Programme d'écrivain en résidence Mordecai-Richler

Pour en savoir davantage sur les écrivains qui ont été reçus dans le cadre de ce programme, suivez ce lien conduisant au site du Département d'Anglais.

Chantal Ringuet

2023-2024

 

Écrivaine primée, poète et traductrice littéraire, elle poursuit depuis plus de dix ans une démarche en recherche-création qui l’a amenée à enseigner, à animer des ateliers de création et à publier une dizaine d’ouvrages (poésie, essais culturels et historiques, traductions). En 2024-2025, elle fera paraître en France son recueil de poésie Sans toi, jusqu’à la cime des arbres et au Québec, Plonger dans l’épave, sa traduction du recueil Diving into the Wreck (1973, National Poetry Book Award) de la poète et essayiste américaine Adrienne Rich.

Formée en études littéraires (Ph.D., UQÀM, mention d’honneur, puis au postdoctorat en études juives canadiennes à l’Université d’Ottawa), elle est spécialiste de l’œuvre de Leonard Cohen (poésie et musique), de la littérature et de la culture yiddish, de la traduction littéraire, de Montréal, ville plurilingue, de la littérature des femmes et de la littérature québécoise. Elle a traduit, entre autres, l’autobiographie de jeunesse du peintre Marc Chagall et les écrits des poétesses yiddish Rachel Korn et Kadia Molodowsky.

Récipiendaire de plusieurs bourses de création (Conseil des arts du Canada, Conseil des arts et lettres du Québec, Conseil des arts de Montréal), elle a inauguré la résidence en création littéraire à Reykjavik, ville de littérature de l’UNESCO. En outre, elle a siégé sur des comités de revue (dont Lettres québécoises), sur le conseil d’administration de la Quebec Writers’ Federation) et sur certains jurys (dont les Prix littéraires du Gouverneur général, 2021).

 

Audrée Wilhelmy

2022-2023

Couverture de Blanc résine

Audrée Wilhelmy est née à Cap-Rouge en 1985. Son œuvre, aussi publiée en France, lui a jusqu’ici valu de remporter le prix Sade 2015 et d’être finaliste à de nombreuses distinctions : Prix littéraire des collégiens, Grand Prix du livre de Montréal, Prix des libraires du Québec, Prix littéraires du Gouverneur général du Canada, prix France-Québec. 

 

Carole David

2021-2022

Couverture de Comment nous sommes nés

Détentrice d'un doctorat en études françaises, Carole David a fait carrière comme professeure de littérature au niveau collégial. Elle élabore depuis une trentaine d'années une œuvre influente qui mêle narrativité et poésie. Deux fois finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général, elle remporte le Prix des libraires en 2016 pour L'année de ma disparition et le Grand Prix du livre de Montréal  pour Comment nous sommes nés en 2019. En 2020, elle est récipiendaire du Prix Athanase-David, qui couronne l'ensemble de sa carrière. Ses livres ont été traduits en anglais et en italien. 

 

Écrivains en résidence des années antérieures

 

Étienne Lepage (2020-2021)  

Voix incontournable du théâtre québécois et auteur plusieurs fois primé, Étienne Lepage poursuit depuis treize ans une des œuvres les plus importantes de la dramaturgie contemporaine. Il frappe l’imaginaire avec des textes à la langue rythmée et à l’humour cruel. Présentant des humains aussi maladroits qu’inquiétants, son œuvre nous fait contempler l’inconscience de nos actes et l’impuissance de nos volontés dans toute leur ampleur. Animé par de nombreuses collaborations fortes, entre autres avec Catherine Vidal (Robin et Marion, L’Idiot, Le Cœur en hiver), Claude Poissant (Rouge Gueule, Le Ravissement) et Frédérick Gravel (Logique du pire, Ainsi parlait…), son travail le mène autant sur la scène contemporaine internationale que dans les théâtres institutionnels. Très présent sur les scènes montréalaises, il est également connu en Europe et dans le reste de l’Amérique du Nord où ses pièces sont traduites et reprises régulièrement.

