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Trois chercheurs de l’INM reçoivent un soutien financier pour la recherche sur la SLA

Publié: 23 November 2017

Heather Durham, Stefano Stifani et Jay Ross reçoivent des subventions totalisant un peu plus de 2 millions de dollars

Trois chercheurs de l’INM reçoivent des subventions totalisant plus de 2 millions de dollars de la Société canadienne de la SLA.

Le 22 novembre, la Société canadienne de la SLA a annoncé que 12 nouveaux projets de recherche stimulants seront financés en 2017 dans le cadre du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA, auquel contribuent les sociétés canadiennes de la SLA. Parmi les projets financés figurent une étude sur plusieurs années qui porte sur une association médicamenteuse prometteuse, trois bourses de stages octroyées à des doctorants et qui contribueront à la formation de la nouvelle génération de chercheurs canadiens dans le domaine de la SLA, deux projets qui examinent comment les traitements contre la SLA pourraient être administrés par voie sanguine ainsi qu’une initiative qui cherche à expliquer pourquoi, souvent, les muscles oculaires résistent à la SLA alors que d’autres groupes de muscles cessent de fonctionner. Ce financement a été annoncé en partenariat avec la Fondation Brain Canada qui assure, par l’entremise du Fonds canadien de recherche sur le cerveau (avec le soutien financier de Santé Canada), le financement conjoint de la plus importante bourse (1,8 million de dollars) grâce à des fonds de contrepartie engagés à la suite de l’« Ice Bucket Challenge » (défi du seau d’eau glacée).

Environ 3 000 Canadiennes et Canadiens sont aux prises avec la sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie paralysante qui bloque la capacité de bouger, de parler et d’avaler et qui finit par empêcher de respirer. Chaque année, environ 1 000 personnes au Canada reçoivent un diagnostic de SLA alors qu’un nombre similaire de Canadiennes et de Canadiens en meurent. La plupart des personnes atteintes de SLA meurent dans les deux à cinq ans après le diagnostic parce qu’il n’existe aucun traitement curatif pour cette maladie et qu’il y a peu d’options thérapeutiques.

« La SLA est une maladie incroyablement complexe, mais la communauté scientifique fait d’énormes progrès et a grandement avancé malgré le très faible financement qu’elle reçoit comparativement au financement annuel accordé pour des maladies pour lesquelles il existe des options thérapeutiques », affirme le Dr David Taylor, vice-président de la recherche à la Société canadienne de la SLA. « Pour le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA, ces progrès ont été rendus possibles grâce à la générosité des donateurs, aux partenariats avec les sociétés provinciales de la SLA de l’ensemble du Canada et à des organismes comme la Fondation Brain Canada, qui a permis de pratiquement doubler le financement de la recherche sur la SLA au Canada depuis quelques années en versant un montant équivalant aux dons recueillis dans le cadre de l’"Ice Bucket Challenge" ».

Le financement octroyé en 2017, jumelé aux bourses de recherche attribuées conjointement par la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada en 2015 et 2016, met à profit les 20 millions de dollars affectés à la recherche sur la SLA au Canada à la suite de l’« Ice Bucket Challenge » qui a permis en 2014 de faire connaître la SLA comme jamais auparavant et d’amasser des fonds pour les organismes de bienfaisance œuvrant dans le domaine de cette maladie, y compris les sociétés canadiennes de la SLA. Maintenant que la Fondation Brain Canada a versé les fonds de contrepartie, comme elle s’était engagée à le faire, le financement du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA reviendra bientôt à son niveau habituel, soit de 1,5 à 2 millions de dollars par année en bourses de recherche.

« La population canadienne a répondu généreusement à l’« Ice Bucket Challenge » et, en versant une somme équivalant au montant de 10 millions de dollars affecté à la recherche dans le cadre de notre partenariat avec Santé Canada, la Fondation Brain Canada a doublé les retombées de ces actes de générosité », a déclaré Inez Jabalpurwala, présidente et chef de la direction de la Fondation Brain Canada. « Depuis 2015, nous avons financé, en collaboration avec le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA, 20 projets de recherche novateurs et originaux, neuf projets collaboratifs de recherche translationnelle qui permettront de faire passer les découvertes du laboratoire à la clinique et cinq bourses qui permettront à la nouvelle génération de professeurs-chercheurs d’entreprendre ou de poursuivre des projets de recherche dans des domaines prometteurs. Bien que ces investissements en recherche soient toujours axés sur la SLA, la Fondation Brain Canada mise sur son approche favorisant un système unique, qui incite les chercheurs d’autres domaines à mettre leurs connaissances à profit et selon laquelle chaque découverte a le potentiel d’influer sur d’autres troubles neurodégénératifs dont les mécanismes sous-jacents peuvent également être observés dans la SLA. »

Parmi les bourses de recherche annoncées le 22 novembre, le projet de 1,8 million de dollars financé conjointement par la Société canadienne de la SLA et la Fondation Brain Canada vise à découvrir si une association médicamenteuse prometteuse peut s’attaquer aux protéines mal repliées, l’une des caractéristiques biologiques distinctives de la SLA. Cette bourse a été accordée à une équipe de recherche dirigée par la Pre Heather Durham de l’Institut et hôpital neurologiques de Montréal affilié à l’Université McGill et à ses collaborateurs, la Pre Josephine Nalbantoglu (Université McGill), le Pr Richard Robitaille (Université de Montréal) et la Pre Chantelle Sephton (Université Laval).

