Descriptions détaillées des séminaires 2014-2015

Automne 2014

FREN 609 — Atelier de création littéraire

Prof. Alain Farah
Jeudi / 10h30-12h30

Description détaillée

Préalables

Aucun préalable.

Contenu

Cet atelier cherche à développer la compréhension du processus créateur par le biais d'une réflexion critique à propos de la notion de «fiction». Il s'agira, par de nombreux exercices d'écriture et de lecture, d'établir un espace de discussion où chaque étudiant pourra identifier la singularité de son projet, tout en acceptant d'en débattre avec ses collègues.

Formule pédagogique

Cours magistraux, ateliers, débats, rencontres individuelles, conférenciers invités.

Lectures obligatoires

À déterminer.

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note
Exposés 20%
Quatre textes narratifs à produire 70%
Participation et présence 10%

FREN 710 — Séminaire de doctorat 1
Prof. Diane Desrosiers
Lundi / 8h30-10h30

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Séminaire obligatoire pour les étudiants inscrits au programme de doctorat du Département de langue et littérature françaises.

Contenu

Obligatoire dès la première année de scolarité pour les étudiants de doctorat, le séminaire FREN 710 porte sur les aspects théoriques et méthodologiques du projet de thèse des candidats. Il se veut un lieu privilégié d’échanges et de réflexion, où l’on discutera des problématiques soulevées par les textes choisis comme objets d’étude et des enjeux théoriques susceptibles d’intéresser les étudiants dans leur démarche de recherche. Les participants seront invités à réfléchir sur les modalités de leur pratique littéraire, à mettre en forme et à affiner leurs hypothèses de travail, tout en précisant – en dialogue avec les diverses approches critiques modernes – les méthodes et concepts auxquels ils recourent.

Formule pédagogique

Exposés du professeur et des étudiants. Une forte participation est attendue de la part des doctorants. Les rencontres auront lieu toutes les deux semaines. Un calendrier des séances sera distribué au début de la session.

Lectures obligatoires

Textes distribués en classe.

Lectures suggérées

(1) Beaud, Michel, en collaboration avec Magali Gravier et Alain de Tolédo. L’Art de la thèse. Comment préparer et rédiger un mémoire de Master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l’ère du net, édition revue, mise à jour et élargie, Paris, La Découverte, 2006. (Bibliothèque McLennan Réf. LB2369 B334 2006).
(2) Chevrel, Yves. L’Étudiant-chercheur en littérature. Guide pratique, Paris, Hachette, coll. « Hachette Supérieur », 1992. (Bibliothèque McLennan Réf. PN73 C44 1992).

Évaluation

Travaux POurcentage de la note
Présence et participation 15%
Présentation orale du sujet de la thèse 15%
Présentation orale d'une approche critique 40%
Première version écrite du projet de thèse 40%

FREN 726 — XVIIe siècle 1 - Littérature et sorcellerie
Prof. Normand Doiron
Mercredi / 14h30-16h30

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun préalable.

Contenu

La littérature a le pouvoir et la liberté de la magie. La parenté est telle que le même mot en latin (carmen) désigne aussi bien les vers du poète, que les enchantements de la magicienne. Les mots sont toujours ensorcelants. Nombre d'auteurs le soulignent à la Renaissance, l'illusion théâtrale et, d'une manière plus générale, le pacte de la fiction sont par nature diaboliques. L'Église, d'ailleurs, n'aura de cesse de condamner le théâtre qu'elle regarde comme une pratique inspirée du Malin, qui n'aime rien tant que tromper.
    Nous ferons l'histoire de cette figure, parfois hideuse, parfois séduisante, toujours fascinante qu'est la sorcière, de l'Antiquité au XVIIe siècle. Nous expliquerons brièvement les principes de la magie traditionnelle. Nous tenterons de comprendre l'abomination que fut lachasse aux sorcières. Contrairement à ce qu'on pense souvent, l'État, beaucoup plus que l'Église, pourchassa les femmes. Les fondations de l'État moderne, et peut-être de la conscience moderne, reposent sur les cendres des bûchers.
    L'affaire de Loudun (qui inspira plusieurs cinéastes) mit en émoi toute la France, les exorcismes des religieuses étaient devenus des spectacles, auxquels assistaient des touristes venus des quatre coins de l'Europe (Michel de Certeau). Freud s'intéresse à ce phénomène dans un texte intitulé : « Une névrose diabolique au XVIIe siècle » (1923).
    Une vaste littérature représente, dans tous les genres, le personnage de la sorcière. Ronsard, par exemple, consacre deux odes à une « vieille sorciere deshontée » (1550). François Rosset écrit « L'Histoire des enchantements et sortilèges de Dragontine » (1619). La sorcière a plus d'un visage, mais le principal est Médée : la magicienne de Cholchide, l'amante féroce de Jason. Fratricide, régicide, infanticide, elle s'enfuit impunie sur un serpent ailée. La Péruse (1556), Pierre Corneille (1635), Thomas Corneille (1693) Longepierre (1694) donneront chacun leur version. L’Athalie de Jean Racine est un peu sorcière.
Nous lirons un texte de Freud sur la sorcellerie et considérerons en terminant quelque figures modernes de la sorcière.

Formule pédagogique

Cours magistral, forte incitation à la participation.

Lectures obligatoires

Cahier de cours, disponible en début de semestre à la librairie de McGill.

Évaluation

Travaux POurcentage de la note
Présentation (1 page) du travail écrit, avec un titre précis, une bibliographie d'une dizaine de titres étroitement lités au sujet 10%
Bref exposé (15 min.) portant sur le même sujet que le travail écrit (si le nombre d'étudiant(e)s le permet) 20%
Examen écrit, en classe, sur l'ensemble de la matière 30%
Travail écrit sur un sujet directement lité au cours (8-10 pages) 40%

FREN 729 — XVIIIe siècle 1 - L'imaginaire mondain au siècle des Lumières
Prof. Mélinda Caron
Mercredi / 11h30-13h30

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun.

