Le Fonds des projets de durabilité de McGill : 10 ans, toutes ses dents et le vent dans les voiles

Un Raz-de-marée de durabilité à l’Université McGill

Par Kelsey Litwin

Un ami vous invite à un concert à l’École de musique Schulich de l’Université McGill. À l’entrée, on vous demande comment vous vous êtes rendu sur place afin que les organisateurs puissent calculer l’empreinte carbone de l’événement au moyen de l’outil Mc3Gill.ca.

Au comptoir de rafraîchissements, vous prenez une pomme cueillie dans les vergers du campus Macdonald de l’Université et versez de l’eau dans un verre réutilisable du Plate Club.

Puis, avant le début de la prestation, les organisateurs annoncent que le concert a obtenu la cote de durabilité Or de l’Université McGill.

Quel est le point commun entre ces trois événements de la soirée? Tous résultent de projets financés par le Fonds des projets de durabilité de l’Université McGill, qui célèbre cette année son 10e anniversaire.

La durabilité, solidement ancrée dans l’ADN mcgillois

La création du Fonds en 2009 était, en fait, un ballon d’essai.

L’idée était simple : propager une culture de durabilité à l’Université en finançant des projets axés sur le développement durable sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de faire des économies d’énergie ou de tendre vers la justice sociale. Le Fonds serait provisionné par la communauté mcgilloise, chaque étudiant versant 50 cents par crédit et la direction versant une somme équivalente à la contribution étudiante. Tous – étudiants, employés et professeurs – pourraient soumettre une demande de financement, quelle que soit l’envergure du projet.

Dix ans plus tard, force est de constater que l’expérience a été un immense succès.

Ainsi, depuis sa mise en place, le Fonds des projets de durabilité n’a cessé de prospérer, à telle enseigne qu’il est aujourd’hui, à 980 000 $ par année, le plus important du genre au Canada.

Par ailleurs, au cours de ses 10 années d’existence, le Fonds a permis de financer au-delà de 215 projets moyennant un total de plus de 8 millions de dollars.

Résolument tournés vers la prochaine décennie, les responsables espèrent maintenant que grâce au Fonds, la durabilité s’ancrera plus que jamais dans l’ADN mcgillois, au travail comme aux études.

Le volet Raz-de-marée : 100 000 $ ou plus pour des projets d’envergure

Le Fonds des projets de durabilité célèbre son 10e anniversaire en grand en ouvrant une toute nouvelle voie de financement. L’objectif : financer des projets d’envergure, porteurs de changement et conçus pour faire des campus mcgillois des lieux de travail, d’apprentissage et de vie plus verts, plus durables et plus sains.

Le volet Raz-de-marée vise des projets d’une valeur de 100 000 $ à 400 000 $.

Certes, le Fonds a soutenu des projets d’envergure par le passé, notamment à la Réserve naturelle Gault pour l’aménagement d’un tout nouveau sentier public dans le respect de ce milieu fragile. Mais dorénavant, grâce à la voie Raz-de-marée, les équipes pourront recevoir du financement dès l’étape de planification et de conception de leur projet.

 

Le principe qui a guidé le Conseil de gouvernance du Fonds est le suivant : pour transformer réellement les campus de l’Université, les projets doivent être conçus dans une optique de durabilité à long terme.

 

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