Les 11 autres projets ont été financés dans le cadre de deux concours de financement distincts du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA grâce à l’apport direct des dons et des partenariats avec les sociétés canadiennes de la SLA, notamment 40 % des recettes nettes des activités de financement MARCHE pour la SLA qui ont lieu partout au pays. Ainsi, le Pr Stefano Stifani, de l’INM, réalisera un projet visant à déterminer si l’altération des processus de communication entre les motoneurones et les cellules immunitaires du système nerveux après un diagnostic de SLA pourrait aider à identifier de nouvelles cibles de traitement. Le Pr Stifani s’est vu octroyer la somme de 124 930 $ pour la réalisation de ce projet. Jay Ross, doctorant au laboratoire du Dr Guy Rouleau, de l’INM, a reçu 75 000 $ afin de déterminer si le séquençage de génome complet pourrait révéler de nouvelles régions de mutations génétiques qui rendraient certaines personnes plus susceptibles de développer la SLA.

Le financement de ces projets de recherche fait suite à un processus rigoureux d’évaluation scientifique par des spécialistes de la SLA qui jouissent d’une réputation internationale et qui ont étudié un grand nombre de candidatures pour trouver les projets qui font preuve d’excellence scientifique et qui ont le potentiel de faire progresser le plus rapidement la recherche sur la SLA afin de mettre au point des traitements efficaces. Le processus d’évaluation scientifique a été observé par des gens qui ont une expérience personnelle de la SLA.

À propos des sociétés canadiennes de la SLA et du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA

Les sociétés canadiennes de la SLA recueillent des fonds à l’échelle régionale afin d’offrir des services et du soutien aux personnes et aux familles vivant avec la SLA dans leur province et de contribuer au financement du programme de recherche de la Société canadienne de la SLA. Le programme de recherche de la Société canadienne de la SLA finance des bourses de recherche examinées par des pairs et favorise la collaboration entre les chercheurs canadiens afin de faire naître de nouvelles idées et d’ouvrir de nouvelles perspectives. Les sociétés de la SLA défendent les intérêts des personnes et des familles vivant avec la SLA au niveau fédéral, provincial et local afin qu’elles soient mieux épaulées par les gouvernements et aient un meilleur accès au système de santé.

À propos de la Fondation Brain Canada et du Fonds canadien de recherche sur le cerveau

La Fondation Brain Canada est un organisme de bienfaisance national enregistré dont le siège est à Montréal, qui encourage et soutient l’excellence et l’innovation en matière de recherche sur le cerveau au Canada afin de contribuer au changement de paradigme dans ce domaine. Depuis près de 20 [JF1] ans, la Fondation Brain Canada s’emploie à démontrer que le cerveau doit être abordé comme un système en soi, complexe, au carrefour d’un éventail de troubles neurologiques, de maladies mentales, de dépendances ainsi que de lésions cérébrales et médullaires. L’approche appelée « Un cerveau » met de l’avant la nécessité d’accroître la collaboration entre les disciplines et les établissements et d’investir de façon plus judicieuse dans des projets de recherche sur le cerveau axés sur les résultats et qui bénéficieront aux patients et à leur famille. La vision de la Fondation Brain Canada est de comprendre le cerveau, en santé ou malade, d’améliorer des vies et d’exercer une influence sur la société.

Le Fonds de recherche sur le cerveau du Canada est un partenariat public-privé entre le gouvernement du Canada et la Fondation Brain Canada visant à inciter la population canadienne à soutenir davantage la recherche sur le cerveau et à maximiser les retombées et l’efficience de ces investissements. La Fondation Brain Canada et ses partenaires se sont engagés à recueillir 120 millions de dollars qui feront l’objet d’un don jumelé de Santé Canada équivalant à un dollar pour chaque dollar recueilli, pour un total de 240 millions de dollars. Pour obtenir de plus amples renseignements, visitez le https://braincanada.ca/fr/


Source: https://www.als.ca/fr/projets-finances-en-2017/

Le Neuro McGillMcGill University Health CentreKillam Laureates

 

Le Neuro (L'Institut-hôpital neurologique de Montréal) - un institut de recherche et d’enseignement bilingue de McGill, qui offre des soins de haut calibre aux patients - est la pierre angulaire de la Mission en neurosciences du Centre universitaire de santé McGill. Nous sommes fiers d’être une institution Killam, soutenue par les fiducies Killam.

 

 

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