Contenu

Ce séminaire se donne pour objet premier l’étude des représentations et des pratiques de l’élite culturelle parisienne au Siècle des Lumières afin de mieux en comprendre l’imaginaire. Outre son ancrage dans la hiérarchie sociale, ce qui distinguait « le monde » de l’époque, c’étaient ses manières, sa conversation, ses apparences, ses divertissements, son « naturel » – un « je ne sais quoi » qui fascinait. Aussi y aura-t-il d’abord lieu de nous interroger sur les critères de cooptation de cette minorité dominante afin de mieux en comprendre les processus de distinction et, partant, les modalités de représentation. Nous pourrons ensuite nous pencher sur les « formes », les « figures » et les « images » (Cornelius Castoriadis) de cette configuration mondaine de plus en plus composite et complexe au fil du siècle. Sur quoi se fondaient la connivence et l’adhésion de celles et ceux qu’elle rassemblait ? Au-delà de ce que « disent » les textes, quelles structures et quels récits les portent et les traversent ? Dans la trame du « rêve éveillé » (Pierre Popovic) qu’avaient en partage les membres de cette organisation sociale, se trouvent-ils des motifs ou des mythes qui relèveraient d’un imaginaire collectif ?
Notre approche sera forcément interdisciplinaire. Nous mènerons nos réflexions à l’aide des méthodes propres aux études littéraires, ainsi que de travaux issus de l’histoire (Antoine Lilti), de la sociologie (Norbert Elias) et de l’anthropologie de l’imaginaire (Gilbert Durand). Notre perspective nous fera décliner la notion d’imaginaire en concepts issus de différentes traditions critiques que nous articulerons en fonction de notre objet d’étude et qui nous permettront d’explorer différentes pistes d’analyse. Notre parcours nous conduira aussi à interroger ce qui, en amont, a irrigué l’imaginaire des Lumières et ce que, en aval, il aura légué.
Le corpus au programme comprend des essais, des lettres, des articles de périodique, ainsi que des chroniques et des ouvrages d’histoire produits au XIXe siècle. À ces sources se grefferont des extraits de roman, des poésies de circonstance et des dialogues philosophiques. Dans le cadre de leurs recherches individuelles, les étudiants/es auront la possibilité de travailler sur des textes de leur choix, en fonction de leurs propres intérêts.

Formule pédagogique

Ce séminaire se déroulera sous le signe de la conversation, de la collégialité et de l’échange ouvert des propositions et des idées. Son bon fonctionnement reposera sur une participation soutenue des étudiants/es.

  • Discussions collectives, précédées de présentations magistrales en début de session.
  • Analyses de textes critiques et (d’extraits) d’œuvres et d’ouvrages, dont la plupart seront introduits par les étudiants/es.
  • Présentations orales des recherches des étudiants/es sous forme de deux ou trois demi-journées d’étude, selon le nombre d’inscrits.

Lectures obligatoires

Recueil de textes disponible à la librairie de l’Université.

Lectures recommandées

(1) Castoriadis, Cornelius. L'institution imaginaire de la société, Paris, Seuil, 1975.
(2) Elias, Norbert. La société de cour, trad. de Pierre Kamnitzer et Jeanne Etoré, Paris, Flammarion, 1985 [1969].
(3) Lilti, Antoine. Le monde des salons. Sociabilité et mondanité à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Arthème Fayard, 2005.

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note
Participation, incluant la présentation d’un texte critique et un commentaire analytique 20%
Présentation orale (20 à 25 minutes, suivies d’une discussion) 30%
Travail d’analyse (20 pages à double interligne) 50%

FREN 739 — XXe siècle 3 - Récits et idéologies de l'assimilation linguistique
Prof. Catherine Leclerc
Mardi / 13h30-15h30

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun.

Contenu

Au Québec comme ailleurs au Canada français, on a longtemps appréhendé l’hybridité linguistique résultant du contact avec l’anglais de manière pessimiste. Dans une conception marquée par « l’angoisse de la fin » (Paré 2003, 11), on a vu dans le bilinguisme des communautés francophones minoritaires une étape vers leur inexorable assimilation. De l’avis de plusieurs chercheurs, ce paradigme se serait toutefois transformé dans les dernières décennies et ferait désormais place à une interprétation plus positive du contact. Qu’elle qu’en soit notre perception, la charge idéologique entourant le contact des langues est énorme.
Le séminaire explorera différentes représentations littéraires de ce contact, en accordant une attention particulière à la manière dont la question de l’assimilation est abordée. À cette fin, il se penchera sur des textes québécois et canadiens ayant tantôt l’anglais et tantôt le français comme langue principale. Il prendra en compte un large éventail de pratiques d’insertion textuelle du bilinguisme afin d’en arriver à un portrait global des attitudes idéologiques envers les langues en contact.

Bien que la plupart des textes de langue anglaise qui seront étudiés sont disponibles en traduction française, la participation à ce séminaire requiert une connaissance passive de l’anglais.

Formule pédagogique et échéancier

Cours magistraux et discussions. Exposés oraux.

Lectures obligatoires

Corpus à déterminer, parmi des textes (par exemple) de D. Y. Béchard, Carole Corbeil, Patrice Desbiens, Jack Kerouac, Janis Locas, Ann-Marie MacDonald, Gaston Miron, Marc Prescott, Lola Lemire Tostevin, Larry Tremblay, Gerry Turcotte.

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note
Exposé oral, accompagné d'une version écrite. Analyse d'un des textes au programme 30%
Travail final: Analyse d'un autre des textes au programme 60%
Participation 10%

FREN 762 — Thème de littérature québécoise 2 - Modernité de Saint-Denys Garneau
Prof. Michel Biron
Mercredi / 9h30-11h30

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun préalable.

Contenu

Ce séminaire étudiera la « modernité » de Saint-Denys Garneau sous deux angles: sa situation dans l'évolution de la poésie moderne (au Québec comme en France) et surtout sa fortune très particulière dans l'histoire littéraire du Québec. Trois périodes distinctes se dégagent de façon nette: la première, marquée par la publication de nombreux inédits, comprend les hommages parus après sa mort en 1943 jusqu'au texte célèbre de Jean Le Moyne publié dans Convergences en 1961; la seconde, qui coïncide avec la politisation de la littérature québécoise, correspond à un purgatoire au cours duquel le poète de Regards et jeux dans l'espace passe pour antimoderne et incarne tout ce que semble rejeter la Révolution tranquille, à savoir le repli sur soi, le mal-être, l'échec; la troisième, qui va des années 1980 à aujourd'hui, marque le retour en force de Garneau comme poète par excellence de la modernité québécoise.

