Le Réseau de cancérologie Rossy ouvert sur le monde
Depuis son lancement, le Réseau de cancérologie Rossy (RCR) partage et apprend d’experts en cancérologie et de dirigeants de la santé du Québec, du Canada et du reste du monde. Monsieur Robert Busilacchi, directeur général du RCR et d’autres membres de l’équipe du RCR et des hôpitaux partenaires réseautent, communiquent et nouent des partenariats, notamment avec le gouvernement, les centres de santé, les universités et les groupes d’entraide, les tenant informés des réalisations et de l’évolution du RCR.
En harmonie avec la Direction québécoise de cancérologie
La Direction québécoise de cancérologie (DQC), mise sur pied par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) du Québec, est un partenaire important du RCR. Après une vaste consultation, la DQC détermine les orientations et les priorités en matière de services en cancérologie dans la province, afin de respecter les besoins des patients et de leur famille.
« Partie intégrante du réseau québécois de cancérologie, le RCR s’aligne très bien avec les plans, les priorités et les objectifs de la DQC, affirme monsieur Busilacchi. Nous échangeons de l’information et des idées avec la DQC sur des questions comme les rapports synoptiques de pathologie, le registre du cancer, les pratiques exemplaires et les modules électroniques spécialisés en oncologie. »
Monsieur Busilacchi et ses collègues ont renforcé considérablement les liens avec l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal (« l’Agence »), l'Association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux (AQESSS), le Centre intégré de cancérologie du CHUM, la faculté de médecine de l’Université de Montréal, Action Cancer Ontario (ACO), Partenariat canadien contre le cancer (PCCC) et bien d’autres.
Un comité consultatif international qui puise dans une mine de connaissances
Le comité consultatif international (CCI) du RCR aide le réseau à fixer et à respecter ses objectifs annuels. Il est constitué de personnes provenant d’établissements réputés comme l’université de Toronto, la BC Cancer Agency, la London School of Hygiene and Tropical Medicine, le Dana-Farber Cancer Institute de Harvard et l’Université McGill.
« Les membres du CCI offrent au RCR des experts et des compétences internationales dans de nombreux secteurs, y compris la responsabilité clinique en oncologie, l’orientation clinique fondée sur des données probantes en matière de prise en charge de l’oncologie, la mesure et la gestion du rendement en oncologie, la gestion de l’information et les technologies de l’information dans les services de cancérologie, la surveillance des maladies, l’inscription et l’analyse de survie ainsi que l’évaluation globale de l’optimisation des ressources », explique le docteur Terrence Sullivan, président du CCI, professeur à l’Institut des politiques, de la gestion et de l’évaluation de la santé de l’université de Toronto et expert responsable des initiatives de la qualité du Partenariat canadien contre le cancer. « Le CCI appuie et oriente le RCR et ses hôpitaux partenaires tout en évaluant la prestation des résultats au nom de la Fondation familiale Larry et Cookie Rossy et des fondations d’hôpitaux qui la financent. »
Échanges et allocutions
Monsieur Robert Busilacchi a également créé des liens et des partenariats avec la Conférence des directeurs généraux des centres hospitaliers universitaires de France ainsi qu’avec des chefs de file et des équipes d’oncologie des CHU de Marseille, Montpellier, Bordeaux et Toulouse aux prises avec des défis similaires à ceux du RCR. Le partage de nos expériences respectives afin d’en tirer de grandes leçons mutuellement bénéfiques suscite beaucoup d’intérêt. On a déjà exploré de nombreuses possibilités de collaboration, comme des initiatives d’amélioration de la qualité, la gestion de réseaux, des comités de thérapies du cancer, des tableaux de bord équilibrés, des mesures d’amélioration du rendement, un registre du cancer, etc.
Parmi les autres initiatives d’action directe, soulignons des allocutions données à diverses conférences, telles que le récent Forum Santé International qui avait lieu à Montréal, HEC Pôle-Santé, l’Institut d’analyse stratégique et d’innovation du CUSM et Coalition Priorité Cancer, un groupe de défense des droits des patients atteints du cancer.
« Nous établissons un réseau de cancérologie complet au Québec. Ce type d’initiative novatrice n’a jamais été réalisé auparavant. Nous visons très haut pour ainsi nous classer parmi les meilleurs au monde, ajoute monsieur Busilacchi. C’est à notre avantage d’apprendre et de partager avec d’autres afin de nous inciter au dépassement. Nous pouvons nous satisfaire de fournir à nos patients des soins en cancérologie de qualité ou nous pouvons viser beaucoup plus haut, pour parvenir aux meilleurs résultats possibles en matière d’amélioration du taux de survie, de réduction de la mortalité et de l’amélioration de l’expérience des patients. C’est là l’essence même du RCR. »