D.O. Hebb est sans nul doute le psychologue le plus influent du 20e siècle. Son plus grand exploit a été de convaincre une génération entière de psychologues que la compréhension du comportement des organismes vivants passait par l’étude des mécanismes neuronaux responsables de ce comportement. Il réfute la position de l'establishment comportementaliste qui soutient qu’il est possible de recueillir toutes les données nécessaires sur la seule base de l’observation des comportements. Dans sa monographie de 1949, The Organization of Behavior: A Neuropsychological Theory, le Dr Hebb propose l’idée que les structures neurales qu'il appelle «assemblages de cellules» constituent la base matérielle des représentations mentales. Les idées du Dr Hebb se font connaître dans le monde entier grâce à ses élèves en quête de laboratoires pour l'étude des bases physiologiques de comportement. Ces laboratoires ont joué un rôle d’avant-garde en apportant de nombreuses contributions au nouveau domaine de la psychologie physiologique. Donald Hebb étudie sous la direction de Karl Lashley à Chicago et à Harvard, où il obtient en 1936 un doctorat sur les effets de la privation sensorielle précoce sur la taille et la perception de la luminosité chez le rat. Le Dr Hebb travaille ensuite avec le Dr Wilder Penfield à l'Institut neurologique de Montréal (1937-1939), où il explore les effets de lésions chirurgicales des lobes temporaux et frontaux sur l'intelligence et le comportement humains. Après avoir enseigné à Queen’s University (1941-1942), le Dr Lashley invite Donald Hebb à se joindre au Yerkes Laboratory of Primate Biology en tant que boursier de recherche (1942-1947). En 1947, Donald Hebb retourne à l'Université McGill à titre de professeur de psychologie, tout en occupant le poste de directeur du département (1948-1959), puis vice-doyen de la faculté des sciences biologiques (1964-1966), et enfin chancelier de l'Université (1970-1974). Veuillez consulter le département de psychologie pour plus d'information
