Des œuvres des quatre coins du monde en nomination pour le prix de littérature historique Cundill de 75 000 $ US

Les auteurs en nomination pour le Prix de littérature historique Cundill, décerné au meilleur ouvrage d’histoire en langue anglaise, proviennent de nombreux pays à l’échelle mondiale, notamment le Vietnam, la Russie ainsi que certains pays d’Amérique du Nord et du monde islamique.

Le prix est assorti d’une bourse de 75 000 $ US au gagnant, ce qui en fait le prix littéraire le plus lucratif récompensant un ouvrage non romanesque en langue anglaise. Deux Prix de reconnaissance de l’excellence de 10 000 $ US chacun seront également remis aux deux finalistes.

En ce dixième anniversaire du Prix, le comité de sélection formé de cinq personnalités éminentes et présidé par Margaret MacMillan a mis en nomination dix historiens provenant de cinq pays.

Margaret MacMillan : « Notre liste de nominations illustre à quel point l’histoire est devenue un champ de connaissances diversifié et passionnant, avec des ouvrages abordant des sujets tels le Vietnam et l’histoire des peuples autochtones, et des époques allant de la préhistoire à aujourd’hui. Ces auteurs formidables, hommes et femmes, proviennent de partout dans le monde. La sélection des dix meilleurs candidats parmi plus de 300 n’a certes pas été une tâche facile, mais je suis heureuse de la liste d’ouvrages imposants et intéressants que nous avons dressée ».

Black Elk, de Joe Jackson

Blood in the Water: The Attica Prison Uprising of 1971 and its Legacy, de Heather Thompson

Martin Luther, de Lyndal Roper

Meetings with Remarkable Manuscripts, de Christopher de Hamel

The Evangelicals: The Struggle to Shape America, de Frances FitzGerald

The House of the Dead: Siberian Exile Under the Tsar, de Daniel Beer

The Islamic Enlightenment: The Struggle Between Faith and Reason, 1798 to Modern Times, de Christopher de Ballaigue

Vietnam: A New History, de Christopher Goscha

Russia in Revolution: An Empire in crisis, 1890 to 1928, de Stephen Smith

The Great Leveler: Violence and the History of Inequality from the Stone Age to the Twenty-First Century, de Walter Schneidel

Au sein du comité de sélection, Margaret MacMillan est assistée de l’historienne et auteure américano-britannique Amanda Foreman, du professeur primé d’Oxford Roy Foster, du journaliste et auteur canadien décoré Jeffrey Simpson et du professeur d’Oxford en histoire et politique de la Chine moderne Rana Mitter.

Le thème de la religion est fortement représenté dans la liste. Avec The Islamic Enlightenment: The Struggle Between Faith and Reason, 1798 to Modern Times, Christopher de Ballaigue met à l’épreuve notre connaissance de l’histoire du monde islamique.

En cette année marquant le 500e anniversaire de la Réforme protestante, dans Martin Luther, Lyndal Roper révèle la nature souvent contradictoire des forces psychologiques qui animaient cet homme dont l’acte de protestation plutôt modeste s’est transformé en une lutte contre le pouvoir de l’Église.

La journaliste et historienne récipiendaire d’un Prix Pulitzer, Frances FitzGerald, raconte comment le mouvement évangélique chrétien a pu acquérir autant d’influence sur la culture et la politique aux États-Unis (The Evangelicals).

Le comité de sélection a inclus l’ouvrage d’histoire économique controversé de Walter Scheidel intitulé The Great Leveler: Violence and the History of Inequality from the Stone Age to the Twenty-First Century, qui nous explique clairement pourquoi l’inégalité est un problème tenace, voire impossible à éliminer.

Christopher de Hamel, dans Meetings with Remarkable Manuscripts, explore près de mille ans d’histoire médiévale – en donnant aux lecteurs un accès privilégié au contenu de douze des manuscrits les plus célèbres au monde.
 

Stephen Smith brosse un portrait panoramique de l’histoire de l’Empire russe – et de son incidence sur la société d’aujourd’hui (Russia in Revolution: An Empire in crisis, 1890 to 1928).
 

Dans Vietnam: A New History, Christopher Goscha examine la diversité et la division qui ont marqué l’histoire de ce pays.
 

Daniel Beer, avec The House of the Dead: Siberian Exile Under the Tsar, apporte un nouvel éclairage sur l’histoire des tsars, qui, au 19e siècle, ont transformé la Sibérie en un immense camp de prisonniers aux méthodes brutales.
 

Dans son ouvrage intitulé Blood in the Water: The Attica Prison Uprising of 1971 and its Legacy, Heather Thompson jette la lumière sur tous les aspects de cette tristement célèbre mutinerie et sur ses conséquences à long terme – et donne la parole à tous ceux qui ont dû lutter durant quarante-cinq ans avant d’obtenir justice.
 

Black Elk, de Joe Jackson, présente l’histoire définitive de ce saint homme autochtone, dont la vie dramatique est liée à certains des événements les plus marquants de l’histoire de l’Ouest américain.

Sept éditeurs provenant de trois pays sont représentés dans la liste des nominations, y compris deux publications de Penguin Random House UK et une de Penguin Random House US. La maison d’édition du lauréat 2016 du Prix Cundill (The Work of the Dead, de Thomas W. Lacqueur), Princeton University Press, est de retour cette année, avec The Great Leveler, de Walter Scheidel. Comptant six titres, les États-Unis affichent la plus forte représentation, suivis du Royaume-Uni, avec quatre titres, puis du Canada, avec un.

Les noms des trois finalistes seront dévoilés par Margaret MacMillan, à l’occasion d’une conférence de presse qui aura lieu à la Maison du Canada, à Londres, le 26 octobre prochain. Les trois auteurs seront ensuite conviés à la cérémonie du Prix de littérature historique Cundill prévue le 16 novembre à Montréal où le lauréat 2017 sera annoncé.

Pour être au courant des dernières nouvelles au sujet du Prix Cundill et vous joindre à la conversation, visitez :

www.cundillprize.com | twitter.com/CundillPrize | facebook.com/cundillprizemcgill

À propos du prix de littérature historique Cundill : www.cundillprize.com

À propos de F. Peter Cundill : www.thepetercundillfoundation.com

À propos de l’Université McGill : www.mcgill.ca