Le Sommet sur l’enseignement supérieur de février 2013 a donné lieu à des échanges riches en réflexions entre les étudiants, les administrateurs d’universités et les membres du gouvernement québécois qui ont permis de confronter un large éventail de points de vue, souvent divergents.

Les discussions ont porté sur les thèmes suivants : qualité et gouvernance, recherche et collaboration, accessibilité et, sujet d’une importance cruciale, les récentes compressions opérées par le gouvernement dans les budgets de fonctionnement des universités. Devant l’incertitude entourant les futurs réinvestissements publics et le risque de voir augmenter considérablement le déficit cumulé prévu de 274 M$ pour l’exercice financier 2012, l’Université McGill a décidé de prendre des mesures immédiates plutôt que de répartir les compressions sur plusieurs années. Après une analyse rigoureuse menée par le Bureau du vice-principal exécutif, Anthony C. Masi (photo), les Ressources humaines et les Services financiers, et l’adoption de vastes mesures de réduction des coûts ‒ dont le gel salarial de la majeure partie des groupes d’employés, la réduction des salaires des cadres supérieurs et la retraite volontaire de plus de 250 employés ‒ l’Université a annoncé en juillet qu’elle réduirait d’environ 43 M$ ses dépenses d’exploitation récurrentes avant la fin de l’exercice financier 2014 et atteindrait cet objectif en évitant les licenciements majeurs et en préservant les services essentiels, ainsi que sa mission fondamentale.


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