Formule pédagogique

Le séminaire comprendra dans un premier temps des cours magistraux et des discussions sur l’ensemble de l’œuvre de Saint-Denys Garneau, sur sa situation dans l'évolution de la modernité poétique et sur les principales interprétations qui en ont été proposées. Dans un second temps, chaque étudiant devra présenter un exposé d'une trentaine de minutes sur l'une ou l'autre des (re)lectures, admiratives ou hostiles, qui ont été proposées de Garneau.

Lectures obligatoires

(1) Saint-Denys Garneau, Hector de. Regards et jeux dans l'espace suivi de Les Solitudes, BQ 2013.
(2) Nepveu, Pierre. L'Écologie du réel. Mort et naissance de la littérature québécoise contemporaine, Montréal, Boréal, coll. « Boréal compact », 1999, 256 p.

Recueil de textes (« Course pack ») en vente à la librairie de McGill.

Lectures recommandées

(1) Friedrich, Hugo, Structures de la poésie moderne, Paris, Denoël/Gonthier, coll. « Méditations », 1976, 302 p.
(2) Paz, Octavio, Point de convergence. Du romantisme à l'avant-garde, Paris, Gallimard, coll. « NRF Les Essais », 1974.
(3) Garneau, Saint-Denys. Lettres à ses amis, avertissement de Robert Élie, Claude Hurtubise, Jean Le Moyne, Montréal, Édition HMH, coll. « Constantes », 1967, 489 p.
(4) Garneau, Hector de Saint-Denys. Journal (1929-1939), Québec, Nota bene, coll. « Cahiers du Centre Hector-De Saint-Denys-Garneau, n°5», 2012, 615 p.

Évaluation

Travaux POUrcentage de la note
Exposé oral (de trente minutes) sur la modernité de Saint-Denys Garneau 30%
Travail d'une vingtaine de pages (double interligne): 60% (pénalité de 5% par jour de retard) 60%
Participation 10%

 


FREN 765 — Littératures francophones 1 - Formulations identitaires
Prof. Mbaye Diouf
Lundi / 11h30-13h30

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun préalable.

Contenu

Le séminaire de Littératures francophones étudie les mises en texte de la problématique identitaire dans les littératures francophones d’Afrique subsaharienne, du Maghreb et des Antilles aux XXe et XXIe siècles. Le séminaire passe en revue les faits historiques, linguistiques et sociologiques qui articulent cette problématique tout en la déplaçant et en la requalifiant durant les périodes coloniales et postcoloniales. Sur la base des textes d’auteurs significatifs originaires de ces trois régions, les étudiant.e.s du séminaire examineront comment, du Congo à la Martinique en passant par l’Algérie et le Sénégal, l’expression d’une appartenance communautaire et la reconquête d’une mémoire collective fragilisée constituent un des lieux générateurs des littératures francophones. Ils interrogeront notamment la complexité littéraire du sujet identitaire dans un contexte postcolonial globalisé, marqué par la mixité des valeurs culturelles, la migration des écrivains et les conflits civilisationnels et religieux. S’appuyant sur les théories de la sémiotique, de la sociocritique, de la narratologie et des théories postcoloniales, le séminaire resituera les notions de « centre » et de « périphérie » et dira en quoi les textes d’auteurs comme V. Y. Mudimbe, Cheikh Hamidou Kane, Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Assia Djebar et Mariama Bâ, entre autres, redéfinissent la diversité francophone en inventant des langages romanesques et poétiques particuliers et en questionnant autrement les rapports entre l’être et l’existence, l’individu et le groupe, le « pays » et le monde.

Formule pédagogique

Cours magistraux, analyses d'œuvres intégrales et d'extraits de textes critiques et théoriques, présentations orales individuelles des étudiant.e.s, visionnements et commentaires de documents audiovisuels, invitation d'intervenants spécialisés.

Lectures recommandées

(1) Djebar, Assia. Ombre sultane, Paris, Albin Michel, 2006 [1987]. ISBN : 978-2226169914.
(2) Césaire, Aimé, Cahier d’un retour au pays natal, Montréal, Guérin, 1990 [1939]. ISBN : 2-7601-2413-4.
(3) Mudimbe, V.Y. Entre les eaux, Paris, Présence africaine, 1973. ISBN: 978-2708706378.
(4) Kane, Cheikh Hamidou. L’Aventure ambiguë, Paris, Julliard, 1961. ISBN: 2-264-00834-2.

Recueil de textes (« Course pack ») FREN 765 - Séminaire Littératures francophones. Les formulations identitaires, Automne 2014, DLLF, disponible à la librairie de McGill.

Évaluation

À déterminer.

 

Hiver 2015

FREN 595 — Séminaire avancé de lettres françaises - « Quand le roman romanise ». Interférences génériques dans la littérature narrative des XIIe et XIIIe siècles
Prof. Isabelle Arseneau
Vendredi / 9h30-11h30

Description détaillée

Préalables

Cours réservé aux étudiants de U3 en spécialisation et aux étudiants de maîtrise.

Contenu

« Quand le roman est maître, tous les autres genres, ou presque, se “romanisent” plus ou moins », observe Mikhaïl Bakhtine dans son Esthétique et théorie du roman (1). Le roman médiéval possède lui aussi la faculté d’intégrer et de transformer à divers degrés les genres avoisinants. À ce titre, l’hésitation de la critique face à certaines œuvres au statut pour le moins problématique est significative. Comment rendre compte, par exemple, de la Bataille Loquifer, récit qui adopte le vers épique mais où l’objet principal n’est plus, comme on l’a dit à propos de l’épopée, « le destin d’une communauté » ? Transporté par des fées sur l’île d’Avalon, où l’accueille une assemblée de héros romanesques (Arthur, Yvain et Gauvain), Rainouart ne doit plus rien à Roland, mourant en martyr à Roncevaux (Chanson de Roland).

Ces jeux de brouillages ne doivent pas être mis au compte d’une absence de rigueur quant à la typologie des genres au Moyen Âge. Ils témoignent plutôt de l’extrême voracité du roman qui, depuis son invention, se « permet toutes les licences » (Roger Caillois). S’érigeant en « maître » dès la seconde moitié du XIIe siècle, il s’amuse à phagocyter les genres voisins, qu’il s’agisse de l’épopée (comme dans le Roman de Thèbes, qui entend « mettre en roman » la Thébaïde de Stace), de la vie de saint (Roumans de saint Alessins), voire de la poésie lyrique (les romans de la Rose et de la Violette).

