Les conférenciers

Timothy Caulfield
Timothy Caulfield, de l'Université de l'Alberta, est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en droit et en politique de la santé ainsi que professeur à la Faculté de droit à l'École de santé publique. De 1993 à 2011, il fut directeur de recherche de l'Institut du droit de la santé et dirige maintenant à la Faculté de droit, le groupe attaché à l’étude des lois sur la santé et de la politique scientifique (HealS). Au cours des dernières années, il a travaillé sur une variété de projets de recherche interdisciplinaires et compte plus de 250 articles et chapitres de livres à son actif. Il est « Senior Scholar » pour la santé au « Alberta Heritage Foundation for Medical Research » et Chercheur principal pour plusieurs grands projets interdisciplinaires ayant trait aux questions d'éthiques, de politique juridique et de santé, tels que la recherche sur les cellules souches, la génétique, la sécurité des malades, la prévention des maladies chroniques, la politique de l'obésité, la commercialisation de la recherche, la médecine complémentaire et alternative ainsi que l'accès aux soins de santé. Le professeur Caulfield fait partie de nombreux comités de politique nationale et internationale concernant l’éthique de la recherche scientifique; parmi eux, le Comité consultatif canadien de la biotechnologie, le Comité consultatif scientifique de Génome Canada et la Commission fédérale d'éthique de la recherche. Il est membre de la Société royale du Canada et de l'Académie canadienne des sciences de la santé. Auteur de The Cure for Everything: Untangling the Twisted Messages about Health, Fitness and Happiness, il écrit fréquemment pour la presse populaire.

John Ioannidis
John P.A. Ioannidis. Détenteur de la Chaire C.F. Rehnborg pour la prévention des maladies à l'Université Stanford, John P.A. Ioannidis est aussi professeur de médecine et professeur de recherche et de politique de la santé. Il est aussi directeur du Centre Stanford de recherche sur la prévention à l'École de médecine de l'Université Stanford, professeur de statistiques invité à l'École des humanités et des sciences de l'Université Stanford, membre du Centre de cancérologie de Stanford et de l'Institut de cardiologie de Stanford, et professeur affilié à l'Institut Woods pour l'environnement. M. Ioannidis est membre du conseil d'administration du Réseau d'épidémiologie du génome humain, et principal conseiller en Intégration des connaissances à l'Institut national du cancer. Président de la « Society for Research Synthesis Methodology » et membre du comité de rédaction de 30 revues internationales de premier plan (y compris PLoS Medicine, Lancet, Annals of Internal Medicine, Journal of the National Cancer Institute, Science Translational Medicine, Molecular and Cellular Proteomics, AIDS, International Journal of Epidemiology, Journal of Clinical Epidemiology, Clinical Trials, Cancer Treatment Reviews, Open Medicine et PLoS ONE, entre autres) . Rédacteur en chef de la revue European Journal of Clinical Investigation pour la période 2010-2014, il a donné plus de 300 conférences. Il est le récipiendaire de plusieurs prix, dont le Prix d'Excellence en sciences cliniques pour l’Europe pour 2007, membre de l'Association des médecins américains depuis 2009 et de l'Académie européenne des sciences du cancer depuis 2010. Son article dans le journal PLoS Medicine « Why most Published Research Findings are False », a été l'article le plus consulté dans l'histoire de la « Public Library of Science ». La revue «The Atlantic» a sélectionné Ioannidis comme « Brave Thinker » pour 2010, affirmant « qu'il est peut être l'un des scientifiques les plus influents actuellement vivant ». Il se considère privilégié d'avoir appris et de continuer d’apprendre en travaillant avec des étudiants et des chercheurs de tous âges venant du monde entier, et dit-il, confronté sans cesse, au fait qu’il ne sait presque rien.

