceptibles d’intéresser les étudiant·e·s dans leur démarche, ainsi que des aspects plus terre-à-terre de la recherche en littérature (documentation, référencement et bibliographie, prise de notes, outils informatiques, financement). Les étudiant·e·s seront aussi invité·e·s à présenter, pour qu’elles soient discutées en termes méthodologiques, leurs hypothèses de recherche. Formule pédagogique Exposés magistraux, rencontres, conférences, discussions, exposés oraux des étudiant·e·s. Lectures obligatoires
Évaluation Les modalités d’évaluation seront précisées au début du trimestre. |
Oui | |
FREN 711 - Séminaire de doctorat 2Prof. Diane Desrosiers Préalables ou restrictions Préalable : FREN 710. Séminaire obligatoire réservé aux étudiants inscrits au programme de doctorat du Département de langue et littérature françaises. Contenu Obligatoire dès la première année de scolarité pour les étudiant.e.s de doctorat, le séminaire FREN 711 est la suite du séminaire FREN 710. Il met l’accent sur la formulation des hypothèses de recherche et vise à préparer les étudiant.e.s à rédiger leur projet de thèse afin qu’ils et elles puissent le soumettre pour approbation au comité de études de 2e et 3e cycles. Le séminaire se veut un lieu privilégié d’échanges et de réflexion autour des versions préliminaires que chaque étudiant.e soumettra en cours de trimestre. Les participant.e.s seront invité.e.s à élaborer l’ensemble de leur propre projet de thèse selon le format prévu : 3 000 mots maximum pour présenter le sujet et un état de la question, la problématique et les hypothèses de même que la méthode (un plan provisoire et une bibliographie doivent être annexés). Formule pédagogique Exposés du professeur et des étudiant.e.s. Une forte participation est attendue de la part des doctorant.e.s. Les rencontres auront lieu toutes les deux semaines. Un calendrier des séances sera distribué au début de la session. Lectures obligatoires Textes distribués en classe. Lectures recommandées BEAUD, Michel, en collaboration avec Magali Gravier et Alain de Tolédo. L’Art de la thèse. Comment préparer et rédiger un mémoire de Master, une thèse de doctorat ou ou tout autre travail universitaire à l’ère du net, édition revue, mise à jour et élargie, Paris, La Découverte, 2006. (Bibliothèque McLennan Réf. LB2369 B334 2006) CHEVREL, Yves. L’Étudiant-chercheur en littérature. Guide pratique, Paris, Hachette, coll. « Hachette Supérieur », 1992. (Bibliothèque McLennan Réf. PN73 C44 1992) Évaluation Présence et participation : 15% |
Oui | |
FREN 713 - Traduire, écrire, expérimenter : de l’humain aux technologiesProf. Ollivier Dyens Préalables, restrictions et cours conjoints Aucun Contenu Nous sommes présents dans le monde aujourd’hui presqu’exclusivement par l’entremise des technologies. Ce que nous vivons, ressentons, voyons, les événements dont nous faisons l’expérience sont déjà presque complètement filtrés par les machines (et cette filtration ira en grandissant). À un point tel que nous pouvons maintenant les considérer comme un véritable 3e hémisphère du cerveau. Comment ‘traduire’ l’expérience humaine lorsque filtrée par les technologies ? Que se perd-il dans cette traduction? Comment les problèmes, défis et enjeux théoriques traditionnels de la traduction peuvent nous guider et nous aider à résoudre cet enjeu à la fois ontologique et traductologique ? Formule pédagogique Cours magistraux, travail individuel, projets de groupe, présentations orales Lectures obligatoires Course pack Évaluation
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Non | |
