PHASE 2

Un projet de recherche en partenariat avec les Premières Nations

Depuis 2011, l’Agence de Santé Publique du Canada (ASPC) a subventionné un projet de recherche qui a contribué à implanter et à évaluer un programme visant à promouvoir l’épanouissement des familles parmi les communautés autochtones du Canada. Adapté culturellement par nos partenaires-membres des Premières Nations, le programme « S’écouter les Uns les Autres » s’adresse aux jeunes de 10 à 14 ans et à leurs parents.

Description du programme : Au cours des 14 sessions, les familles se familiarisent avec la culture et les valeurs autochtones. De plus, des activités favorisant la communication et mettant en pratique les habiletés sociales initient les jeunes à de nouvelles perspectives. L’intention est de les encourager à adopter un mode de vie sain en leur donnant des outils prévenant l’intimidation, les abus d’alcool et les autres comportements à risque. Les parents des jeunes (ou autres personnes responsables) participent également aux sessions; parfois les adultes discutent ensemble de sujets reliés à leur rôle parental.

L’adaptation culturelle : Lorsqu’une nouvelle communauté accepte de se joindre au projet, la première étape est d’adapter le programme à la culture locale. Cette démarche permet aux partenaires, qui se réunissent avec les ainés, de développer leur propre version. Il s’agit d’enrichir le Manuel en le traduisant[1] et en lui ajoutant des distinctions pertinentes, telles des rituels, des histoires, et des perspectives autochtones locales; c’est ce livre-référence qui guidera les animateurs au cours des 14 sessions.

L’implantation : Avant le début du recrutement des participants, des animateurs locaux suivent une formation qui les prépare à l’animation du programme. Avec l’aide d’un ainé et parfois d’invités occasionnels, ils animeront ensuite les 14 sessions de façon autonome. Puisque les sessions commencent habituellement en début de soirée (17 heures), un souper est servi à l’arrivée des participants, ce qui permet de créer un environnement chaleureux et propice aux échanges. Les sessions se donnent au rythme d’une ou deux fois par semaine (parfois le weekend, selon les préférences locales) entre les mois d’octobre et avril. Enfin, l’évaluation du programme se fait en collaboration avec les chercheurs associés dans le but d’améliorer l’intervention et de favoriser son essor; trois thèmes sont priorisés : a) l’organisation générale; b) la fidélité aux objectifs; et c) les bénéfices observés.



[1] Traduction selon les préférences locales : ajout de mots-clés ou traduction plus complète en langue autochtone

 

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