Il s’agira donc de retourner aux origines du roman — qui emprunte son nom à la langue populaire dans laquelle il commence par « translater » (à la fois traduire et adapter) des récits latins — afin de voir comment il apparaît, dès ses enfances, comme un genre vorace qui se nourrit d’une littérature qu’il transforme. L’analyse des interférences génériques qui caractérisent un certain nombre de récits des XIIe et XIIIe siècles nous permettra d’aborder aussi, de manière plus générale, la (difficile) question de la définition du roman, au Moyen Âge et dans la longue durée.

(1) Esthétique et théorie du roman, traduction Daria Olivier, Paris, Gallimard, coll. « Tel », 1978 [1975], p. 443.

Formule pédagogique

Cours magistraux et exposés oraux.

Lectures obligatoires

(1) Le Roman de Thèbes, édition et traduction de Francine Mora-Lebrun, Paris, Librairie générale française / Le Livre de Poche, coll. « Lettres gothiques », 1995.
(2) Raoul de Cambrai, chanson de geste du XIIe siècle, édition Sarah Kay et traduction William Kibler, Paris, Librairie générale française / Le Livre de Poche, coll. « Lettres gothiques », 1996.
(3) Jean Renart, Le Roman de la Rose ou de Guillaume de Dole, édition de Félix Lecoy et traduction de Jean Dufournet, Paris, Honoré Champion, coll. « Champion Classiques / Moyen Âge », 2008.

Un recueil de textes sera disponible au début du trimestre.

*** Vous pouvez vous procurer les œuvres au programme à la librairie Le Port de tête (262 Avenue du Mont-Royal Est, 514-678-9566) ***

Évaluation

À déterminer au premier cours.


FREN 613 — Séminaire de recherche 2 - Édition critique et critique génétique
Prof. Chantal Bouchard
Mercredi / 15h30-17h30

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun préalable, restriction ni cours conjoint.

Contenu

Ce séminaire vise à familiariser les étudiants avec les divers types d'édition critique, leurs objectifs et leurs méthodes, ainsi qu'à leur fournir une initiation aux études de genèse littéraire.

Édition critique

  •   Buts et méthodes
  •   Édition de manuscrits anciens
  •   Édition critique d'oeuvres publiées
  •   Édition critique de textes inédits, inachevés, etc.

Critique génétique

  •   Étude des manuscrits de travail
  •   Constitution d'un dossier génétique
  •   Interprétation des brouillons, classement des textes
  •   Études de genèse
  •   Édition électronique d'un dossier génétique.

Formule pédagogique

Cours magistraux et exposés des étudiants.

Lectures obligatoires

Textes distribués en classe.

Lectures suggérées

(1) Grésillon, Almuth. Éléments de critique génétique. Lire les manuscrits modernes, Paris, PUF, 1994.
(2) Laufer, Roger. Introduction à la textologie, Paris, Larousse université, 1972.
(3) Hay, Louis, (dir.). Les manuscrits des écrivains, Paris, Hachette-CNRS éditions, 1993.
(4) Ferraud, Nathalie, (dir.). Banques de données et hypertextes pour l'étude du roman, Paris, PUF, coll. « Écritures électroniques », 1997.

Un recueil de textes polycopiés (« Course Pack ») sera disponible à la librairie de l'Université.

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note
Travail écrit 50%
Exposé 10%
Examen 30%
Présence / participation 10%

FREN 626 — Questions de genre 2 - Lire les vieux romans (XIIe-XVIIIe siècles): enquête sur l'assagissement d'un genre
Prof. Isabelle Arseneau
Mercredi / 11h30-13h30

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun préalable.

Contenu

Qui a fréquenté les grands travaux d’histoire et de théorie du roman n’a pu manquer de remarquer que le roman médiéval y fait figure de parent pauvre. Coupable d’idéalisme, il s’opposerait au roman moderne par son caractère figé et conventionnel, voire convenu. Cette image affadie que l’on se fait du « vieux roman » ne résiste pourtant pas à la lecture des œuvres du Moyen Âge et semble plutôt servir une appréhension téléologique de l’histoire du genre : après des balbutiements pré-modernes, il accéderait enfin, avec la modernité, à une « conscience » plus critique.

D’où nous vient ce souvenir infidèle du roman médiéval ? Pour tenter de répondre à la question, nous lirons ensemble trois romans en vers du Moyen Âge central et les réécritures qu’en ont proposées les prosateurs du XVe siècle, les compilateurs de la Bibliothèque universelle des romans et les auteurs de contes merveilleux au XVIIIe siècle. La lecture parallèle des œuvres devrait faire apparaître ce que nous avons choisi d’appeler un « assagissement » — ou une dé-problématisation du roman (Keith Busby, 1998) — qui passe surtout par l’atténuation de la force de contestation qui animait l’original. En effet, là où les romans en vers des XIIe et XIIIe siècles semblaient conscients des ingrédients de leur succès et s’amusaient à se mettre à mal à travers la réécriture distanciée des principaux lieux communs du genre, les réécritures se réduisent pour leur part à cette trame narrative convenue qui a valu au roman médiéval d’être défini, globalement, comme un récit naïf d’armes, d’amour et de merveilles.

Ce séminaire sera aussi l’occasion de nous intéresser, à travers les exposés oraux des étudiants, au revival des thématiques médiévales aux XIXe, XXe et XXIe siècles. Ainsi, la lecture d’Érec et Énide pourrait devenir l’occasion d’un travail sur le roman Érec et Énide de Manuel Vásquez Montalbán alors que l’étude du Bel Inconnu et des contes de Madame de Villeneuve et de Madame Leprince de Beaumont pourrait trouver un prolongement intéressant dans l’analyse du film réalisé par Jean Cocteau en 1946.

Formule pédagogique

Cours magistraux, discussions, exposés oraux.