FREN 720 - Où est passé le roman (XIVe-XVe siècles) ? Enquête sur une disparition (suite et fin)Prof. Isabelle Arseneau Préalables, restrictions et cours conjoints Aucun préalable, aucune restriction ni cours conjoint. Contenu La chose n’est plus à démontrer : vers la mi-XIIe siècle apparaît un type de récit long qu’auteurs et copistes désignent comme « roman » et qu’ils prennent soin de distinguer des traditions narratives concurrentes (la chanson de geste, le lai, le fabliau, etc.). En effet, la fréquentation des premiers textes qui recourent au substantif tend à montrer que l’on passe, en quelques décennies, d’une acception strictement linguistique (« écrire en roman », c'est-à-dire en langue romane) à une nouvelle acception, générique celle-là (« écrire un roman », c'est-à-dire un récit qui a ses règles propres). L’appréhension en diachronie fait même apparaître que ce type de récit partage avec les romans des siècles suivants une série de caractéristiques qui nous permettent de parler d’une continuité qui se maintient dans la longue durée. Or il suffit de faire un bond vers le Moyen Âge tardif (XIVe-XVe siècles) pour que ce portrait bien lisse s’embrouille : en effet, le terme (dans son acception générique), sinon disparaît, du moins n’est plus là où on l’attend et on voit se multiplier une série d’appellations dont on ne saisit pas tout à fait, à ce jour, ce à quoi elles renvoient et ce qui les distingue entre elles ou des romans de jadis (traictié, compte, histoire, livre…). Nous convions donc les étudiant-e-s (médiévistes autant que non-médiévistes) à une véritable enquête dont nous ne connaissons pas encore les résultats mais qui devrait nous permettre non seulement de plonger au cœur de la poétique du roman mais également d’affiner notre connaissance de la typologie des genres narratifs de la fin du Moyen Âge. Il s’agira autant d’un travail de recension et de collecte — « Où est passé le mot? » — que d’analyse — « Qu’est-ce qui en explique l’éclipse (ou la re-sémantisation) dans le paysage des genres narratifs de la fin du Moyen Âge? ». Formule pédagogique Cours magistraux et exposés oraux Lectures obligatoires Notre réflexion s’appuiera sur une lecture commune, le « roman » d’Olivier de Castille et d’Artus d’Algarbe son compagnon (XVe siècle). Les autres lectures obligatoires seront déposées dans le portail MyCourses, à chaque semaine. Les étudiant-e-s choisiront une œuvre (ou, idéalement, un petit corpus d’œuvres) dont ils ou elles auront la charge tout au long du trimestre (seul-e ou en équipe de deux). On pourra par exemple constituer son corpus d’étude autour d’une matière (les derniers récits arthuriens), d’une tradition ou d’une pratique (l’allégorie ou la mise en prose, par exemple), d’un auteur « polygraphe » (ou plus précisément « polygénérique ») (notamment Jean Froissart, Christine de Pisan, Jean Wauquelin et René d’Anjou) voire d’un territoire (la production narrative en Italie et/ou dans la péninsule ibérique). Évaluation
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Non | |
FREN 726 - Littérature et sorcellerie (XVIe-XVIIe siècle)Prof. Normand Doiron Préalables, restrictions et cours conjoints Aucun. Contenu La littérature a le pouvoir et la liberté de la magie. La parenté est telle que le même mot en latin (carmen) désigne aussi bien les vers du poète, que les enchantements de la magicienne. Les mots sont toujours ensorcelants. Nombre d'auteurs le soulignent à la Renaissance, l'illusion théâtrale et, d'une manière plus générale, le pacte de la fiction sont par nature diaboliques. L'Église, d'ailleurs, n'aura de cesse de condamner le théâtre qu'elle regarde comme une pratique inspirée du Malin, qui n'aime rien tant que tromper. Nous ferons l'histoire de cette figure, parfois hideuse, parfois séduisante, toujours fascinante qu'est la sorcière, de l'Antiquité au XVIIe siècle. Nous expliquerons brièvement les principes de la magie traditionnelle. Nous tenterons de comprendre l'abomination que fut la chasse aux sorcières. Contrairement à ce qu'on pense souvent, l'État, beaucoup plus que l'Église, pourchassa les femmes. Les fondations de l'État moderne, et peut-être de la conscience moderne, reposent sur les cendres des bûchers. L'affaire de Loudun (qui inspira plusieurs cinéastes) mit en émoi toute la France, les exorcismes des religieuses étaient devenus des spectacles, auxquels assistaient des touristes venus des quatre coins de l'Europe (Michel de Certeau). Freud s'intéresse à ce phénomène dans un texte intitulé : « Une névrose diabolique au XVIIe siècle » (1923). Une vaste littérature représente, dans tous