Un peu d’histoire

Burnside

L’eau a toujours joué un rôle déterminant à l’Université. En 1798, James McGill a donné le nom de Burnside à son domaine de 46 acres à la campagne, en référence au ruisseau (burn, en écossais) qui traversait ses terres.

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ILLUSTRATION : Burnside, résidence de feu James McGill, Montréal (Québec), 1842. Gravure de John H. McNaughton, copie env. 1950 Wm. Notman & Son. ©Musée McCord
 
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Sur cette carte de Montréal datant de 1830, on peut apercevoir le domaine de James McGill dans le coin inférieur gauche. Remarquez le ruisseau qui traverse sa propriété. C’est l’un des nombreux petits cours d’eau qui sillonnaient l’île de Montréal à l’époque, et qui sont maintenant taris ou alimentent les canalisations souterraines formant le réseau d’égout actuel de Montréal.

ILLUSTRATION : CLIQUER POUR AGRANDIR. Wikipedia.org. Domaine public. Ville de Montréal. Gestion de documents et archives, BM7, C70, 1884.
 

 

Nous en savons très peu sur le ruisseau Burnside du temps de James McGill. Toutefois, dans We Walked Very Warily: A History of Women at McGill, Margaret Gillet parle d’un petit cours d’eau qui serpente dans l’ombre « des aubépines, de jeunes bouleaux et des aulnes ». - Traduction libre

 
Dans Montreal, Seaport and City, Stephen Leacock ajoute :
 
« Un charmant petit ruisseau (burn), d’où la ferme tire son nom, coule à travers les champs après avoir parcouru quelques milles à partir du nord-ouest (que nous appelons nord-est), où se trouve maintenant le Parc Lafontaine. Alimenté par les ruisseaux en amont, in autre petit cours d’eau s’y jette juste avant les limites de la ferme de James McGill. Le ruisselet ainsi formé serpente vers la partie inférieure de la ferme. On peut encore apercevoir les vestiges de son lit près du court de tennis au pied des terrains de McGill. »  -  Traduction libre

Le court de tennis mentionné par Stephen Leacock était situé près de l’endroit où se trouve aujourd’hui le Pavillon Burnside. Construit en 1970, ce bâtiment, qui abrite le Centre informatique, ainsi que les départements de mathématiques, de géographie et des sciences atmosphériques et océaniques, doit son nom à l’ancien domaine de James McGill.


Un risque pour la santé?

Le ruisseau de la ferme McGill a été le sujet de plusieurs anecdotes, dont celle de George Mercer Dawson, fils du cinquième principal de McGill, Sir John William Dawson. Au cours des années 1800, le domaine de McGill s’étendait jusqu’à l’endroit où se trouve maintenant le boulevard René-Lévesque, et le ruisseau traversait les terres situées juste au nord. En 1859, George Mercer Dawson, alors âgé de 10 ans, s’aventura en radeau sur le ruisseau avec des amis et tomba à l’eau. Il souffrit par la suite d’une forme de tuberculose vertébrale, appelée maladie de Pott, qui entraîna un retard de croissance et d’importantes déformations du dos chez le jeune garçon. Sa famille était persuadée qu’il avait contracté la maladie lors de cet accident.

ILLUSTRATION : Wikipedia.org. Domaine public. Cette illustration peut être commandée auprès de Bibliothèques et Archives Canada en mentionnant le numéro de référence PA-026689 et le numéro d’identification MIKAN 3215711.

De l’eau, partout

Aujourd’hui, des eaux souterraines se trouvent toujours sous le campus de McGill et causent de légères infiltrations dans de nombreux bâtiments de pierre grise. Ainsi, les équipes de construction ont découvert de l’eau en creusant le sol lors de l’érection du Square James, face au Pavillon de l’administration, et lors de l’installation du nouvel ascenseur dans le Gymnase Currie.

IMAGE: Square James. Jacky Farrell, Musée Redpath
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