Début 2019, je suis devenu Directeur de l’Institut d'études canadiennes de McGill (IÉCM). L’Institut fut créé au milieu des années 1990 grâce à un accord novateur entre la famille Bronfman et l’Université McGill. Bien que l’Institut lui-même soit non partisan, nous ne sommes pas étrangers au débat et aux polémiques. Nous espérons continuer à jouer un rôle important dans les débats concernant les défis que le Canada doit relever.

En tant que directeur de l’IÉCM, la première chose que je vais faire est de s’assurer que l’organisation remplit sa mission principale, qui comporte quatre composantes essentielles.

Tout d’abord, l’IÉCM devrait appuyer une approche multidisciplinaire de l’étude du Canada en réunissant des étudiants, des chercheurs et des praticiens pour discuter de questions importantes sur le passé, le présent et l’avenir du pays. Situé dans la Faculté des arts, l’IÉCM s'intéresse particulièrement aux perspectives des humanités et des sciences humaines.

Deuxièmement, l’IÉCM devrait promouvoir l’éducation publique et universitaire sur le Canada. En plus de gérer et d’améliorer les programmes de premier cycle, l’IÉCM devrait continuer à toucher différents publics, en particulier les publics non universitaires, par le biais de conférences, des médias sociaux et de webinaires.

Troisièmement, l’IÉCM devrait favoriser le développement de réseaux dans les domaines des études canadiennes. Ce faisant, l’IÉCM cherche à réunir des étudiants et des chercheurs de McGill et d'autres universités afin de créer de nouveaux réseaux et des projets de recherche sur le Canada.

Enfin, l’IÉCM devrait contribuer aux débats sur les politiques publiques. Ce n’est pas une chose que l’IÉCM va faire seul mais en collaboration avec la Max Bell School of Public Policy de McGill et avec des centres de recherche tels que l’Institut de recherche en politiques publiques (IRPP). L’objectif principal ici est d’organiser des événements et de lancer des initiatives sur des questions de politiques publiques essentielles pour les Canadiens d’un océan à l’autre.

Au-delà de ces quatre objectifs principaux, l’IÉCM est également là pour aider les habitants des différentes provinces et territoires à mieux comprendre les besoins et les perspectives de ceux des autres régions du pays. Cet accent mis sur le dialogue interrégional et interprovincial est important à l'heure actuelle, alors que les Canadiens discutent de questions économiques, fiscales et environnementales qui exacerbent les conflits territoriaux. L’accent mis sur la diversité interne du Canada ne devrait toutefois pas pousser l’IÉCM à négliger les perspectives internationales et comparatives sur Canada qui aident les citoyens, les journalistes et les décideurs à donner un sens aux défis et aux opportunités globaux auxquels le pays est confronté.

Avec ces objectifs généraux en tête, j'invite les personnes qui travaillent ou étudient à McGill et les membres de la communauté plus large à s'impliquer dans les activités de l'Institut d'études canadiennes de McGill. Vous pouvez en apprendre plus en explorant ce site Internet et en nous suivant sur Twitter ou sur Facebook.

Daniel Béland

 

 

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