Aux membres de la communauté mcgilloise,
Le 8 avril, l’Université McGill a présenté à la Cour supérieure du Québec une demande d’injonction provisoire contre le collectif Students for Palestinian Honour and Resistance (SPHR) afin de protéger le droit des étudiants et des membres du personnel de s’instruire et de travailler à l’abri des perturbations et de tout acte d’intimidation ou de harcèlement. Le juge a entendu la demande aujourd’hui, et nous attendons sa décision.
La période des examens commence la semaine prochaine. L’Université demande à la Cour d’interdire aux manifestants d’intimider et de harceler les personnes qui souhaitent entrer dans les immeubles et les salles de classe de l’Université, de perturber les activités universitaires et de bloquer l’accès aux immeubles. L’Université demande également que les manifestants restent à au moins cinq mètres de ses immeubles, sur le campus ou hors campus.
Dans sa demande d’injonction, l’Université précise clairement qu’elle considère non seulement acceptable, mais importante, la participation de sa population étudiante et de son personnel à des manifestations, dans des limites raisonnables. L’Université souhaite préserver le droit à la liberté d’expression et de réunion pacifique, tout en protégeant le droit des étudiantes et étudiants à poursuivre leurs activités universitaires sans entrave.
L’Université a fait sa demande d’injonction à la suite de la participation de membres du SPHR à des actes de vandalisme et au blocage de l’accès à des salles de classe pendant une grève étudiante de trois jours qui s’est déroulée du 2 au 4 avril 2025.
L’objectif de cette injonction est la préservation de l’intégrité et de la stabilité de nos activités universitaires pendant cette importante période de l’année. Nous devons d’abord et avant tout protéger notre mission universitaire et le droit de notre population étudiante à un environnement sûr, bienveillant et propice à sa réussite.
Cordialement,
Deep Saini
Recteur et vice-chancelier
Université McGill