Conservation de l’eau

Quelles mesures l’Université McGill prend-elle pour conserver l’eau? Plusieurs!

Rénovation des salles de bains

Dans plusieurs salles de bains du campus du centre-ville, l’Université a installé des robinets automatiques ainsi que des toilettes et des pommes de douche à débit restreint. Ces dernières ont également été installées dans les résidences, ce qui a permis de réduire la consommation d’eau quotidienne de quelque 58 000 litres. Au fur et à mesure que les bâtiments sont rénovés, ou que de nouveaux sont construits, l’Université procède à l’installation d’appareils de plomberie destinés à l’économie d’eau. Sans beaucoup de succès, McGill a également fait l’essai d’urinoirs sans eau; les principaux problèmes observés étant la corrosion et les blocages.


Travaux d’aménagement paysager

McGill remplace certaines pelouses traditionnelles par d’autres types de couvre-sol qui nécessitent moins d’eau, comme le perce-neige commun (Galanthus nicalis) et la gloire des neiges (Cheonodoxa luciliæ). En outre, la pelouse face au Pavillon Chancellor Day a été remplacée par la squille, une plante vivace.
 
L’Université envisage également de remplacer les surfaces gazonnées situées en bordure de la place des Trois Nus et du mur de soutènement face au Pavillon de génie Macdonald.

 


Programme pour mettre fin à la vente de bouteilles d’eau

McGill a mis fin à la vente de bouteilles d’eau dans les salles à manger des résidences, et l’Association étudiante a fait de même au Centre universitaire. L’Université encourage également les traiteurs et les services alimentaires à offrir de l’eau du robinet plutôt qu’en bouteille.  
Dans le cadre de la campagne 2011 Apportez votre bouteille, l’Action étudiante a fait l’achat d’une station mobile destinée au remplissage gratuit de contenants d’eau réutilisables, la première au Québec. Recherchez-la à l’extérieur de la Bibliothèque Redpath, dans le Gymnase Currie et lors de tout événement d’envergure sur le campus. D’ici la fin de l’automne 2012, l’Université installera quatre autres de ces stations dans les endroits les plus achalandés du campus.
 
En un an, la station mobile a permis de remplir l’équivalent de 54 453 bouteilles de 500 mL.

 

Pourquoi cesser d’acheter des bouteilles d’eau?

  • L’eau en bouteille n’est pas meilleure que l’eau du robinet et coûte beaucoup plus cher. En Amérique du Nord, l’eau embouteillée coûte plus cher que l’essence.
  • « Certaines personnes croient que l’eau en bouteille est plus sûre que l’eau du robinet, mais il n’existe pas de données permettant d’étayer une telle affirmation. » – Site Web de Santé Canada, 2010. L’eau en bouteille n’est ni plus pure, ni plus propre que l’eau du robinet : certaines études ont même démontré que l’eau vendue par certaines des marques les plus populaires contient des bactéries et des polluants. Au Canada, plus de 25 % de l’eau mise en bouteille provient du robinet et est simplement présentée dans un contenant en plastique.
  • L’eau en bouteille entraîne un gaspillage d’énergie et, paradoxalement, d’eau. En effet, la fabrication, l’expédition et la mise au rebut de bouteilles d’eau exigent une quantité considérable d’énergie. L’eau embouteillée demande non seulement plus d’énergie à produire, mais aussi plus d’eau. Ainsi, on estime qu’il en faut trois litres pour produire un seul litre vendu en bouteille.
  • Les bouteilles d’eau génèrent des quantités importantes de déchets. Les Canadiens achètent environ 2,25 milliards de litres d’eau en bouteille chaque année. Le plastique qui entre dans la fabrication de ces bouteilles pèse plus que 1 328 Boeing 747 vides — soit environ 215,68 millions de kilogrammes — et prend ensuite le chemin des ordures. On estime que près de la moitié de ces bouteilles sont recyclées, et l’autre moitié, mise à la poubelle.
  • L’eau en bouteille accroît notre dépendance à l’égard des combustibles fossiles — le plastique est fait de produits pétroliers.
  • L’eau en bouteille contribue à l’émission de gaz à effet de serre, car elle est souvent transportée sur de grandes distances pendant le processus de livraison et de distribution.
  • Les bouteilles d’eau favorisent la privatisation d’une ressource publique en faisant de l’eau un produit de base contrôlé par de grandes entreprises.
  • « L’embouteillage de l’eau constitue un usage non essentiel d’une ressource essentielle. »  

Stations de remplissage

Grâce aux solutions offertes par l’Université, il est plus facile de faire une croix sur les bouteilles d’eau. Recherchez les stations de remplissage sur le campus, grâce auxquelles il est facile de remplir ses contenants réutilisables : vous en trouverez une dans les pavillons Bronfman et Leacock, et trois dans la Bibliothèque Redpath. D’autres stations viendront s’ajouter au fil des mois, et McGill s’est par ailleurs engagée à modifier ses fontaines d’eau potable les plus achalandées afin de faciliter le remplissage de contenants réutilisables.
 
