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Les troubles de santé mentale, qu’ils soient affectifs, neurodéveloppementaux ou neurodégénératifs, touchent une personne sur trois autour du globe. Il s’agit de la plus grande épidémie du monde, et elle est mal prise en charge. Les méthodes diagnostiques actuelles reposent sur l’analyse des symptômes, ce qui complique grandement la prévention. En outre, les tableaux cliniques des différents troubles de santé mentale ont tendance à se ressembler, c’est pourquoi le diagnostic prend du temps et le traitement tâtonne. Le problème est bien trop complexe pour ne relever que d’une seule discipline. Pour percer les secrets du cerveau, nous avons besoin d’une approche interdisciplinaire et collaborative qui nous aidera à intégrer les différentes connaissances dans une compréhension holistique de la question.

Les technologies de recherche de pointe, les outils de nos partenaires et les mégadonnées propulsent la recherche sur le cerveau dans une nouvelle ère. Le cerveau est un réseau influencé par toutes ses connexions et tous ses mécanismes. Pour mieux comprendre les pathologies qui l’affligent, il nous faut penser et travailler comme lui, et l’étudier à la manière d’un réseau : à l’aide de partenariats solides, de perspectives interdisciplinaires et de pôles universitaires interconnectés. C’est la raison d’être et la promesse du Centre Ludmer.

Pensé autour des mégadonnées et de la science ouverte, le Centre Ludmer rapproche les différents laboratoires de l’Université McGill et les connecte à un réseau de partenaires internationaux pour regrouper des équipes d’experts multidisciplinaires et accélérer les découvertes.