Introduction from the Editors

By: Jason Jensen, Angela Kalyta, Chuk Plante, Christine Proulx, and Jennifer Sigouin

McGill Sociological Review, Volume 3, February 2013, pp. 1-4.

 

Dear Reader,

A little more than four years ago, an unusually large and motivated group of incoming graduate met to decide on what kind of worthwhile project they could undertake together. The project would have to give them a reason to practice and build upon their professional relationships with one another; it would have to provide them each with opportunities to learn skills over and above those that would be provided by ordinary course and dissertation work; and, it would have to set the stage for them to engage graduate students beyond their department and university, and ultimately raise the department's profile and increase the value of their degrees. We decided to create the McGill Sociological Review.

Today, we welcome our readers to our third volume. For this volume we received outstanding submissions from universities across Canada and, for the first time, from abroad. In this volume, Salomon Israel and Maoz Brown of Hebrew University of Jerusalem ask, "does religion really make people more inherently moral?" Using a clever experimental design, which is purposefully stripped of social and religious priming, they conclude, "no." Amm Quamruzzaman uses the General Social Survey to explore systematic differences in self-reported happiness among salient American populations. Sugandha Nagpal's article on sex-selective abortion in India expands upon conventional patriarchal norms-based explanations for sex-selection by highlighting the ways in which government policies on family norms and birth control technologies affect the availability of and incentives for sex-selective abortion. Finally, closer to home, drawing on Axel Honneth’s work on social recognition, Mario Paris, Suzanne Garon and Marie Beaulieu reflect on the representation of the elderly in Quebec society; and Konstantin Petoukhov, utilizes Nancy Fraser's tripartite theory of justice to evaluate the Canadian Governments response to and efforts to right the wrongs of the Indian residential school systems.

Volume 3 was the first volume to really feel like a stand-alone journal, benefiting from a constitution, documents, protocols and infrastructure created over the course of the first two volumes. That said, Volume 3 has faced growing pains. A combination of bad luck with submission quality, bad timing, and missed deadlines made it impossible to publish Volume 3 within a year. We faced every journal's nightmare: we didn't have enough articles to make a full volume. We had to start over.

It is exciting that in hitting our first big challenge as a journal, MSR not only survived: we improved. Our major change was that we shifted our publication cycle from May-May to January-January, which shifted the time-consuming peer-review process from the hectic time at the end of the semester into the summer. This makes our publishing cycle a better fit for graduate student schedules. We also worked on our Call for Papers process, and had fun experimenting with communication strategies. One of these strategies was to have a call for papers with a theme. The third volume is published without a theme, however, because the best articles did not align well into one. We would like to thank the editors who worked on that first attempt at volume 3, but couldn't stick around for the final product: Lyn Charland, Linh Lee, Pablo Quintanilla, and Nicole Mardis. The work they did on volume 3, though invisible to readers, contributed to improving the editorial process. Also, thanks again to the past editors and all of our past and present sub-committees. It is in large part due to the infrastructure built by them that the MSR ship has weathered our first big storm. We would especially like to bring attention to and thank Leslie Cheung, our founding journal coordinator, and her successors Jason Jensen and Angela Kalyta, without whose dedicated efforts at answering emails, organizing funding, keeping track of documents and enforcing deadlines, this journal could not happen.

According to leading sociological definitions an institution should be enduring among other things. An institution is greater than the sum of its human parts---while they come and go, the institution lives on. With each passing year, McGill graduate students come and go, and the McGill Sociological Review becomes less an idea in the imaginations of its founders and more and more a bona fide organization unto itself. In fact, the publication of Volume 3 marks the end of an era, as the last of MSR's founding members moves on. Looking forward, MSR is stronger than ever. We are currently working on making MSR available on major article indexes, experimenting with a guest editor from outside of McGill, and Volume 4 will have more acting editors and coordinators than any previous volume. We are confident that as MSR grows, we will be able to reach out to more graduate students and deliver the kinds of experiences and content that will ensure its endurance for years to come. 

Sincerely,


The Editorial Board

McGill Sociological Review



Cher/ère lecteur/trice,

 

Il y a un peu plus de quatre ans, un groupe d’étudiants des cycles supérieurs inhabituellement nombreux et motivés se sont rencontrés pour décider quel type de projet ils pourraient entreprendre ensemble. Ce projet devra leur donner une raison de pratiquer et de développer des relations professionnelles les uns avec les autres; il devra fournir à chacun des opportunités d’acquérir du savoir-faire surpassant ce qu’il leur est habituellement enseigné en classe ou en recherche; et il devra engager les étudiants des cycles supérieurs au-delà de leur département et université et ultimement accroitre la réputation du département et la valeur de leur diplôme. Nous avons décidé de créer McGill Sociological Review.

