Information pour les communautés

À propos du CIET

Le CIET est un regroupement de fondations, d’organismes sans but lucratif, d’organismes non gouvernementaux et d’instituts qui se consacrent à faire entendre la voix des communautés en matière de planification.

Le professeur Neil Andersson a créé le CIET (Centro de Investigación de Enfermedades Tropicales, ou centre de recherche sur les maladies tropicales) au Mexique en 1985 afin de promouvoir une participation plus vaste de la population à la planification des soins de santé. Au Canada, le CIET a pris le nom de Community Information and Epidemiological Technologies (information et technologies épidémiologiques pour les communautés), afin de refléter l’application des méthodes épidémiologiques à des domaines de recherche qui débordent du cadre de la santé.

Le CIET effectue des recherches épidémiologiques et donne de la formation dans un but très précis.

Nous voulons déplacer le centre gravité de l’épidémiologie, qui se situe dans les universités des pays riches, vers les endroits et les contextes où les besoins sont les plus criants : dans les pays en développement, dans les contextes d’urgence et au sein des populations marginalisées. Nous voulons que l’épidémiologie serve à améliorer le fonctionnement des services publics, qu’elle rejoigne plus de gens qui en ont besoin et qu’elle se responsabilise davantage. En plus de nous attaquer aux épidémies médicales, nous voulons que l’épidémiologie intervienne pour lutter contre les épidémies sociales comme la violence fondée sur le genre et la corruption.

Pour ce faire, il est important que le savoir-faire en épidémiologie se trouve aux bons endroits. Le CIET renforce donc les capacités de recherche dans les communautés, chez les travailleurs de la santé locaux et régionaux et dans les centres où les capacités nationales sont en émergence.

Pour favoriser l’acquisition de compétences efficaces en recherche, nous devons nous-mêmes réaliser des recherches de qualité. Nous nous concentrons sur les données probantes qui peuvent se traduire par des effets concrets, en appliquant une certaine combinaison de méthodes quantitatives et qualitatives. Les essais cliniques randomisés à grande échelle font partie des outils au cœur des travaux du CIET. Toutefois, ils ne suffisent pas à trouver des solutions. La stratégie du CIET pour transformer les recherches en décisions consiste à communiquer les données efficacement. En tant que chercheurs et chercheurs formateurs, nous établissons des partenariats selon un processus que nous appelons SEPA (Socializing Evidence for Participatory Action, ou socialisation des données probantes pour une action participative).

Le CIET a des bureaux au Botswana, au Mexique, au Pakistan, en Afrique du Sud, au Canada, au Royaume-Uni et aux États-Unis.

Les champs d’intérêt du CIET varient avec les besoins de ses communautés partenaires, qu’il s’agisse de santé, d’éducation, d’agriculture, de développement microrégional, des répercussions des mines terrestres, de la surveillance des droits de l’enfant, des transports publics ou des systèmes de justice. En faisant participer les membres des communautés à la collecte et à l’analyse de renseignements, le CIET les aide à prendre part aux décisions qui ont une influence sur leur vie, de façon de plus en plus éclairée.

L’acronyme CIET est inspiré du nom du centre de recherche où l’organisation est née, au Mexique, en 1985 : le Centro de Investigación de Enfermedades Tropicales (centre de recherche sur les maladies tropicales). Quand le CIET s’est inscrit à titre d’organisme non gouvernemental sans but lucratif à New York, en février 1994, il a été rebaptisé Community Information and Epidemiological Technologies (information et technologies épidémiologiques pour les communautés), afin de refléter l’application des méthodes épidémiologiques à des domaines de recherche qui débordent du cadre de la santé. Depuis peu, en Afrique du Sud et en Europe, l’acronyme CIET signifie Community Information, Empowerment and Transparency (information, autonomisation et transparence pour les communautés).

 

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