Eugenie Scott
Eugenie C. Scott, est directrice exécutive du « National Center for Science Education Inc. », organisme sans but lucratif où des scientifiques, des enseignants, et d'autres travaillent à améliorer l'enseignement des sciences et en particulier, de l'évolution, et des changements climatiques. Ancienne professeure d'université, Dr Scott donne de nombreuses conférences et est sollicitée par la presse et les autres médias. Scott est l'auteur de Evolution vs Creationism: An Introduction, coéditrice (avec Glenn Branch) de Not In Our Classrooms: Why Intelligent Design Is Wrong For Our Schools et est aussi l'auteure de nombreux articles dans des revues scientifiques. Elle a été présidente de l' « American Association of Physical Anthropologists », et récompensée tant par les scientifiques que les éducateurs en recevant de nombreux prix, dont The National Academy of Sciences Public Welfare Medal, The National Science Board Public Service Award, The AIBS Outstanding Service Award, The Geological Society of America Public Service Award, The AAAS Award for Scientific Freedom and Responsibility, California Science Teachers Association Distinguished Service Award, et The National Association of Biology Teachers Honorary Membership award. En 2009, la revue Scientific American l'a nommée comme « l'une des 10 personnalités hors du commun impliqués dans la recherche, les affaires ou la politique qui ont fait progresser la science et la technologie ». Elle est titulaire de doctorats honorifiques des universités McGill, Ohio State, Mt. Holyoke, Wisconsin-Milwaukee, Rutgers, New Mexico, Colorado College et Missouri. Elle a aussi reçu l' « University Medal » de l'Université de Californie-à San Francisco.

Michael Specter
Michael Specter est rédacteur au New Yorker depuis 1998. Ses sujets favoris sont les sciences, la technologie et les problèmes de santé publique. Depuis son arrivée au magazine, il a publié des articles sur les aliments génétiquement modifiés, le sida, la grippe aviaire, le paludisme, la diminution des ressources en eau douce de la planète, la biologie synthétique, la création de viande synthétique comestible, l'utilisation de la géo-ingénierie pour atténuer le changement climatique, l’importance du micro biome humain et sur ce qu’est l’empreinte carbone. Il a également publié des articles sur des personnalités tels que Lance Armstrong, l'éthicien Peter Singer, Richard Branson, Sean (P. Diddy ) Combs, Manolo Blahnik, Miuccia Prada, la leader de PETA Ingrid Newkirk, et le Dr Mehmet Oz. Specter est venu au New Yorker après avoir travaillé au New York Times, où depuis Rome, il était correspondant principal du journal à l'étranger. De 1995 à 1998, Specter fut chef de bureau du New York Times à Moscou. Avant le New York Times il était au Washington Post, où, de 1985 à 1991, il a couvert les nouvelles locales, avant de devenir son journaliste scientifique national et, plus tard, le chef de presse du bureau à New York. En 1996, Specter a reçu l’ « Overseas Press Club’s Citation for Excellence » pour son reportage sur la guerre en Tchétchénie. Il a remporté deux fois le prix annuel du « Global Health Council for Excellence in the Médias », d'abord en 2001 pour son article sur le sida en Inde, ensuite en 2004 pour un article sur l'éthique des essais cliniques des vaccins contre le VIH en Afrique. Il a également reçu le Prix scientifique AAAS du journalisme 2002 pour son article intitulé « Rethinking the Brain », sur les bases scientifiques de l’apprentissage. Son livre, Denialism: How Irrational Thinking Hinders Scientific Progress, Harms the Planet, and Threatens Our Lives, a reçu en 2009 le prix Robert P. Balles de la pensée critique, présenté par le « Committee for Skeptical Inquiry ». En 2011, Specter a été le récipiendaire du « Overseas Press Club Citation » pour ses articles qui démontrent sa préoccupation pour la condition humaine. La même année il a reçu le prix annuel « Stop TB Partnership » de l'Organisation mondiale de la santé pour son article du New Yorker sur les dangers des faux tests de dépistage de la tuberculose en Inde, qui a le plus fort taux de tuberculose dans le monde.

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