Même si le consommateur est de plus en plus sensibilisé à l’enjeu du gaspillage alimentaire, l’achat de légumes moches demeure un marché de niche au Québec. Pourtant, quand on abandonne un légume laid à la ferme, on ne jette pas seulement une denrée, on gaspille toutes les ressources naturelles et la main-d’œuvre nécessaires pour la produire.
...Pour l’économiste agricole Pascal Thériault, qui enseigne à la faculté des sciences de l’agriculture et de l’environnement de l’Université McGill, il est difficile de pointer un seul coupable.