les genres, le personnage de la sorcière. Ronsard, par exemple, consacre deux odes à une « vieille sorciere deshontée » (1550). François Rosset écrit « L'Histoire des enchantements et sortilèges de Dragontine » (1619). La sorcière a plus d'un visage, mais le principal est Médée : la magicienne de Cholchide, l'amante féroce de Jason. Fratricide, régicide, infanticide, elle s'enfuit impunie sur un serpent ailée. La Péruse (1556), Pierre Corneille (1635), Thomas Corneille (1693) Longepierre (1694) donneront chacun leur version. Nous terminerons sur Athalie de Jean Racine. Formule pédagogique Cours magistral, forte incitation à la participation. Lectures obligatoires Cahier de cours, disponible en début de semestre au Bookshop. Évaluation
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Non |
Stages et travaux dirigés
Sigle et titre du cours | Horaire | Étudiants visés |
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FREN 599 - Stage en milieu de travailConditions d'admission1) Être inscrit à temps complet dans le programme de maîtrise ou de doctorat du Département; 2) Obtenir l'approbation de la Direction des études de 2e et 3e cycles. ContenuActivité visant à offrir aux étudiants la possibilité d'acquérir une expérience pratique en effectuant un stage, rémunéré ou non, dans une institution ou une entreprise. Exigences1) Le stage doit correspondre à 150 heures de travail, réparties sur un trimestre (12 semaines); 2) L'étudiant doit faire la preuve, en soumettant son « Projet de stage », que le travail qu'il compte accomplir a un lien direct avec ses études et l'aide à parfaire sa formation; 3) Pour obtenir ses crédits, l'étudiant stagiaire doit présenter un « Rapport de stage » qui doit ensuite être approuvé par un professeur du Département. Fonctionnement1) C'est à l'étudiant lui-même que revient la responsabilité d'organiser son stage et d'obtenir l'accord de l'institution ou de l'entreprise qui l'accueillera et qui lui attribuera un superviseur. Des ressources logistiques et financières pourront être obtenues au Bureau d'Arts Internship Office. La personne à laquelle s'adresser pour les stages du DLLF est la directrice d'AIO, anne.turner [at] mcgill.ca (Mme Anne Turner). 2) Une fois cet accord obtenu, l'étudiant prépare un « Projet de stage » (maximum: 5 pages à double interligne) où sont précisés: a. Les modalités du stage prévu (lieu, durée, nature du travail, nom et qualités du superviseur, etc.); b. L'apport escompté du stage à la formation universitaire de l'étudiant; c. La nature du travail écrit de recherche ou de réflexion que l'étudiant compte préparer pendant son stage. Ce document doit porter la signature et les commentaires de la personne qui agira comme superviseur de l'étudiant stagiaire. 3) C'est seulement après que le « Projet de stage » a été approuvé par la Direction des études de 2e et 3e cycles, que l'étudiant peut entreprendre son stage comme prévu. 4) Au plus tard un mois après la fin du stage, l'étudiant soumet au professeur du Département qui supervise son stage un rapport comprenant deux grandes parties: a. Le compte rendu détaillé de ses activités pendant le stage (maximum: 5 pages à double interligne), compte rendu qui doit porter la signature et les commentaires de son superviseur; b. Un travail écrit de recherche ou de réflexion de nature universitaire, d'une vingtaine de pages, portant sur une question reliée au stage. ÉvaluationL'étudiant reçoit une mention de « Réussite » ou d'« Échec » (Pass ou Fail). La mention « Réussite » lui est accordée si (a) le professeur du Département qui supervise le stage juge que son rapport est acceptable (c.-à-d. qu'il démontre que les activités et les apprentissages annoncés dans le projet de stage ont été réalisés de manière satisfaisante et ont reçu l'approbation du superviseur de l'étudiant stagiaire); et (b) le travail écrit de l'étudiant reçoit une évaluation positive de la part du professeur qui supervise le stage. Si l'une de ces deux conditions n'est pas remplie, l'étudiant reçoit une mention d'« Échec », auquel cas il n'a pas droit à une reprise.