Aujourd’hui, nous sommes heureux de partager ce troisième volume avec nos lecteurs. Nous avons reçu des soumissions exceptionnelles de partout au Canada et pour la première fois, d’ailleurs dans le monde. Dans ce volume, Salomon Israel et Maoz Brown de l’Université hébraïque de Jérusalem demandent : « Est-ce que la religion rend vraiment les gens plus fondamentalement moraux? » En utilisant une méthode expérimentale ingénieuse délibérément dépourvue de préjugés sociaux ou religieux, ils en viennent à la conclusion que non. Amm Quamruzzaman utilise l’Enquête sociale générale pour explorer les différences systématiques entre diverses populations américaines en ce qui a trait à l’auto-évaluation du bonheur. L’article de Sugandha Nagpal sur les avortements discriminant par rapport au sexe du fœtus en Inde va plus loin que les explications normatives patriarcales courantes en soulignant les façons par lesquelles les politiques gouvernementales sur les normes familiales et la planification des naissances ont un impact pour la disponibilité de ces avortements et les motifs pour y recourir. Finalement, plus près de chez nous, se basant sur les travaux sur la reconnaissance sociale d’Axel Honneth, Mario Paris, Suzanne Garon et Marie Beaulieu réfléchissent sur la représentation des aînés dans la société québécoise; et Konstantin Petoukhov utilise la théorie tripartite de la justice de Nancy Fraser dans le but d’évaluer la réponse du gouvernement canadien et ses efforts pour redresser les injustices du système de pensionnats indiens.

Le volume 3 était le premier à vraiment nous paraitre comme un exercice solide, ayant bénéficié d’une constitution, de documents, de protocoles et d’une infrastructure créés au cours des deux premiers volumes. Ceci étant dit, le volume 3 a également rencontré de multiples obstacles. Une combinaison de malchance avec la qualité des articles soumis et avec les dates butoirs fixées n’a pu permettre la publication du volume à l’intérieur d’une année. Nous avons du faire face au cauchemar de toute revue : nous n’avions pas assez d’articles pour un volume complet. Nous avons du tout recommencer.

Il est excitant de constater qu’en rencontrant notre premier grand défi en tant que revue, MSR n’a pas seulement survécu, mais s’est améliorée. Notre plus grand changement a été de revoir le cycle de publication en l’amenant de janvier à janvier plutôt que mai à mai. Cela a fait en sorte de transférer de la fin de session à l’été la majeure partie des révisions à faire par les auteurs et les évaluateurs. Cela rend le cycle de publication plus ajusté aux horaires des étudiants des cycles supérieurs. Nous avons aussi travaillé sur le processus d’appel de textes et avons eu du plaisir à expérimenter avec de nouvelles stratégies de communication. L’une de ces stratégies a été l’appel de communications avec thème. Le troisième volume est publié sans thème par contre, puisque les sujets des meilleurs articles ne se ressemblaient pas assez. Nous aimerions remercier les éditeurs qui ont travaillé sur le premier essai de publication du volume 3, mais qui n’ont pu voir le projet évoluer jusqu’au produit final : Lyn Charland, Linh Lee, Pablo Quintanilla et Nicole Mardis. Leur travail accompli sur le volume 3, bien qu’invisible aux lecteurs de cette revue, a contribué à améliorer le processus éditorial. Merci aussi aux éditeurs des volumes précédents ainsi qu’à tous les membres de comités de MSR présents ou passés. C’est en grande partie grâce à une infrastructure construite par eux que le navire de MSR a pu traversé sa première tempête. Nous voulons accorder une attention toute spéciale à nos coordonnateurs et remercier Leslie Cheung, la coordonnatrice fondatrice de cette revue, et ses successeurs Jason Jensen et Angela Kalyta, puisque sans leurs efforts et leur dévouement à répondre aux courriels, obtenir du financement, gérer les documents et faire respecter les dates butoirs, cette revue n’aurait pu se concrétiser.

Plusieurs définitions sociologiques d’une institution soulignent notamment que celle-ci devrait être durable. Une institution est plus grande que la somme des parties humaines---alors que les individus viennent et partent, l’institution continue d’exister. Avec chaque année qui passe, les étudiants des cycles supérieurs de McGill passent, et McGill Sociological Review devient de plus en plus une organisation de bonne foi plutôt qu’une idée dans l’imagination de ses fondateurs. En fait, la publication du volume 3 marque la fin d’une ère, comme les derniers membres fondateurs quittent MSR et continuent leur chemin. En regardant vers le futur, nous constatons que MSR est plus forte que jamais. Nous travaillons présentement à ce que MSR soit accessible sur les principaux moteurs de recherche d’articles académiques; nous expérimentons avec un éditeur invité d’une autre université; et le volume 4 bénéficiera du travail de plus d’éditeurs et de coordonnateurs qu’il a été le cas pour les volumes précédents. Nous sommes certains qu’à mesure que MSR grandira, nous allons pouvoir rejoindre plus d’étudiants des cycles supérieurs et permettre les expériences et contenus qui feront de la revue un projet durable pour des années à venir.      

Vôtre,


Le comité éditorial

McGill Sociological Review



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