Simon Brousseau (2019-2020)  

Simon Brousseau a défendu à l’UQAM en 2014 une thèse sur l’œuvre de l’écrivain américain David Foster Wallace. Son livre Synapses (Cheval d’août, 2016) a été finaliste au Grand Prix du livre de Montréal en 2017, puis est paru en anglais chez Talonbooks. Les fins heureuses (Cheval d’août, 2018) a reçu le prix Adrienne-Choquette en 2019. Il enseigne également la littérature au collège Jean-de-Brébeuf.

Catherine Leroux (2018-2019)  

Catherine Leroux est née en 1979. Après avoir exercé divers métiers dont celui de journaliste, elle a publié en 2011 son premier roman, La marche en forêt, finaliste au le Prix des libraires du Québec. Le mur mitoyen, paru deux ans plus tard, a été lauréat du prix France-Québec, sélectionné pour le Grand Prix du livre de Montréal, et sa version anglaise (The Party Wall) a été en lice pour le prix Giller. Publié en 2015, Madame Victoria a remporté le prix Adrienne Choquette. Catherine Leroux a également traduit plusieurs livres, dont Corps conducteurs de Sean Michaels dont la version française s’est mérité le prix John-Glassco. En 2017, elle a co-dirigé le numéro canadien de la revue britannique Granta avec Madeleine Thien. Elle vit à Montréal où elle poursuit son travail d’auteure et de traductrice.

Perrine Leblanc (2017-2018)  

Perrine Leblanc est née à Montréal. Elle est diplômée en lettres de l'Université Laval et de l'Université de Montréal. Elle a exercé les métiers de correctrice et d'éditrice, notamment chez Leméac et VLB éditeur, avant de faire paraître en 2010 son premier roman, L'homme blanc (Le Quartanier), publié l'année suivante dans la collection Blanche des éditions Gallimard sous le titre Kolia, puis en traduction anglaise en 2013. Elle a reçu le Grand prix du livre de Montréal et le prix littéraire du Gouverneur général du Canada. Son deuxième roman, Malabourg, finaliste du prix Françoise-Sagan, a paru chez Gallimard au printemps 2014. La traduction anglaise de Malabourg, The Lake, publiée par House of Anansi Press en 2015, a été finaliste du prix du Gouverneur général du Canada dans la catégorie Traductions.

Alexis Martin (2016-2017)  

Comédien, metteur en scène, auteur et scénariste, Alexis Martin œuvre depuis plus de vingt-cinq ans dans le domaine artistique québécois. Depuis ses débuts, il cumule près d’une quarantaine de rôles sur les planches des théâtres de la métropole montréalaise. Il est aussi co-directeur artistique du Nouveau Théâtre Expérimental depuis 1999, lieu où il expérimente en écriture, en jeu et en mise en scène. Alexis Martin fait également partie du paysage télévisuel québécois en multipliant les rôles à la télévision, notamment dans Toute la vérité, Vice caché, Les Boys, Apparences, Les beaux malaises et Les Parent. Il a d’ailleurs remporté le Gémeaux du meilleur premier rôle dramatique en 2012 pour son interprétation de Gaétan dans Apparences. Nous pouvons le voir actuellement dans la nouvelle série de Louis Bélanger : Séquelles. Au cinéma, il est de la distribution de plusieurs films québécois tels Le party de Pierre Falardeau, de Robert Lepage, Un 32 août sur terre de Denis Villeneuve, Un dimanche à Kigali de Robert Favreau, Les Boys de Louis Saïa, L’audition de Luc Picard, Le collectionneur de Jean Beaudin, Route 132 de Louis Bélanger et Le baiser du barbu de Yves P. Pelletier. Il est également de la distribution du tout dernier film de Louis Bélanger, Les mauvaises herbes, ainsi que du dernier film de Philippe Falardeau intitulé Guibord s’en va en guerre. Alexis a remporté un Jutra pour son interprétation de Philippe dans Un 32 août sur terre.