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s.o. | Étudiants de maîtrise et de doctorat du DLLF seulement |
FREN 600 - Travaux dirigés 1Préalables, restrictions et cours conjointsActivité obligatoire pour les étudiants inscrits à la maîtrise sans mémoire du Département. Cependant tous les étudiants inscrits aux divers programmes d'études supérieures du DLLF peuvent suivre ce cours donnant droit à 3 crédits de Travaux dirigés. ContenuCette activité, dirigée par un professeur du Département, a pour but de permettre aux étudiants de combler des lacunes dans leur formation ou dans l'offre des cours, et d'amorcer des recherches dans un domaine d'intérêt ou de spécialisation. Le contenu des travaux dirigés ne doit en aucun cas faire double emploi avec un cours que l'étudiant suit ou a déjà suivi. L'étudiant qui s'inscrit à cette activité doit déposer, avant la fin de la période de changement de cours, le formulaire « Travaux dirigés » rempli dans toutes ses parties et signé par le professeur qui a accepté de diriger le travail. Les projets de « Travaux dirigés » doivent être approuvés par la Direction des études de 2e et 3e cycles et de la recherche. ÉvaluationElle est fondée sur les travaux écrits et sur les discussions qui ont lieu lors des rencontres entre étudiant et professeur au cours du trimestre. |
À déterminer avec le superviseur | Étudiants de maîtrise et de doctorat du DLLF qui en font la demande* |
FREN 601 - Travaux dirigés 2Préalables, restrictions et cours conjointsActivité obligatoire pour les étudiants inscrits à la maîtrise sans mémoire du Département. Cependant tous les étudiants inscrits aux divers programmes d'études supérieures du DLLF peuvent suivre ce cours donnant droit à 3 crédits de Travaux dirigés. ContenuCette activité, dirigée par un professeur du Département, a pour but de permettre aux étudiants de combler des lacunes dans leur formation ou dans l'offre des cours, et d'amorcer des recherches dans un domaine d'intérêt ou de spécialisation. Le contenu des travaux dirigés ne doit en aucun cas faire double emploi avec un cours que l'étudiant suit ou a déjà suivi. L'étudiant qui s'inscrit à cette activité doit déposer, avant la fin de la période de changement de cours, le formulaire « Travaux dirigés » rempli dans toutes ses parties et signé par le professeur qui a accepté de diriger le travail. Les projets de « Travaux dirigés » doivent être approuvés par la Direction des études de 2e et 3e cycles et de la recherche. ÉvaluationElle est fondée sur les travaux écrits et sur les discussions qui ont lieu lors des rencontres entre étudiant et professeur au cours du trimestre. |
À déterminer avec le superviseur | Étudiants de maîtrise et de doctorat du DLLF qui en font la demande* |
FREN 696 - Élaboration du projet de mémoirePréalables, restrictions et cours conjointsActivité obligatoire réservée aux étudiants du Département préparant la maîtrise avec mémoire. ContenuDès le début de sa scolarité de maîtrise, l'étudiant choisit son superviseur et entreprend sous sa direction l'élaboration de son projet de mémoire. Il doit rencontrer la direction des études de 2e-3e cycles afin d’officialiser ce choix sur Minerva. Cette rencontre doit avoir lieu au plus tard six semaines après le début des cours. S’il y a ensuite changement de superviseur, l’étudiant doit en aviser la direction. Ce cours sous tutorat, qui se déroule en M.A. I, doit permettre à l'étudiant de préciser son projet de mémoire en critique ou en écriture littéraire : description et justification du sujet, établissement d'un corpus et d'une bibliographie, construction d'une problématique, choix d'une méthode, énoncé d'un plan provisoire. Ce travail débouche sur la présentation du projet de mémoire, pour lequel l'étudiant doit remplir le formulaire «Projet de mémoire», et le faire signer par son directeur de mémoire. Le dépôt de ce projet doit avoir lieu au plus tard 18 mois après l'entrée dans le programme pour les étudiants à temps plein, deux ans pour les étudiants à temps partiel. Le « Projet de mémoire », que l'étudiant déposera au bureau Arts 155b, comporte 4 ou 5 pages (7 au maximum pour les projets de création littéraire) à double interligne, sans compter la bibliographie. Il sera soumis au Comité des études de 2e et 3e cycles et de la recherche pour que ce dernier puisse en prendre connaissance, s'assurer que le formulaire a été dûment signé et en recommander l'approbation ou, si nécessaire, en demander le remaniement; le projet amendé doit alors être soumis dans un délai de trois mois. Le Comité transmet au directeur de recherche, le cas échéant, les motifs de sa décision, les avis ou les suggestions qui lui paraissent utiles. Une fois que le Comité a donné son aval au projet, le professeur l'approuve alors officiellement et confère à l'étudiant les 6 crédits attachés à cette activité. ÉvaluationAdmis (A) ou Refusé (R) / Pass (P) or Fail (F) Nombre de crédits: 6 (que l'étudiant obtient normalement en deux trimestres consécutifs, et exceptionnellement en un seul). |
À déterminer avec le superviseur | Étudiants de maîtrise avec mémoire |
FREN 698 - Séminaire de maîtrisePréalables, restrictions et cours conjointsRéservé aux étudiants de M.A. du Département qui sont inscrits à la maîtrise sans mémoire et pour lesquels ce séminaire est obligatoire. L'inscription à ce séminaire a lieu au troisième trimestre. ContenuRédaction de trois travaux dont la longueur est fixée par entente entre les professeurs et l'étudiant. Chacun de ces travaux est relié aux cours suivis pendant la scolarité, et dirigé par un professeur du Département. ÉvaluationAdmis (A) ou Refusé (R) / Pass (P) ou Fail (F) Nombre de crédits: 18 (que l'étudiant obtient normalement en deux trimestres consécutifs, et exceptionnellement en un seul). FormulaireLe formulaire « FREN 698 - Séminaire de maîtrise » se trouve sous l'onglet « Formulaires » de ce site, en version pdf. L'étudiant doit le remettre au Secrétariat des études de 2e et 3e cycles (bureau Arts 155b) une fois rempli et signé. |
À déterminer avec les professeurs | Étudiants qui font une maîtrise sans mémoire |
FREN 706 - Élaboration du projet de thèsePréalables, restrictions et cours conjointsActivité obligatoire réservée aux étudiants du Département préparant le Ph.D. Objectifs du coursDès le début de sa scolarité de doctorat, l'étudiant choisit son superviseur de thèse. Il doit rencontrer la direction des études de 2e-3e cycles afin d’officialiser ce choix sur Minerva. Cette rencontre doit avoir lieu au plus tard six semaines après le début des cours. S’il y a ensuite changement de superviseur, l’étudiant doit en aviser la direction. Sous la supervision de son directeur de recherche, l'étudiant entreprend l'élaboration de son projet de thèse en Ph.D. II (dans le cadre des Séminaires de doctorat 1 et 2: FREN 710 et 711) ou au début de Ph.D. III. Ce cours sous tutorat doit permettre à l'étudiant de préciser son projet de recherche doctorale: description du sujet et justification de sa nouveauté, établissement d'un corpus et d'une bibliographie, construction d'une problématique, choix d'une méthode, énoncé d'un plan provisoire. Ce travail débouche sur la présentation du projet de thèse, pour lequel l'étudiant doit remplir le formulaire « Projet de thèse » et le faire signer par son directeur de thèse. Toutes les parties du formulaire doivent être présentées sous forme dactylographiée. Le « Projet de thèse », que l'étudiant déposera au Secrétariat (bureau Arts 155b) au plus tard 18 mois après son année dans le programme s'il est à temps plein, le double s'il est à temps partiel, comporte 10 ou 12 pages (au maximum une quinzaine, à l'exclusion de la bibliographie). Il sera soumis au Comité des études de 2e et 3e cycles et de la recherche pour que ce dernier puisse en prendre connaissance, s'assurer que le formulaire a été dûment rempli et signé, et en recommander l'approbation ou, si nécessaire, en demander le remaniement; le projet amendé doit alors être soumis dans un délai de trois mois. Le Comité transmet au directeur de recherche, le cas échéant, les motifs de sa décision, les avis ou les suggestions qui lui paraissent utiles. Une fois que le comité a donné son aval au projet, le professeur l'approuve alors officiellement pour que l'étudiant puisse entreprendre la préparation du cours FREN 707 (Examen préliminaire) et la rédaction de sa thèse (Ph.D. IV). ÉvaluationAdmis (A) ou Refusé (R) / Pass (P) or Fail (F) |