Lectures obligatoires

(1) Chrétien de Troyes, Érec et Énide

  • sa mise en prose: L'Histoire d'Érec en prose
  • l'extrait qui paraît dans la Bibliothèque universelle des romans en février 1777

Chrétien de Troyes, Clignès

  • sa mise en prose, Le Livre de Alixandre empereur de Constentinoble et de Cligés son filz
  • l'extrait qui paraît dans la Bibliothèque universelle des romans en juillet 1777

Renaut de Beaujeu, Le Bel Inconnu

  • sa mise en prose : L’Hystoire de Giglan filz de messire Gauvain qui fut roy de Galles. Et de Geoffroi de Maience son compaignon
  • La Belle et la Bête (Mme de Villeneuve, 1740 et Mme Leprince de Beaumont, 1757)

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note
Un exposé oral 30%
Un travail écrit 60%
Participation 10%

FREN 694 — Théorie littéraire 2 - Lire Critique du rythme d'Henri Meschonnic
Prof. Arnaud Bernadet
Jeudi / 11h30-13h30

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun préalable.

Contenu

Marginal majeur de la théorie française, Henri Meschonnic publie en 1982 une somme à la fois érudite et technique sous le titre Critique du rythme. Anthropologie historique du langage. L’ouvrage achève certes la critique des avant-gardes « structuralistes » inaugurée très tôt par le cycle de Pour la poétique I-V (1970-1978) et Le Signe et le poème (1975). S’il met au jour leur défaut d’historicité et de subjectivité, il conteste plus largement l’interprétation que de tels modèles ont donnée du « texte » saussurien, de la linguistique à la psychanalyse et aux sciences sociales. Mais cet essai est également l’objet d’un malentendu – durable – avec les contemporains, qui n’y ont vu pour l’essentiel qu’une réflexion formelle aux allures polémiques, source par ailleurs de nombreux contresens. Or selon Meschonnic, le rythme ne désigne pas uniquement une catégorie de la langue, relevant du domaine de la phonologie, assimilée de surcroît à la métrique. Il a d’abord le rôle d’un concept épistémologique, liant théorie de la connaissance et théorie du langage, dont le premier effet est de mettre en cause le modèle du signe dans ses implications linguistiques, sociales, religieuses et culturelles. Disposé à l’entame du livre sous le patronage de l’École de Francfort, et spécialement de Max Horkheimer, il déploie ensuite un programme spécifique : une anthropologie historique construite du point de vue du langage et de la littérature. Cette anthropologie s’élabore dans un dialogue critique constant avec les savoirs du temps, sociologie, esthétique, psychologie, histoire, philosophie, et leurs variantes internes, pragmatisme, déconstruction, cognitivisme, phénoménologie, etc. Elle vise surtout une théorie d’ensemble, articulant une pensée de l’individuation, du sujet et de la société, une pensée de la culture et des cultures (elle-même réglée sur une poétique des langues et de la traduction), à une pensée de l’éthique et du politique.

Formule pédagogique

Cours magistral; exposés.

Lectures obligatoires

Henri Meschonnic, Critique du rythme. Anthropologie historique du langage, Lagrasse, Verdier-Poche, [1982] 2008.

Une bibliographie plus complète sera distribuée lors de la séance du premier séminaire.

Évaluation

Travaux POurcentage de la note
Exposé oral 40%
Dossier critique écrit 45%
Présence et participation 15%

FREN 697 — Méthodologie et théorie littéraire
Prof. Pascal Brissette
Mercredi / 9h30-11h30

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun.

Contenu

L’objectif de ce séminaire est de fournir aux étudiants de maîtrise les notions et instruments dont ils ont besoin pour élaborer un projet de recherche. On y discutera de questions théoriques et méthodologiques susceptibles d’intéresser les étudiants dans leur démarche, ainsi que des aspects plus terre-à-terre de la recherche en littérature (documentation, référencement et bibliographie, prise de notes, outils informatiques, financement).

Formule pédagogique et échéancier

Exposés magistraux, rencontres, conférences, discussions, exposés oraux des étudiants.

Lectures obligatoires

(1) Beaud, Michel, en collaboration avec Magali Gravier et Alain de Tolédo. L’Art de la thèse. Comment préparer et rédiger un mémoire de Master, une thèse de doctorat ou tout autre travail universitaire à l’ère du net, édition revue, mise à jour et élargie, Paris, La Découverte, 2006. (Bibliothèque McLennan Réf. LB2369 B334 2006).
(2) Chevrel, Yves. L’Étudiant-chercheur en littérature. Guide pratique, Paris, Hachette, coll. « Hachette Supérieur », 1992. (Bibliothèque McLennan Réf. PN73 C44 1992).
(3) Malo, Marie. Guide de la communication écrite au cégep, à l’université et en entreprise, Montréal, Québec/Amérique, 2006, 322 p.

Un recueil de textes sera disponible à la librairie de l’université au début du trimestre.

Évaluation

Les modalités d'évaluation seront précisées au début du trimestre.


FREN 711 — Séminaire de doctorat 2
Prof. Diane Desrosiers
Jeudi / 8h30-10h30

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Séminaire obligatoire pour les étudiants inscrits au programme de doctorat du Département de langue et littérature françaises.

Contenu

Obligatoire dès la première année de scolarité pour les étudiants de doctorat, le séminaire FREN 711 constitue la suite du séminaire FREN 710. Il porte sur les aspects théoriques et méthodologiques du projet de thèse des candidats. Il se veut un lieu privilégié d’échanges et de réflexion, où l’on discutera des problématiques soulevées par les textes choisis comme objets d’étude et des enjeux théoriques susceptibles d’intéresser les étudiants dans leur démarche de recherche. Les participants seront invités à réfléchir sur les modalités de leur pratique littéraire, à mettre en forme et à affiner leurs hypothèses de travail, tout en précisant – en dialogue – avec les diverses approches critiques modernes – les méthodes et concepts auxquels ils recourent.

Formule pédagogique

Exposés du professeur et des étudiants. Une forte participation est attendue de la part des doctorants. Les rencontres auront lieu toutes les deux semaines. Un calendrier des séances sera distribué au début de la session.

Lectures obligatoires

Textes distribués en classe.

Lectures recommandées

(1) BEAUD, Michel, en collaboration avec Magali Gravier et Alain de Tolédo. L’Art de la thèse. Comment préparer et rédiger un mémoire de Master, une thèse de doctorat ou ou tout autre travail universitaire à l’ère du net, édition revue, mise à jour et élargie, Paris, La Découverte, 2006. (Bibliothèque McLennan Réf. LB2369 B334 2006).
(2) CHEVREL, Yves. L’Étudiant-chercheur en littérature. Guide pratique, Paris, Hachette, coll. « Hachette Supérieur », 1992. (Bibliothèque McLennan Réf. PN73 C44 1992).