PHOTOS: Jacky Farrell, Musée Redpath

En savoir plus

La fin des bouteilles d’eau

La Journée sans bouteille d’eau a lieu tous les ans, au mois de mars. Pour plus de renseignements sur cet événement, visitez le www.bottledwaterfreeday.ca

Pour en savoir plus sur l’impact des bouteilles d’eau :

Remettre le génie dans sa bouteille (d’eau)

L'histoire des bouteilles d'eau

AASHE : les initiatives des universités pour réduire l’utilisation des bouteilles d’eau sur les campus (Numéro d’identification de McGill requis pour ouvrir la session.)


Systèmes de récupération des eaux pluviales et des eaux grises

McGill étudie d’autres options que l’eau potable pour alimenter ses toilettes. Ainsi, dans le nouveau Complexe des sciences de la vie, des systèmes de récupération des eaux pluviales et des eaux grises permettent de diriger l’eau de toit et les eaux usées propres (provenant du système de ventilation, par exemple) vers une citerne de 50 000 litres. Lorsque cela est possible, ces eaux servent à faire fonctionner les toilettes et les urinoirs de ce bâtiment, réduisant ainsi l’utilisation d’eau potable. De plus, le système de récupération des eaux pluviales permet de réduire la quantité d’eau qui s’écoule du toit lors de fortes pluies, qui normalement pénètre dans le réseau d’égout et doit ensuite être traitée par l’usine d’épuration de Montréal.

 

 


Toit vert

Le Complexe des sciences de la vie (CSV) est recouvert d’un toit vert aménagé au-dessus de l’aile occupée par le Centre de recherche sur le cancer Goodman. Le Pavillon de génie Macdonald est également recouvert d’un tel toit. Plutôt qu’un recouvrement traditionnel constitué de bardeaux ou de goudron et gravier, une grande partie du toit est divisée en platebandes surélevées contenant des annuelles autosuffisantes ou des vivaces telles que sedum, ciboulette, iris, fétuque bleue et autres. À vol d’oiseau, on peut lire sur le toit le mot « VIE », dont chacune des lettres est formée de plantes disposées de façon stratégique.

Les toits verts contribuent à absorber la pluie et la neige fondue et absorbent également moins de chaleur que les toits traditionnels, réduisant ainsi la quantité d’énergie nécessaire au refroidissement pendant l’été.

Pour le préserver, le toit vert qui recouvre le CSV doit être désherbé régulièrement. Le vent pousse vers les platebandes une grande quantité de semence provenant des plantes et des arbres qui poussent sur la montagne. Il faut donc enlever  les mauvaises herbes afin d’éviter que leur système radiculaire n’endommage la membrane imperméable sur laquelle reposent les plantes. Installé en septembre 2011, le toit vert du Pavillon Macdonald fait lui aussi l’objet d’une étroite surveillance.


Installations et services

McGill privilégie l’adoption de méthodes de gestion hydrique durable. Chaque fois que cela est possible, toute nouvelle construction respecte les normes LEED.

L’Université a également mis sur pied un projet d’envergure visant à mesurer la consommation d’eau sur ses campus et à évaluer les moyens de la réduire. Ce projet vise d’abord à réduire de 20 % la consommation d’eau d’ici 2017, objectif que s’est fixé le gouvernement provincial dans sa Stratégie québécoise d’économie d’eau potable.

McGill procède à la mise à niveau des systèmes à vapeur qui assurent le chauffage de plusieurs de ses bâtisses, ce qui permettra de réduire l’utilisation d’eau et, par conséquent, les pertes dues à l’évaporation. L’Université entend également éliminer le recours aux systèmes qui utilisent l’eau comme fluide de refroidissement.


 Campagnes de sensibilisation

Grâce notamment à la campagne Finies les bouteilles d’eau, l’Université s’efforce de sensibiliser les étudiants des résidences à réduire leur consommation en prenant des douches plus courtes.

McGill finance des projets qui permettent de sensibiliser la communauté mcgilloise aux divers enjeux relatifs à l’eau sur le campus, notamment ce site Web et, depuis l’hiver 2012, l’exposition itinérante L’eau : au cœur de la vie!

 

 

 

Back to top