À déterminer avec les professeurs | Étudiants de doctorat seulement |
FREN 707 - Examen préliminairePréalables, restrictions et cours conjointsActivité obligatoire réservée aux étudiants du Département préparant le Ph.D. DescriptionUne fois que son projet de thèse a été accepté, c'est-à-dire que le FREN 706 (Élaboration du projet de thèse) est terminé et que la mention « Réussite » lui a été attribuée, l'étudiant en consultation avec son directeur de recherche doit remplir et signer le formulaire FREN 707 qu'il déposera au secrétariat des études de 2e et 3e cycles et de la recherche (bureau Arts 155c). L'étudiant prépare alors son examen de projet de thèse, qui a toujours lieu au plus tard douze mois après l'acceptation de son projet de thèse. À cette fin, en plus du projet de thèse déjà accepté, l'étudiant rédige sous la supervision de son directeur un autre texte d'une cinquantaine de pages qui constitue la première étape de son travail de thèse. Il revient au directeur de thèse et à l'étudiant de s'entendre sur la nature exacte et la portée de ce texte, qui devra être lié directement au sujet de thèse de l'étudiant. Le texte pourra consister soit en un état présent des recherches, soit en une réflexion théorique ou méthodologique, soit en un échantillon d'analyse ou d'interprétation, soit encore en la mise au point d'un premier état de ce qui deviendra l'introduction ou un chapitre significatif de la thèse. Le document, une fois prêt, doit être remis en version électronique (pdf) et en version imprimée (3 copies) au secrétariat des études de 2e et 3e cycles et de la recherche (bureau Arts 155c). Le dépôt de ces documents doit se faire au moins un mois avant la tenue de l'examen doctoral. Le jury est constitué du directeur de thèse (et du codirecteur, s'il y a lieu) et de deux autres professeurs du Département choisis par le Directeur des études de 2e et 3e cycles et de la recherche à partir des suggestions soumises par le directeur de thèse et l'étudiant. L'un de ces professeurs (codirecteur ou autre) peut provenir de l'extérieur du Département. Pour respecter les règlements du Décanat des études supérieures, seulement deux des trois professeurs formant ce jury, dont le directeur de thèse, pourront faire partie du jury lors de la soutenance de thèse. L'examen, qui se déroule à huis clos, consiste en la présentation de son texte par l'étudiant, suivie d'une interrogation par le jury. Au cours de l'examen, l'étudiant doit démontrer au jury qu'il possède les compétences et les connaissances nécessaires à la rédaction d'une bonne thèse, c'est-à-dire qu'il maîtrise bien ses corpus (primaire, secondaire et théorique), qu'il conçoit clairement la problématique et l'hypothèse centrale de sa recherche, qu'il peut identifier l'apport novateur de sa thèse et qu'il a une bonne idée de la méthode qu'il devra suivre pour arriver aux résultats recherchés. Il doit aussi faire preuve de compétence dans la communication et la discussion de ses idées. Au terme de l'examen, l'étudiant est soit admis (auquel cas il peut poursuivre la rédaction de sa thèse), soit invité à se présenter à un nouvel examen; dans ce dernier cas, le jury doit motiver sa décision par écrit en indiquant précisément à l'étudiant le travail qu'il doit accomplir. La décision résulte d'un consensus entre les membres du jury. Dans le cas peu probable d'une absence de consensus, le comité des études de 2e et 3e cycles et de la recherche est saisi du dossier. Le second examen a lieu devant le même jury, au bout d'un délai maximum de six mois; si l'étudiant ne satisfait pas aux exigences de cet examen, il doit se retirer du programme. ÉvaluationAdmis (A) ou Refusé (R) / Pass (P) or Fail (F) |
À déterminer avec les professeurs | Étudiants de doctorat seulement |
* Pour s'inscrire à ce cours, l'étudiant doit obtenir l'approbation de son superviseur et de la Direction des études des 2e et 3e cycles.