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note
Présence et participation 15%
Commentaires écrits portant sur la première version des projets de thèse des étudiants 25%
Exposé oral ayant pour objet la présentation détaillée d'une notion ou d'un concept spécifique relié au sujet de thèse de l'étudiant 35%
Travail écrit présentant une version révisée du projet de thèse doctorale 25%

FREN 712 — Séminaire de recherche 3 - Traduction, réception et socio-critique
Prof. Annick Chapdelaine
Mercredi / 13h30-15h30

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun.  Ce séminaire s'adresse aussi bien aux étudiants de maîtrise qu'à ceux de doctorat.

Contenu

Nous étudierons les déterminants politiques et sociologiques/fonctionnalistes inscrits dans les principaux projets de (re)traduction qui ont vu le jour depuis les années 70 et qui ont radicalement transformé l’horizon de la traduction littéraire de langue française. En effet, la constitution épistémologique et disciplinaire récente de la traductologie étudie la traduction en dehors des seuls paramètres linguistiques, prenant en compte leur réception et les conventions idéologiques qui la déterminent.

Formule pédagogique

Exposés magistraux suivis des exposés des étudiants.

Lectures obligatoires

(1) Berman, Antoine,  La traduction et la lettre ou l’auberge du lointain, Paris, Seuil, « L’ordre  philosophique », 1999.
(2) Brisset, Annie, Pour une sociocritique de la traduction. Théâtre et altérité au Québec (1968-1988), Longueuil, Québec, Les éditions du Préambule, 1990.
(3) Chapdelaine, Annick et Gillian Lane-Mercier, Faulkner. Une expérience de retraduction, Montréal, PUM, 2001.
(4) Gouanvic, Jean-Marc, Pratique sociale de la traduction. Le roman réaliste américain dans le champ littéraire français (1920-1960), Arras, Artois Presses Université, « Traductologie », 2007.
5) Meschonnic, Henri, Poétique du traduire, Lagrasse, Verdier, 1999.

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note
Exposé 30%
Compte rendu 30%
Travail 40%

FREN 740 — Proust
Prof. Isabelle Daunais
Jeudi / 15h30-17h30

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Aucun. 

Contenu

Ce séminaire a pour but de situer et d'étudier la représentation du temps chez Proust, à la fois dans le contexte littéraire et intellectuel de son époque (notamment en regard des réflexions de Paul Valéry sur la «crise de l'esprit» qu'a marquée la Première guerre mondiale) et dans la pensée et l'histoire générales du roman saisi comme art du temps (en comparant la Recherche aux grands modèles du XIXe siècle et en recourant à l'idée de «vies possibles» que certains auteurs de la NRF donnent pour mission au roman d'explorer sinon d'accomplir). Seront abordées plus particulièrement la question de la construction du temps et de la durée et celle du roman comme art de la mémoire – la mémoire étant à la fois un objet traité par le roman de Proust et une question posée au lecteur par ce roman. Les étudiants qui le souhaitent pourront, dans le cadre de leurs travaux, comparer Proust à d'autres romanciers de la même période (première moitié du XXe siècle) dont les œuvres mettent en question la saisie et la représentation du temps.

Formule pédagogique

Exposés magistraux, exposés des étudiants et discussions.

Lectures obligatoires

Si la lecture des huit volumes d'À la recherche du temps perdu est souhaitable, le séminaire fera surtout appel aux trois volumes suivants: Du côté de chez Swann, Le Côté de Guermantes et Le Temps retrouvé, qui constituent donc des lectures obligatoires.

Évaluation

Travaux Pourcentage de la note
Un exposé oral 35%
Un travail écrit de 15 à 20 pages 50%
Participation au cours 15%

 

Stages et travaux dirigés

FREN 599 — Stage en milieu de travail

Description détaillée

Conditions d'admission

  1. Être inscrit à temps complet dans le programme de maîtrise ou de doctorat du Département;
  2. Obtenir l'approbation de la Direction des études de 2e et 3e cycles.

Contenu

Activité visant à offrir aux étudiants la possibilité d'acquérir une expérience pratique en effectuant un stage, rémunéré ou non, dans une institution ou une entreprise.

Exigences

  1. Le stage doit correspondre à 150 heures de travail, réparties sur un trimestre (12 semaines);
  2. L'étudiant doit faire la preuve, en soumettant son "Projet de stage", que le travail qu'il compte accomplir a un lien direct avec ses études et l'aide à parfaire sa formation;
  3. Pour obtenir ses crédits, l'étudiant stagiaire doit présenter un "Rapport de stage" qui doit ensuite être approuvé par la Direction des études de 2e et 3e cycles.

Fonctionnement

C'est à l'étudiant lui-même que revient la responsabilité d'organiser son stage et d'obtenir l'accord de l'institution ou de l'entreprise qui l'accueillera et qui lui attribuera un superviseur.

Une fois cet accord obtenu, l'étudiant prépare un « Projet de stage » (maximum: 5 pages à double interligne) où sont précisés:

  1. Les modalités du stage prévu (lieu, durée, nature du travail, nom et qualités du superviseur, etc.);
  2. L'apport escompté du stage à la formation universitaire de l'étudiant;
  3. La nature du travail écrit de recherche ou de réflexion que l'étudiant compte préparer pendant son stage.

Ce document doit porter la signature et les commentaires de la personne qui agira comme superviseur de l'étudiant stagiaire. Vers la fin du trimestre universitaire précédant le début du stage, l'étudiant soumet son « Projet de stage » à la Direction des études de 2e et 3e cycles.

C'est seulement après que le « Projet de stage » a été approuvé par la Direction des études de 2e et 3e cycles, que l'étudiant peut entreprendre son stage comme prévu.

Au plus tard un mois après la fin du stage, l'étudiant soumet à la Direction des études de 2e et 3e cycles un « Rapport de stage » comprenant deux grandes parties:

  1. Le compte rendu détaillé de ses activités pendant le stage (maximum: 5 pages à double interligne), compte rendu qui doit porter la signature et les commentaires de son superviseur;
  2. Un travail écrit de recherche ou de réflexion de nature universitaire, d'une vingtaine de pages, portant sur une question reliée au stage.

