Génome Québec et le Fonds de recherche du Québec – secteur Nature et technologies (FRQ) sont heureux de dévoiler les 15 projets de recherche retenus dans le cadre du troisième cycle du Programme d’intégration de la génomique – agriculture et bioalimentaire, foresterie et environnement dont deux dirigés par des chercheurs de la Faculté des sciences de l'agriculture et de l'environnement de l'Université McGill. L’investissement total, incluant celui des partenaires publics et privés, représente près de 3,6 millions de dollars.
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La pomme est pourtant en constante réinvention. L’espèce Malus domestica se décline en quelque 7500 variétés mises au point au fil du temps.
« Aujourd’hui, les gens veulent des pommes croquantes et sucrées. Le Québec importait beaucoup de Granny Smith il y a peu ; très acides, elles sont maintenant beaucoup moins prisées », explique David Wees, chargé d’enseignement en horticulture et en biologie végétale à l’Université McGill.
Gels, sécheresses, ravageurs : les changements climatiques menacent notre garde-manger. Des chercheurs de l’Université McGill viennent de créer la plus vaste carte génétique de la pomme de terre, afin qu’elle serve de boussole aux scientifiques qui voudront mettre au point des tubercules plus résilients.
Plus de 130 000 « pangènes » différents ont été identifiés par les chercheurs, qui ont publié leurs résultats dans la prestigieuse revue PNAS. Cette vaste bibliothèque de gènes pourra servir de point de départ aux reproducteurs qui voudront créer la patate de demain.