Nicole Brossard (2015-2016)  

Poète, romancière et essayiste elle a publié plus de quarante livre depuis 1965. Ses livres ont été traduits en plusieurs langues. Mentionnons : Installations, Musée de l’os et de l’eau, Le Désert mauve, La lettre aérienne, Hier, Piano blanc et le plus récent Lumière fragment d’envers. Dès le début des années 1970, son œuvre s’est vite imposée comme une source d’inspiration formelle pour toute une génération. Notons aussi que, outre son œuvre qui comprend plus de quarante titres, Nicole Brossard a cofondé la revue littéraire La Barre du Jour (1965-1975), coréalisé un documentaire Some American Feminists (1975) et elle a publié quatre anthologies de poésie permettant de mieux faire connaître et découvrir la poésie des femmes au Québec, la poésie québécoise dans la francophonie et dans le monde ainsi que les écritures gaies et lesbiennes au Québec. Son œuvre a été à plusieurs reprises consacrée par de nombreux prix littéraires dont le prix du Gouverneur général en 1974 et en 1984, le Prix International de Poésie de Trois-Rivières en 1989 et en 1999, le Prix Athanase-David, en 1991 et, en 2006, le Prix Molson du Conseil des Arts du Canada. En 2013, elle recevait le Prix international de littérature francophone Benjamin Fondane. 2015 marque cinquante ans d’écriture et de publication et cette année, la Galerie Arnaud Lefebvre (Paris), lui a consacré, du 4 juin au 27 juin, une exposition intitulée : Portrait de Nicole Brossard ou L’horizon du fragment. Cet automne, trois nouveaux livres paraîtront: un recueil de poèmes Temps qui installe les miroirs, un essai sur la traduction intitulé Et me voici soudain en train de refaire le monde ainsi que traduction anglaise de son recueil Ardeur.

Suzanne Jacob (2014-2015)  

Suzanne Jacob est l’écrivain en résidence au DLLF en 2014-2015. Elle est née à Amos en Abitibi. Elle a fait ses études classiques au Collège de Nicolet (baccalauréat ès arts de l’université Laval). Après un bref passage à la faculté des Lettres de l’université de Montréal, Suzanne Jacob entreprend une vie qui la conduit à l’écriture, comme elle l’a racontée dans ses essais Écrire, comment, pourquoi, La bulle d’encre et Histoires de s’entendre. Poésie, nouvelles, chroniques, scénarios, romans, Suzanne Jacob a pratiqué presque tous les genres. Son roman Laura Laur s’est mérité le prix du Gouverneur général et le prix Paris-Québec.

Marc Zaffran (2013-2014)  

Marc Zaffran (dont le nom de plume est Martin Winckler) est l’écrivain en résidence au DLLF en 2013-2014. Il succède à Élise Turcotte dans le cadre du programme d’écrivain en résidence Mordecai-Richler. Il donne un atelier d’écriture narrative à l’automne 2013 et un atelier de création littéraire à l’hiver 2014. Auteur d’une quinzaine de romans ainsi que de nouvelles, de contes, de récits autographiques, d’essais, de chroniques radiophoniques et de traductions littéraires, scientifiques et médicales, Marc Zaffran s’est également intéressé à la création audio-visuelle. Il a présenté de nombreuses communications et conférences et a donné des ateliers de création à l’Université de Montréal, à l’Université d’Ottawa et aux étudiants en médicine de l’Université McGill.

Élise Turcotte (2012-2013)  

Élise Turcotte a publié plusieurs recueils de poésie dont La Voix de Carla (prix Émile-Nelligan 1987), La Terre est ici (Prix Émile-Nelligan 1989), Sombre Ménagerie (Grand Prix du festival international de la poésie 2002, prix de poésie Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire 2002). Elle a écrit trois romans, Le Bruit des choses vivantes (prix Louis Hémon), L’Île de la merci et La Maison étrangère, qui remporte le Prix du Gouverneur général en 2003. En 2007, elle publie une série de récits intitulée Pourquoi faire une maison avec ses morts. Ses livres sont traduits en anglais, en catalan et en espagnol. Élise est aussi nouvelliste et l’auteur de plusieurs livres pour enfants. Elle vit à Montréal et enseigne la littérature au cégep depuis 1986.

Louis Hamelin (2011-2012)  

Louis Hamelin est l’auteur d’une dizaine de livres. Né en 1959, il a étudié la biologie de l’environnement à McGill et failli embrasser la carrière scientifique avant de décrocher une maîtrise en littérature à l’UQAM. La rage, son premier roman, lui a valu le Prix du Gouverneur-général en 1990. Chroniqueur de littérature au Devoir, il a aussi fait paraître, entre autres, Ces spectres agités (1991), Cowboy (1992), Le joueur de flûte (2001), Sauvages (2006) et La constellation du lynx (2010).

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