Évaluation

L'étudiant reçoit une mention de « Réussite » ou d'« Échec » (Pass ou Fail). La mention « Réussite » lui est accordée si

(a) la Direction des études de 2e et 3e cycles juge que son rapport de stage est acceptable (c.-à-d. qu'il démontre que les activités et les apprentissages annoncés dans le projet de stage ont été réalisés de manière satisfaisante et ont reçu l'approbation du superviseur de l'étudiant stagiaire); et

(b) le travail écrit de l'étudiant reçoit une évaluation positive de la part du professeur à qui la Direction des études a demandé de l'évaluer.

Si l'une de ces deux conditions n'est pas remplie, l'étudiant reçoit une mention d'« Échec », auquel cas il n'a pas droit à une reprise.

Les 3 crédits associés à cette activité ne peuvent pas compter comme des crédits de programme; ils sont comptés en sus des crédits de cours requis par le programme.


FREN 600 — Travaux dirigés 1 et

FREN 601 - Travaux dirigés 2

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Activité obligatoire pour les étudiants inscrits à la maîtrise sans mémoire du Département. Cependant tous les étudiants inscrits aux divers programmes d'études supérieures du DLLF peuvent suivre ce cours donnant droit à 3 crédits de Travaux dirigés.

Contenu

Cette activité, dirigée par un professeur du Département, a pour but de permettre aux étudiants de combler des lacunes dans leur formation ou dans l'offre des cours, et d'amorcer des recherches dans un domaine d'intérêt ou de spécialisation. 

Le contenu des travaux dirigés ne doit en aucun cas faire double emploi avec un cours que l'étudiant suit ou a déjà suivi.

L'étudiant qui s'inscrit à cette activité doit déposer, avant la fin de la période de changement de cours, le formulaire « Travaux dirigés » rempli dans toutes ses parties et signé par le professeur qui a accepté de diriger le travail.

Les projets de « Travaux dirigés » doivent être approuvés par la Direction des études de 2e et 3e cycles et de la recherche.

Évaluation

Elle est fondée sur les travaux écrits et sur les discussions qui ont lieu lors des rencontres entre étudiant et professeur au cours du trimestre.


FREN 696 — Élaboration du projet de mémoire

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Activité obligatoire réservée aux étudiants du Département préparant la maîtrise avec mémoire.

Contenu

Dès le début de sa scolarité de maîtrise, l'étudiant doit choisir un professeur et entreprendre sous sa direction l'élaboration de son projet de mémoire. L'inscription au FREN 696 exige le dépôt du formulaire «Élaboration du projet de mémoire» au plus tard six semaines après le début des cours. L'étudiant doit simplement indiquer le titre provisoire de son projet et obtenir la signature du professeur qui accepte de le diriger. Ce professeur est normalement, mais non nécessairement, celui qui deviendra ensuite le directeur du mémoire.

Ce cours sous tutorat, qui se déroule en M.A. I, doit permettre à l'étudiant de préciser son projet de mémoire en critique ou en écriture littéraire : description et justification du sujet, établissement d'un corpus et d'une bibliographie, construction d'une problématique, choix d'une méthode, énoncé d'un plan provisoire. Ce travail débouche sur la présentation du projet de mémoire, pour lequel l'étudiant doit remplir le formulaire «Projet de mémoire», et le faire signer par son directeur de mémoire. Le dépôt de ce projet doit avoir lieu au plus tard un an après l'entrée dans le programme pour les étudiants à temps plein, deux ans pour les étudiants à temps partiel.

Le « Projet de mémoire », que l'étudiant déposera au bureau Arts 155c, comporte 4 ou 5 pages (7 au maximum pour les projets de création littéraire) à double interligne, sans compter la bibliographie. Il sera soumis au Comité des études de 2e et 3e cycles et de la recherche pour que ce dernier puisse en prendre connaissance, s'assurer que le formulaire a été dûment signé et en recommander l'approbation ou, si nécessaire, en demander le remaniement; le projet amendé doit alors être soumis dans un délai de trois mois.  Le Comité transmet au directeur de recherche, le cas échéant, les motifs de sa décision, les avis ou les suggestions qui lui paraissent utiles.  Une fois que le Comité a donné son aval au projet, le professeur l'approuve alors officiellement et confère à l'étudiant les 6 crédits attachés à cette activité, crédits qui doivent être obtenus avant la fin de M.A. I (c'est-à-dire au plus tard huit mois après l'inscription à ce cours), pour que l'étudiant puisse entreprendre la rédaction de son mémoire.

Évaluation

Admis (A) ou Refusé (R) / Pass (P) or Fail (F)

Nombre de crédits: 6 (que l'étudiant obtient normalement en deux trimestres consécutifs, et exceptionnellement en un seul).

Formulaire

Le formulaire « FREN 696 - Élaboration du projet de mémoire » se trouve sous l'onglet « Formulaires » de ce site, en version pdf. L'étudiant doit le remettre au Secrétariat des études de 2e et 3e cycles (bureau 155c) une fois rempli et signé.


FREN 698 — Séminaire de maîtrise

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Réservé aux étudiants de M.A. du Département qui sont inscrits à la maîtrise sans mémoire et pour lesquels ce séminaire est obligatoire. L'inscription à ce séminaire a lieu au troisième trimestre.

Contenu

Rédaction de trois travaux dont la longueur est fixée par entente entre les professeurs et l'étudiant. Chacun de ces travaux est relié aux cours suivis pendant la scolarité, et dirigé par un professeur du Département.
Ces sujets de travaux, qui sont différents de ceux déjà traités dans les séminaires sous forme orale ou écrite, doivent être approuvés par les professeurs concernés et soumis au Comité des études de 2e et 3e cycles et de la recherche.
Chacun des trois travaux doit recevoir l'approbation du professeur qui le dirige.

Évaluation

Admis (A) ou Refusé (R) / Pass (P) ou Fail (F)

Nombre de crédits: 18 (que l'étudiant obtient normalement en deux trimestres consécutifs, et exceptionnellement en un seul).

Formulaire

Le formulaire « FREN 698 - Séminaire de maîtrise » se trouve sous l'onglet « Formulaires » de ce site, en version pdf. L'étudiant doit le remettre au Secrétariat des études de 2e et 3e cycles (bureau 155c) une fois rempli et signé.


FREN 706 — Élaboration du projet de thèse

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Activité obligatoire réservée aux étudiants du Département préparant le Ph.D.

Objectifs du cours

En Ph.D. II (dans le cadre des Séminaires de doctorat 1 et 2: FREN 710 et 711) ou au début de Ph.D. III, l'étudiant doit entreprendre, sous la supervision de son directeur de recherche, l'élaboration de son projet de thèse. L'inscription au FREN 706 exige le dépôt du formulaire « Élaboration du projet de thèse » au plus tard six semaines après le début des cours; l'étudiant doit simplement indiquer le titre provisoire de son projet et obtenir la signature du professeur qui accepte de le diriger.

Ce cours sous tutorat doit permettre à l'étudiant de préciser son projet de recherche doctorale: description du sujet et justification de sa nouveauté, établissement d'un corpus et d'une bibliographie, construction d'une problématique, choix d'une méthode, énoncé d'un plan provisoire. Ce travail débouche sur la présentation du projet de thèse, pour lequel l'étudiant doit remplir le formulaire « Projet de thèse » et le faire signer par son directeur de thèse. Toutes les parties du formulaire doivent être présentées sous forme dactylographiée.

Le « Projet de thèse », que l'étudiant déposera au Secrétariat (bureau Arts 155c) au plus tard 16 mois après son année dans le programme s'il est à temps plein, le double s'il est à temps partiel, comporte 10 ou 12 pages (au maximum une quinzaine, à l'exclusion de la bibliographie). Il sera soumis au Comité des études de 2e et 3e cycles et de la recherche pour que ce dernier puisse en prendre connaissance, s'assurer que le formulaire a été dûment rempli et signé, et en recommander l'approbation ou, si nécessaire, en demander le remaniement; le projet amendé doit alors être soumis dans un délai de trois mois.  Le Comité transmet au directeur de recherche, le cas échéant, les motifs de sa décision, les avis ou les suggestions qui lui paraissent utiles.  Une fois que le comité a donné son aval au projet, le professeur l'approuve alors officiellement pour que l'étudiant puisse entreprendre la préparation du cours FREN 707 (Examen préliminaire) et la rédaction de sa thèse (Ph.D. IV).

Évaluation

Admis (A) ou Refusé (R) / Pass (P) or Fail (F)

Formulaire

Le formulaire « FREN 706 - Élaboration du projet de thèse » se trouve sous l'onglet « Formulaires » de ce site, en version pdf. L'étudiant doit le remettre au Secrétariat des études de 2e et 3e cycles (bureau 155c) une fois rempli et signé.


FREN 707 — Examen préliminaire

Description détaillée

Préalables, restrictions et cours conjoints

Activité obligatoire réservée aux étudiants du Département préparant le Ph.D.

Description

Une fois que son projet de thèse a été accepté, c'est-à-dire que le FREN 706 (Élaboration du projet de thèse) est terminé et que la mention « Réussite » lui a été attribuée, l'étudiant en consultation avec son directeur de recherche doit remplir et signer le formulaire FREN 707 qu'il déposera au secrétariat des études de 2e et 3e cycles et de la recherche (Arts 155C). L'étudiant prépare alors son examen de projet de thèse, qui a toujours lieu au plus tard douze mois après l'acceptation de son projet de thèse.

À cette fin, en plus du projet de thèse déjà accepté, l'étudiant rédige sous la supervision de son directeur un autre texte d'une cinquantaine de pages qui constitue la première étape de son travail de thèse. Il revient au directeur de thèse et à l'étudiant de s'entendre sur la nature exacte et la portée de ce texte, qui devra être lié directement au sujet de thèse de l'étudiant. Le texte pourra consister soit en un état présent des recherches, soit en une réflexion théorique ou méthodologique, soit en un échantillon d'analyse ou d'interprétation, soit encore en la mise au point d'un premier état de ce qui deviendra l'introduction ou un chapitre significatif de la thèse. Le document, une fois prêt, doit être remis en version électronique (pdf) et en version imprimée (3 copies) au secrétariat des études de 2e et 3e cycles et de la recherche (Arts 155C). Le dépôt de ces documents doit se faire au moins un mois avant la tenue de l'examen doctoral.

Le jury est constitué du directeur de thèse (et du codirecteur, s'il y a lieu) et de deux autres professeurs du Département choisis par le Directeur des études de 2e et 3e cycles et de la recherche à partir des suggestions soumises par le directeur de thèse et l'étudiant. L'un de ces professeurs (codirecteur ou autre) peut provenir de l'extérieur du Département. Pour respecter les règlements du Décanat des études supérieures, seulement deux des trois professeurs formant ce jury, dont le directeur de thèse, pourront faire partie du jury lors de la soutenance de thèse.

L'examen, qui se déroule à huis clos, consiste en la présentation de son texte par l'étudiant, suivie d'une interrogation par le jury. Au cours de l'examen, l'étudiant doit démontrer au jury qu'il possède les compétences et les connaissances nécessaires à la rédaction d'une bonne thèse, c'est-à-dire qu'il maîtrise bien ses corpus (primaire, secondaire et théorique), qu'il conçoit clairement la problématique et l'hypothèse centrale de sa recherche, qu'il peut identifier l'apport novateur de sa thèse et qu'il a une bonne idée de la méthode qu'il devra suivre pour arriver aux résultats recherchés. Il doit aussi faire preuve de compétence dans la communication et la discussion de ses idées.

Au terme de l'examen, l'étudiant est soit admis (auquel cas il peut poursuivre la rédaction de sa thèse), soit invité à se présenter à un nouvel examen; dans ce dernier cas, le jury doit motiver sa décision par écrit en indiquant précisément à l'étudiant le travail qu'il doit accomplir. La décision résulte d'un consensus entre les membres du jury. Dans le cas peu probable d'une absence de consensus, le comité des études de 2e et 3e cycles et de la recherche est saisi du dossier. Le second examen a lieu devant le même jury, au bout d'un délai maximum de six mois; si l'étudiant ne satisfait pas aux exigences de cet examen, il doit se retirer du programme.

Évaluation

Admis (A) ou Refusé (R) / Pass (P) or Fail (F)

 

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